Financieele Dagblad a écrit:Poolse staat trekt concessie autowegen in
WARSCHAU - De Poolse regering wil geen publiek-private financiering meer van autosnelwegen. Afgelopen week werd de concessie voor de aan te leggen autosnelweg A1 tussen de steden Grudziadz en Torun ingetrokken. De regering in Warschau onderzoekt of ook de concessie voor de A2 van Warschau naar Berlijn kan worden herzien.
'Dit bevestigt dat de staat de controle herwint over de bouw van autosnelwegen', aldus minister van infrastructuur Jerzy Polaczek. Volgens de minister kan de staat goedkoper wegen aanleggen dan het bedrijfsleven. 'De prijs voor het bouwen van een autoweg inclusief bijbehorende infrastructuur kost de staat € 5 min per kilometer, terwijl de kosten van het bouwen door de firma GTC € 7 min per kilometer bedroegen', aldus de minister. 'Als de concessie zou voortduren tot 2039 zou de staat in deze periode €2,2 mrd aan deze firma moeten betalen.' Polen heeft het kleinste autowegennet in Europa en zal de komende jaren miljarden Europese subsidiegelden investeren in het aanleggen van autosnelwegen. In de jaren 2007-2009 wil de regering 107 miljard Zloty, € 25 miljard, uitgeven aan milieubescherming en wegenbouw. In de jaren negentig werden concessies uitgegeven aan bedrijven voor de aanleg en exploitatie van de autosnelwegen.
Het besluit om deze concessies in te trekken, heeft een politieke context. De bedrijven die de concessies bezitten, worden in verband gebracht met de oud-communisten.
De huidige conservatief-populistische regering heeft zich tot doel gesteld de economische macht van de voormalige communisten te breken.
Minister Jerzy Polaczek deed eerder aangifte bij het openbaar ministerie omdat zijn voorgangers van de partij van de oud-communisten, vlak voor de verkiezingen de concessiehouders een volgens hem veel te grote compensatie toezegden voor het toelaten van vrachtwagens op de A2. De staat betaalt volgens de minister 60 miljoen Zloty, € 15 miljoen, te veel.
Het controle-instituut NIK concludeerde begin deze maand dat de vorige minister van transport alle adviezen in de wind sloeg, toen hij instemde met de voorwaarden die het bedrijf GTC stelde voor de aanleg van de A1. NIK noemde de beslissing 'corruptiegevoelig' en 'in strijd met het staatsbelang'. Bovendien zou de beslissing ongeldig zijn, omdat de toenmalige minister zijn beslissing niet overlegde in de ministerraad.
luchar a écrit:Tu pourrais mettre la dépêche en VO?
G.E. a écrit:luchar a écrit:Tu pourrais mettre la dépêche en VO?
Outre la faute d'orthograpohe impardonnable, je ne vois pas l'intérêt de la VO si personne (hormis toi) ne peut la comprendre...
Tout à fait. J'ai traduit la citation d'Upsilon:Enver a écrit:sauf votre respect, c est du néerlandais ...
Le gouvernement polonais retire une concession d'autoroute.
VARSOVIE - Le gouvernement polonais ne veut plus de financement public-privé des autoroutes. La semaine dernière la concession de l'autoroute A1 à construire entre les villes de Grudziadz et Torun a été retiré. Le gouvernement à Varsovie examine si la concession pour la A2 de Varsovie à Berlin peut également être revue.
'Cela confirme que l'état récupère le contrôle sur la construction des autoroutes', d'après le ministre des infrastructures Jerzy Polaczek. Selon le ministre l'état peut construire des routes moins cher que les entreprises. 'Le prix pour la construction d'une autoroute coûte à l'état 5 (min ?) millions d'€ par kilomètre, alors que les coûts pour la construction par la société GTC s'élevaient à 7 (min ?) millions d'€ par kilomètre', d'après le ministre. 'Si la concession devait continuer jusqu'en 2039, l'état devrait payer 2,2 milliards d'€ à cette firme.' La Pologne a le plus petit réseau d'autoroutes en Europe et va dans les prochaines années investir des milliards de subsides européens dans la construction d'autoroutes. Pour les années 2007-2009, le gouvernement veut dépenser 107 milliards de zlotys, 25 milliard d'€ à la protection de l'environnement et la construction routière. Dans les années nonantes des concessions furent accordées à des entreprises pour la construction et l'exploitation des autoroutes.
