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MessagePosté: Jeu 05 Mai 2005 08:31
par glouby
On ne touche à  rien.
Les gens sont trop habitués au système actuel.

MessagePosté: Jeu 05 Mai 2005 09:50
par JOJO
glouby a écrit:On ne touche à  rien.
Les gens sont trop habitués au système actuel.


Oui mais le systeme actuel devien obsolete avec les nombreux déclassements. Il vaudrait mieux faire comme dans le Lot qui a réservé la catégorie D8xx pour les routes principales.

MessagePosté: Jeu 05 Mai 2005 10:33
par chauplannaz
Pour moi le réseau d'autoroutes doit être exclusivement à  péage et en parallèle il devrait y avoir des Routes Nationales qui reprennent le même numéro que l'autoroute.

Pour le reste du réseau de Nationales, peu importe la numérotation tant que ça semble logique dans le lien sur le territoire (d'ailleurs pourquoi pas une numérotaion de type autoroutier avec des numéros attribués par régions).

D'ailleurs je ne vois pas pourquoi d'un département à  l'autre une RN devrait changer de numéro parce que sa gestion administrative est différente... si on prend l'A10 on est d'un côté Cofiroute et de l'autre ASF... je ne vois pas le problème ? Le principal c'est que les gens sachent qu'elle permet d'aller de Paris à  Bordeaux... :shock:

MessagePosté: Jeu 05 Mai 2005 11:08
par hervé
Le système actuel pour les départementales? Le problème, c'est qu'il n'y a pas vraiment de système.

Au départ, en 1813, il y en avait un. Les routes départementales étaient peu nombreuses, elles étaient numérotées à  partir de 1, souvent dans l'ordre de priorités au niveau des travaux à  effectuer. Le nombre de kilomètres total de ces RD était à  peu près égal au nombre total de kilomètres des RN.Au cours du XIXème siècle, le nombre de RD a augmenté, mais dans des proportions limitées. Les autres routes étaient classées chemin vicinal.

Après une tentative infructueuse en 1824 (probablement faute de crédits), le pouvoir décide en 1836 de développer les chemins vicinaux pour relier les villages entre eux mais aussi aux RN et RD. Ils sont classés en plusieurs catégories:
- les chemins de grande communication (Gc)
- les chemins d'intéret commun (Ic)
- les chemins vicinaux ordinaires (Vo)
(Il y eut également des chemins de petite communication au cours du XIXème siècle)
Les deux premières catégories étaient entretenues par des services départementaux, les Vo restant à  la charges des communes. Mais les Gc et Ic ont une numérotation différente des RD et un numéro existe souvent en double, c'est à  dire porté à  la fois par une RD et un Gc.
Au début du XXème siècle, il n'y a plus guère de différences entre un Gc et une RD et dans de nombreux départements, les RD deviennent des Gc, la numérotation est revue pour ne pas que deux routes distinctes portent le meme numéro.
En 1930, de nombreux Gc deviennent des RN (la plupart sont d'anciennes RD, il y a aussi quelques anciens Gc). Comme souvent ils portaient les plus petits numéros, leur numéro est souvent attribué à  des routes d'importance très secondaire).
En 1938, les routes restantes sont fondues en une seule catégorie, les chemins départementaux (CD). On ne reparle de routes départementales seulement depuis une dizaine d'années.
Dans les années 70, les RN déclassées ne reprennent pas leur ancien numéro (certaines étaient des RN depuis l'origine, en 1811)
mais le plus souvent prennent un numéro en 9xx ou gardent leur numéro de RN. Depuis certains département ont fait quelques modifications comme le Lot. La Cote-d'or a appelé D901 et D903 des routes qui n'ont jamais été des RN.

