Auriom a écrit:- le troisième pont sur le Bosphore, en projet depuis des lustres, serait aux dernières nouvelles plus excentré que prévu, dans le cadre d'un vrai troisième contournement d'Istanbul ;
econostrum a écrit:Le contrat de construction et d’exploitation de l’autoroute Gebze- Izmir a été signé, donnant le coup d’envoi d’un projet pharaonique qui va ouvrir une nouvelle voie commerciale dans l’Ouest de la Turquie. A partir de 2018, il ne faudra plus que 4h, au lieu de 8h actuellement, pour relier Gebze, bassin de l’industrie situé à 50 km à l’Est d’Istanbul et le port d’Izmir, troisième ville du pays, situé sur la façade occidentale.
Le chantier, qui comprend 421 km d’autoroute et la construction d’un pont suspendu de 3 000m au-dessus de la baie d’Izmit, le deuxième plus long du monde, a été confié à un consortium de six compagnies : les turques Makyol, Nurol, Yüksel, Gökçay et Özaltin, ainsi que l’Italien Astaldi. La société transalpine a annoncé qu’elle investirait 4,8 Mds € dans ce projet, avec un retour garanti sur la concession de 16,8 Mds € après 22 ans.
Les travaux débuteront en 2011 et doivent s’achever autour de 2018. Environ 50 000 emplois seront créés, selon le ministre des Transports Binali Yildirim.
La construction de cette autoroute, le plus grand chantier jamais lancé en Turquie, augmentera la compétitivité de l’industrie turque et accélérera le développement des régions limitrophes.
Les usines automobiles, textiles, sidérurgiques et chimiques de la région de Gebze seront plus proches d’Izmir, dont le rôle de plateforme d’exportation vers l’Europe et la Méditerranée sera renforcé. « Pour Izmir, c’est une avancée historique. Cette route ne nous connectera pas seulement à Istanbul mais aussi à l’Europe », a déclaré Ekrem Demirtas, le président de la chambre de commerce d’Izmir.
Lundi 4 Octobre 2010
Guillaume Perrier, à ISTANBUL
Hürriyet Daily News a écrit:Giant highway to boost regional economies
Sunday, October 17, 2010
BURSA, İZMİR, KOCAELİ - Anatolia News Agency
Turkey’s largest-ever highway project, which will link Istanbul to İzmir, will reduce travel time to three hours from 6.5 hours. The highway is planned to be completed in seven years. Cities such as Kocaeli, Bursa, Balıkesir and İzmir, which are on the route of the highway, will experience a boom in exports, tourism, employment and social life
The $11 billion project will include the world's second-longest suspension bridge, to be built over the Gulf of İzmit. The bridge will be 3,000 meters long. Hürriyet photo
Reducing the travel time between Istanbul and İzmir – two of Turkey’s biggest cities – to three hours, the Gebze-Orhangazi-İzmir highway, to be completed in 2017, will create huge changes in the economic and social life of a number of cities.
As the project links İzmir to both Istanbul and Europe, it will have a positive impact on İzmir’s economic and social development, according to Ekrem Demirtaş, board chairman of the İzmir Chamber of Commerce.
The Turkish government signed a build-operate-transfer deal on Sept. 27 this year with a consortium of six construction companies to carry out the country's largest-ever highway project. The $11-billion-project will include the world's second-longest suspension bridge, to be built over the Gulf of İzmit. The bridge will be 3,000 meters long.
İzmir has been a “dead-end street” for many years, according to Demirtaş, who said that with the construction of the highway, the city would complete its “highway, railway and marine transport” triangle. “Thanks to this project, transportation to İzmir will become easier. It will contribute to the city’s tourism and trade relations,” Demirtaş said.
If the construction begins concurrently from Istanbul and İzmir, the employment rate in İzmir will increase, mainly in the construction sector, according to Demirtaş. “Thanks to this project, transportation costs will decline, businesspeople from İzmir will easily reach Istanbul and Europe while the city will receive much more investment and tourists.”
Realizing potential in tourism
According to Demirtaş, if the travel time between Istanbul and İzmir is slashed from its current 6.5 hours, İzmir will be able to reach its annual tourism targets. “Our tourism centers, such as Çeşme, Seferihisar, Foça, Dikili and Bergama, will attract more tourists,” he said.
The İzmir-Gebze highway will contribute greatly to the social, cultural and economic life of cities on the route of the project, according to Mustafa Türkmenoğlu, coordinator of the Aegean Exporters Union.
Agricultural exports have a big share in the Aegean region’s total exports, Türkmenoğlu said. “This highway will provide many advantages to our exporters. The taste and quality of agricultural products will be protected and the costs will decline. Strong logistics is a must for exports,” he said.
Difficulties due to inadequate land links between Turkey’s large cities will come to an end with the project, according to Ender Yorgancılar, board chairman of the Aegean Region Chamber of Commerce. As well as connecting two industrial cities, the highway will also link economies of the Aegean region and the Marmara region, Yorgancılar said.
“İzmir has the potential to become an important logistics center thanks to its port,” said Yorgancılar, adding that road transportation is of crucial importance in Turkey. “This new highway project will pave the way for a new production and trade model.”
Increased immigration a problem
The travel time between Istanbul and Bursa, another industrial western city, will be between 60-90 minutes when the highway is completed. It will also reduce the travel time between Bursa and İzmir to around 150 minutes, according to Necati Şahin, head of Bursa branch of the Chamber of Civil Engineers. “Besides these positive aspects of the project, however, it will also increase migration to Bursa. The city will become the backyard of Istanbul,” Şahin said.
According to data from the Transportation Ministry, a total of seven construction sites will be built during a 20-month period and the project will indirectly provide jobs for some 50,000 people. Speaking to Anatolia news agency, Nail Çiler, board chairman of the Gebze Chamber of Commerce, said the one-hour İzmit Gulf passage would be reduced to just six minutes. “The traffic density of the gulf will decline by 30 percent. People will gain time and reduce fuel consumption,” Çiler said.
The Marmaray Project, a rail transport project in Istanbul that starts from the Gebze district in Kocaeli province, the “Informatics Valley” project to be built in Kocaeli and the giant highway project have all increased the importance of the region, according to Çiler.
Does anyone care that this bridge will be spanning the most active and deadly geological fault line in this hemisphere?
Auriom a écrit:Quelques nouvelles de Turquie, où pas mal de projets sont dans les cartons :
- le troisième pont sur le Bosphore, en projet depuis des lustres, serait aux dernières nouvelles plus excentré que prévu, dans le cadre d'un vrai troisième contournement d'Istanbul ;
"econostrum a écrit:TURQUIE. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) prête 115 M€ pour la construction d’un tunnel routier sous le détroit du Bosphore.
Baptisé Eurasie et d’une longueur sous-marine de 5,4 km, le tunnel, construit et exploité par le consortium turco-coréen ATAS, doit relier en 2017 les parties européenne et asiatique d’Istanbul.
Son coût s’élève à 1,07 mrd €, dont 267 M€ prêtés par la Banque européenne d’investissement (BEI).
jml13 a écrit:Ca fera combien de liens routiers à travers le Bosphore ?
Le Monde a écrit:A Istanbul, un tunnel relie l’Europe à l’Asie
L’autoroute à deux étages destinée à désengorger la ville a été inaugurée mardi par le président turc Recep Tayyip Erdogan.
M le magazine du Monde | 20.12.2016 à 10h16 • Mis à jour le 20.12.2016 à 15h39 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Sur les 5,4 kilomètres du tunnel, 3,4 km sont creusés à 110 mètres de profondeur, sous le Bosphore.
Fini les embouteillages et les heures d’attente sur les ponts d’Istanbul pour passer de la partie européenne du pays au côté asiatique. A partir du 20 décembre, circuler en voiture d’une rive à l’autre sera un jeu d’enfant grâce à l’inauguration d’un tunnel de 5,4 kilomètres, dont 3,4 à 110 mètres de profondeur sous la mer de Marmara, comportant une autoroute à deux étages. Alors qu’il fallait jadis une heure trente pour se rendre en voiture de Kazliçesme (côté européen) à Göztepe (côté asiatique), le trajet s’effectuera désormais en quinze minutes. Kemal Burcu, un consultant économique qui vit non loin de Göztepe, se rend chaque jour en voiture à Taksim, au centre d’Istanbul. Il est séduit par le gain de temps, mais s’inquiète du prix du péage : « On parle de 15 livres turques [environ 4 euros] pour un aller simple. Si c’est le cas, c’est bien trop cher, je devrai renoncer. »
Fruit d’un partenariat public-privé turco-coréen, l’autoroute est exceptionnelle aussi par son coût : 800 millions d’euros. Intégrée aux lignes actuelles de métro et aux voies routières, elle devrait voir passer 70 000 véhicules par jour. De quoi désengorger la circulation automobile à Istanbul, ville de 15 millions d’habitants congestionnée par les embouteillages. En construction depuis 2011, le tunnel, baptisé Eurasia, a été achevé début octobre 2016. Son asphalte a ensuite été testé par le président Recep Tayyip Erdogan en personne, premier à emprunter le nouvel ouvrage, le 8 octobre, au volant de sa voiture, au côté de son premier ministre Binali Yildirim.
Des travaux pharaoniques malgré l’insécurité
Les grands travaux d’infrastructures sont la marque de fabrique des islamo-conservateurs au pouvoir depuis 2002 en Turquie. Appelés « projets fous », ils concernent surtout Istanbul, la ville natale du président, celle qui servit par la suite de tremplin à sa carrière politique, entamée en mars 1994 en tant que maire.
L’inauguration en grande pompe du tunnel Eurasia, prévue le 20 décembre, devrait mettre un peu de baume au cœur des Stambouliotes, affectés par le double attentat suicide survenu le 10 décembre dans le quartier de Besiktas (44 morts) et que la baisse ininterrompue de la livre turque incite à la morosité. Minée par l’insécurité (61 attentats depuis 2015), fragilisée économiquement, instable politiquement (tentative de putsch du 15 juillet), la Turquie a malgré tout mené tambour battant les travaux pharaoniques lancés par le président Erdogan.
En 2013, le chef d’Etat avait inauguré le tunnel ferroviaire Marmaray, long de 14 km (dont 1,4 sous le Bosphore). Le 26 août 2016, il avait coupé le ruban du troisième et nouveau pont érigé sur le Bosphore, Yavuz Sultan Selim. Conçu par le Français Michel Virlogeux, cet ouvrage gigantesque comporte deux fois quatre voies pour la circulation, et deux voies ferrées. « Turquie, sois fière de ta puissance », disait la publicité qui tournait en boucle sur les chaînes de télévision. « Pourquoi ne nous supportent-ils pas ? Pourquoi sont-ils jaloux de nous ? Justement à cause de tout cela », avait, le jour de l’inauguration, déclaré l’homme fort de la Turquie à propos de ses partenaires occidentaux.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-moyen-format/ar ... 2ggbMoB.99
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