La décision de retirer ces concessions a un contexte politique. Les entreprises qui possèdent les concessions, sont mises en rapport avec les anciens communistes.
L'actuel gouvernement conservateur et populiste s'est donné comme objectif de briser le pouvoir économique des ex-communistes.
Le ministre Jerzy Polaczek a précédemment déposé plainte auprès du ministère public parce que ses prédécesseurs du parti des anciens communistes ont accordé selon lui de bien trop grandes compensations au concessionnaires pour autoriser les camions sur la A2. L'état paye selon le ministre 60 millions de zlotys, 15 millions d'€ de trop.
L'institut de contrôle NIK a conclu [concluait] au début de ce mois que le précédent ministre des transports a(vait) jeté [jetait] tous les avis dans le vent, lorsqu'il a acquiescé aux conditions que l'entreprise GTC établissait pour la constructions de la A1. NIK a qualifié [qualifiait] la décision 'susceptible de corruption' et 'contraire à l'intérêt de l'état'. Qui plus est, la décision serait non-valide, parce que le ministre de l'époque n'aurait pas soumise [concerté] sa décision au conseil des ministres.
« [] » En néerlandais, on utilise plus l'imparfait que le passé composé.
AFP pour TSR a écrit:La Commission européenne a menacé de relancer son action en justice contre Varsovie, si la Pologne reprend début août, comme elle l'a annoncé mardi, la construction d'un tronçon d'autoroute qui menace un écosystème rare dans le nord-est du pays. "Nous avons une lettre prête à être envoyée à la Cour européenne de justice (CEJ) pour réclamer des mesures intérimaires qui peuvent être appliquées très rapidement", a indiqué Barbara Helfferich, porte-parole du commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas. "S'ils reprennent (les travaux), alors la Commission enverra la lettre", a-t-elle ajouté. Début avril, la Commission s'apprêtait déjà à demander à la CEJ la suspension des travaux mais elle y avait renoncé Varsovie ayant arrêté les travaux pendant la période de nidification des oiseaux protégés de la région. Mais Bruxelles n'avait en revanche pas renoncé à saisir la justice européenne sur le fond de l'affaire. La direction nationale des routes en Pologne (GDDKiA) a annoncé mardi qu'elle reprendrait le 1er août la construction de ce tronçon, après la fin de la période de nidification. Pour contourner la ville d'Augustow, un tronçon de 40 km doit traverser la vallée de Rospuda, qui "abrite une rare combinaison d'habitats intacts dans l'une des forêts vierges les plus vastes et les mieux préservées d'Europe centrale", selon la Commission. Les autorités polonaises affirment de leur côté s'être conformées aux exigences en matière de protection de la nature en proposant des mesures compensatoires telles que la plantation d'arbres et la restauration et la gestion de prairies humides. Cette affaire pourrait coûter cher à la Pologne qui espère recevoir des fonds d'un montant de 480 millions d'euros pour l'ensemble de l'autoroute, la Via Baltica. La Pologne doit encore faire cette demande mais elle devra alors soumettre une étude d'impact environnementale, potentiellement dévastatrice. Pour essayer de contourner la difficulté, le gouvernement polonais a indiqué qu'il pourrait financer le contour contesté et bénéficier de l'argent européen pour le reste de l'autoroute. Mais pour un responsable européen, "ça ne peut pas marcher comme ça". "Le tronçonnage n'aidera pas à résoudre le problème, le contour doit être pris en compte", a-t-il indiqué.
AFP a écrit:WISKITKI (Pologne), 26 mai 2011 (AFP) - Au coeur de la campagne polonaise, quelque 500 ouvriers chinois s'affairent jour et nuit sur le chantier de l'autoroute A2 qui reliera Berlin à Varsovie, du jamais vu dans ce nouveau pays-membre de l'UE, le premier des 27 à entrouvrir sa porte à une entreprise chinoise de BTP.