MessagePosté: Mer 29 Juin 2005 19:33
par G.E.
Comme quoi, il sert ce forum ! :wink: :P

MessagePosté: Jeu 30 Juin 2005 21:33
par hervé
Il est vrai que cela sera probablement moins nécessaire qu'en 1978 pour s'y retrouver. Il y aura de nombreux trous (il y en a déjà  actuellement: les RN38,40,46,48,54,64,68,69,95... sont introuvables)

MessagePosté: Ven 01 Juil 2005 07:56
par jean-pierre38
Bonjour
Qu'il y ait des trous dans la numérotation des routes, cela ne pose pas de problème, mais il faut une continuité dans la numérotation des routes et en particulier dans la numérotation des routes départementales.
Prenons par ex le cas d'une nationale qui devient départementale et qui traverse plusieurs départements sur peu de km.
La RN75 peut très bien s'appeler RD975 dans l'Ain pour devenir RD75 en Isère, ensuite elle traverse la Drome et est de nouveau appelée RD975, puis c'est au tour des Hautes-Alpes de la nommer avec un numéro à  eux et enfin les Alpes de Haute Provence avec un autre numéro ou pourquoi pas le même.
Où est la logique dans tout cela?
Ne pourrait elle pas porter le même numéro du début à  la fin?
Qu'en pensez-vous?

MessagePosté: Ven 01 Juil 2005 12:15
par hervé
Les routes départementales ont toujours changé de numéro lorsqu'elles changent de département. Ce n'est pas demain la veille que cela va changer. Depuis 1813, chaque département numérote ses routes sans tenir compte de l'avis de ses voisins.

MessagePosté: Ven 01 Juil 2005 14:17
par G.E.
Sauf que là , c'est des anciennes nationales et que la continuité des itinéraires aurait pu être prévue...
Pour la future ex-RN1, tu auras des D1 et D901...

MessagePosté: Ven 01 Juil 2005 15:03
par hervé
On s'y retrouvera.

MessagePosté: Ven 01 Juil 2005 19:58
par djakk
comme j'ai déjà  dû le dire, je préférais qu'un numéro soit attribué à  un itinéraire, peu importe le nombre de départements qu'il traverse

MessagePosté: Ven 01 Juil 2005 22:08
par hervé
Il faudrait alors que les départements s'entendent entre-eux, et revoient leur numérotation car le numéro choisi pour une route pourrait etre déjà  attribué dans un ou plusieurs département concerné.
Ce serait bien de revoir les numérotations de toutes les routes départementales car il est difficile de comprendre leurs logique, à  moins de comprendre leur histoire, ce qui est fastidieux et les documents sont très difficiles à  trouver (avant 1910, il n'existait pas de cartes indiquant le numéro des routes).

MessagePosté: Dim 03 Juil 2005 20:18
par G.E.
Commencons déjà  à  interdire que la RN113 Bordeaux-Marseille (par exemple) devienne D913 ou je ne sais quoi encore mais RD113 ! J'insiste sur le R pour bien montrer que c'est une ancienne nationale ou un grand itinéraire.

MessagePosté: Dim 03 Juil 2005 22:00
par hervé
La Marne avait utilisé ce système, qu'elle a abandonné assez récemment. L'Aveyron avait nommé l'ex-RN121 D121n, mais a aussi abandonné cette dénomination.
Je crois que le mieux, ce serait de donner les plus petits numéros aux RD les plus importantes, comme à  l'origine. Et éventuellement s'entendre entre départements afins qu'elles portent le meme numéro des deux cotés des limites des départements.

MessagePosté: Lun 04 Juil 2005 19:48
par G.E.
Une fois de plus, ca va être le bordel !

La Mayenne renomme ses grands axes avec de petits numéros, la Sarthe avec du D30X, le Lot du D80X, le Gard du D9XX, le Doubs ne change que la lettre...

MessagePosté: Lun 02 Oct 2006 22:06
par gr9
Salut à  tous (je suis nouveau ici et je m'interresse aus numérotations en particulier).

Je connais tout de même des exemples où les N° ont été sauvegardés tels quels et sur plusieurs départements ( notament entre Isère et Drôme):

D518 de la région lyonnaise (69) à  Die (26) via l'isère (38)

D538 de Vienne (38), traverse toute la Drôme nord/sud, à  Cavaillon (devient "malheureusement" D938 dans le Vaucluse).

Sur un itinéraire plus secondaire:

D532 (ancienne branche de la N532 Grenoble Bourg de Péage)

Romans-sur-Isère (26) - Col des Baraques (43) via l'Ardèche (07)

Bref, dans les 2 premiers cas (surtout le 2è qui est un itinéraire BIS), on a une bonne lisibilité de la route qu'on emprunte!

(Note: dans la Drôme les anciennes RN ont gardés dans la plupart des cas leur numéro, pas de D9xx comme dans le Vaucluse ou les Hautes Alpes: D93 devient 993, D94 devient D994 etc... la N75 sera probablement D975)

MessagePosté: Mar 03 Oct 2006 07:13
par YET
Vu que la majorité des nationales rescapées sont des routes europennes, pourquoi ne pas utiliser le N° de route européenne?

MessagePosté: Jeu 15 Fév 2007 14:44
par zewan
Je pense que le conducteur moyen n'en a que faire de savoir qui de l'état, du département ou de la région a payé la couche d'enrobé (ou plus souvent, de gravillons, dans le cas des départementales), ce qu'il veut c'est disposer d'une indication claire et nette quand à  l'itinéraire qu'il suit.

Les routes départementales, telles qu'elles ont été crées avant les années 70 corrrespondaient à  des axes traversant plusieurs départements, ce ne pouvait donc pas être des départementales, mais bel et bien des nationales.

Pour ma part, je propose une solution simple et qui a le mérite d'arréter le massacre de ce jeu de puzzle qu'est la numérotation actuelle des routes : Un axe routier qui relie plusieurs départements ensemble DOIT être classé en nationale, quelque soit l'autorité concessionnaire de la route.

Je propose donc tout simplement de revenir à  la situation d'avant 1972, tout du moins pour les routes à  grande circulation, celles dessinées en rouge sur la cartographie michelin au 200k, cela représente approximativement le groupe des nationales de 1 à  299.

On a évoqué aussi l'idée de zoner les routes de la même façon que les autoroutes, c'était déjà  le cas des nationales de numéro supérieur à  300:
3xx = nord
4xx = est
5xx = sud est
6xx = sud ouest
7xx = ouest côté atlantique
8xx = ouest côté manche

Les anciennes routes nationales supérieures à  300 sont généralement des routes secondaires et je comprendrais qu'elles demeurent des départementales (ce qu'elles étaient d'ailleurs à  l'origine). De plus, leur numérotation élevée fait qu'elles n'ont pas interféré avec les départementales existantes, leur numérotation est inchangée (sauf quelques exceptions absurdes, par exemple la 675 qui devient 975 lors de la traversée du département de l'indre).

Dernier point : Je considère inadmissible de déclasser une nationale si l'autoroute qui la double est payante.

MessagePosté: Jeu 15 Fév 2007 15:47
par ezuotap
YET a écrit:Vu que la majorité des nationales rescapées sont des routes europennes, pourquoi ne pas utiliser le N° de route européenne?


Très bon système pour les autoroutes (ex. Belgique), mais pour les nationales il y a un hic : si plus tard un des itinéraires est doublé par une autoroute, alors celle-ci lui piquera son numéro en "E" et il faudra la re-re-numéroter en "N" :? ...ou "D" ;)

MessagePosté: Ven 23 Fév 2007 14:05
par G.E.
Pour la renumérotation, il faut être patient. Les conséquences de la réforme de 1973 ont été longues à  se mettre en place, l'Etat ayant gardé longtemps des bouts de RN isolés avant de renuméroter le tout !

En Ardèche, la N540 est restée quelques années en place avant d'être absorbée par la RN102. Idem pour la RN519 plus au Nord absorbée avec retard par la RN82...