juju a écrit:on aurait pu laisser les cartouches rouges et leur numéro (même pour les ex-RN déviées au niveau d'un village; la route qui devrait avoir un autre numéro devrait être la déviation, ayant déduit que si le val de Marne peut le faire, beaucoup d'autres départements ne le feraient pas car par exemple le Var (et bien d'autres départements) seraient ruinés pour rien à coups de 100 € pour un bout de plastique jaune avec D xxx... (à multiplier par... 5000?) et éclater une cohérence en créant un "besoin",
La cohérence, c'est l'État qui l'a éclaté en départementalisant les routes nationales ; sans doute a-t-il considéré que la notion d'itinéraire national n'existait plus, ou du moins l'a volontairement rendu complètement illisible dans le but de favoriser les autoroutes.
Les départements, comme les régions, tiennent à afficher leurs réalisation : comme les énormes panneaux devant les collèges, ils n'hésitent pas à investir dans les cartouches jaunes, et communiquer largement tout aménagement dessus.
Le Val-de-Marne ne fait pas ici exception, et le même manque de suivi de la numérotation peut être invoqué. Ce qui est admissible dans un grand département apparait moins compréhensible ici.
On se rend compte qu'il manquerait peut-être l'équivalent d'un STIF pour les routes d'ïle-de-France où les flux routiers ne se conçoivent pas au niveau départemental mais régional.