Là où l'année dernière poussaient des pommes de terres, une brigade d'ouvriers chinois installent des armatures métalliques qui seront noyées dans le béton du futur embranchement de Wiskitki, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Varsovie.
"Ces deux tronçons de l'A2, c'est un projet prioritaire pour nous", déclare à l'AFP Wang Junmin, directeur adjoint de China Overseas Engineering Group (Covec).
C'est aussi une priorité pour la Pologne. Ce pays qui, au moment de son entrée dans l'Union européenne en 2004, avait un réseau autoroutier quasiment inexistant, veut disposer d'ici un an de 1.800 km d'autoroutes, pour l'Euro-2012 de football.
"Outre les 500 ouvriers venus en janvier, quelque 300 ne tarderont pas à venir en renfort de Chine. Avec les Polonais, il devrait y avoir 1.300 personnes sur le chantier", assure-il.
Covec a arraché le contrat à ses concurrents européens grâce à des prix défiant toute concurrence.
Pour expliquer ses bas coûts, la direction de Covec se borne à dire qu'elle a son "propre style de management".
Cette gestion se traduit notamment par des dortoirs collectifs avec des lits superposés, aménagés dans une ancienne école. A midi, les repas sont apportés aux ouvriers directement sur le chantier.
"Les Chinois travaillent jour et nuit, 12 heures par jour, sept jours sur sept, même pendant les jours fériés", raconte Krzysztof Lenarczyk, responsable des infrastructures à la mairie de Wiskitki.
"Ils ont lancé les travaux en janvier (période d'arrêt pour le BTP en Pologne) et ont travaillé même par les plus grands froids", ajoute-t-il.
"Le travail n'est pas plus dur qu'ailleurs", explique Xu Chengbing, 38 ans de la province Anhui, rentré du chantier au petit matin, au bout des 12 heures de travail nocturne.
Il ne sait pas encore combien il va gagner, l'argent doit être versé directement en Chine. "En Pologne, on ne reçoit pas d'argent. On n'en a pas besoin, ici on est logés et nourris", dit-il en mangeant une bouillie de riz, du shou zo avec quelque fruits de jujube préparé par des cuisiniers chinois dans un garage transformé en cuisine.
Pour décrocher son premier contrat BTP en Pologne, Covec avait proposé pour les 49,2 kilomètres 1,3 mds PLN (330 M EUR), un prix inférieur de 52% aux prévisions de l'investisseur.
Le choix d'une entreprise chinoise a dès le début suscité des controverses. La Chambre polonaise des constructeurs de routes a accusé Covec de dumping et prédit des problèmes.
"A coup sûr, ils seront obligés d'y perdre de l'argent", affirme le président de la Chambre Wojciech Milusi.
"Ils sont prêts à le faire pour avoir de bonnes références et briguer d'autres chantiers dans l'UE. Et comme c'est une société contrôlée par l'Etat, les pertes seront couvertes par l'Etat chinois", explique-t-il.
Encore faut-il que le chantier se termine, après les retards dus à un récent arrêt des travaux: les sous-traitants polonais de Covec avaient suspendu leurs livraisons à cause de factures impayées.
Pour sortir de l'impasse, Covec a dépêché à Varsovie son président Fang Yuanming. Au bout de plusieurs jours de négociations au ministère des Infrastructures, un accord a été finalement trouvé: le groupe s'est engagé à régler les arriérés avant le 30 mai.
"Dès que nous avons l'argent, nous retournerons sur le chantier", explique à l'AFP, Robert Grzybowski, propriétaire de Techno Car à qui Covec doit 131.000 EUR pour la location de camions et pelleteuses.
Ironie de l'histoire, c'est le "plombier polonais" qui a illustré, il y a quelques années, les difficultés créées par les écarts de coût de la main d'oeuvre en Europe en proposant ses services en Europe de l'Ouest au salaire de son pays d'origine.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité