Olympia Odos, société concessionnaire menée par VINCI Concessions (...), vient de conclure auprès d'un consortium de 19 banques, le montage financier du contrat de concession de l'autoroute Athènes-Corinthe-Patras-Tsakona, le plus important remporté à l'international par le groupe VINCI.
Le financement bancaire mis en place, s'ajoutant à l'apport en fonds propres des associés du groupement et à une subvention de l'Etat grec, représente un montant total de 1,6 milliard d'euros (...).
Le projet consiste à assurer le financement, la construction et la rénovation ainsi que l'exploitation pendant 30 ans des 365 kilomètres d'autoroutes à péage reliant Athènes à Tsakona, dans le sud-ouest du Péloponnèse, via Corinthe et Patras, soit 82 kilomètres d'autoroute existante, 120 kilomètres à rénover et à élargir ainsi que 163 kilomètres à construire sur une durée de 6 ans. Il inclut la construction de 19 kilomètres de tunnels, de plus de 400 ouvrages d'art ( construire ou à reprendre) et d'une vingtaine de nouveaux échangeurs. Les travaux seront réalisés par un groupement comprenant notamment VINCI Construction Grands Projets associé à ses partenaires allemands et grecs. Le coût total du projet s'élève à 2,8 milliards d'euros. La concession a été mise en vigueur le 4 août 2008.
VINCI Concessions est désormais concessionnaire en Grèce de près de 600 kilomètres de voies à péage. Outre Athènes-Tsakona, VINCI est leader du pont de Rion-Antirion (NDLR près de Patras), qui compte quatre années complètes d'exploitation, et participe au projet de l'autoroute Maliakos-Kleidi, section nord de l'autoroute Athènes-Thessalonique.
jml13 a écrit:Olympia Odos, société concessionnaire menée par VINCI Concessions (...), vient de conclure auprès d'un consortium de 19 banques, le montage financier du contrat de concession de l'autoroute Athènes-Corinthe-Patras-Tsakona, le plus important remporté à l'international par le groupe VINCI.
Le financement bancaire mis en place, s'ajoutant à l'apport en fonds propres des associés du groupement et à une subvention de l'Etat grec, représente un montant total de 1,6 milliard d'euros (...).
Le projet consiste à assurer le financement, la construction et la rénovation ainsi que l'exploitation pendant 30 ans des 365 kilomètres d'autoroutes à péage reliant Athènes à Tsakona, dans le sud-ouest du Péloponnèse, via Corinthe et Patras, soit 82 kilomètres d'autoroute existante, 120 kilomètres à rénover et à élargir ainsi que 163 kilomètres à construire sur une durée de 6 ans. Il inclut la construction de 19 kilomètres de tunnels, de plus de 400 ouvrages d'art ( construire ou à reprendre) et d'une vingtaine de nouveaux échangeurs. Les travaux seront réalisés par un groupement comprenant notamment VINCI Construction Grands Projets associé à ses partenaires allemands et grecs. Le coût total du projet s'élève à 2,8 milliards d'euros. La concession a été mise en vigueur le 4 août 2008.
VINCI Concessions est désormais concessionnaire en Grèce de près de 600 kilomètres de voies à péage. Outre Athènes-Tsakona, VINCI est leader du pont de Rion-Antirion (NDLR près de Patras), qui compte quatre années complètes d'exploitation, et participe au projet de l'autoroute Maliakos-Kleidi, section nord de l'autoroute Athènes-Thessalonique.
Frédéric SAVIN a écrit::shock: Il arrive encore à investir 1,6 G€, l'Etat Grec? (Remarque: c'est pour la bonne cause)
The construction works of the new sections of the Korinthos-Patra motorway are in progress in all the areas that have been delivered by the Greek State, with the construction activity concentrating mainly on big structures, like tunnels, bridges, overpasses and underpasses and anti-flood structures as well as widening works of the existing road as the new motorway mainly follows the existing alignment.
The geological conditions, the geotechnical difficulties and the environmental conditions in the Korinthos-Patra section, as well as the requirements of the modern standards of the motorway alignment with sufficient geometric characteristics require, on many occasions, the construction of a great number of tunnels.
Today, more than 16 km of tunnels from Korinthos to Patra are under construction. The main geological formations through which the tunnels are excavated are marls, loose conglomerate stones, loose sandstones and limestone. So far, no special technical difficulties in the construction of the tunnels have been detected and the construction teams are progressing at an impressive speed. The new tunnels constructed in Derveni, Mavra Litharia, Akrata, Platanos and Panagopoula will cut down distances, reduce noise and atmospheric pollution and will offer the traveler more safety and comfort.
super5 a écrit:Voici un reportage diffusé ce midi (27/06) au 13h d'Antenne 2 ( http://jt.france2.fr/13h/ ) (minute : 12'25) sur le mouvement "Je ne paye pas".
Comment rentabiliser les autoroutes grecques si même les employés sont complices en levant les barrières ?
super5 a écrit:les autoroutes grecques ne seraient pas bien entretenues
G.E. a écrit:Il est quand même remarquable que les grecs n'aient pas réussi à boucler l'autoroute du littoral sur les quelques kilomètres manquants au Nord de Larisa. C'est une section à péage qui passe dans une vallée étroite !
Jean Quatremer a écrit:Si, depuis 1988, l’Union lui a versé l’équivalent de 3 à 4 % du PIB grec par an, ce qui est énorme, une bonne partie a été détournée : ainsi, l’autoroute Athènes-Thessalonique, qui n’est toujours pas terminée plus de trente ans après le début des travaux, a dû être financée deux ou trois fois au minimum grâce aux fonds européens… C’est même devenu une plaisanterie en Grèce, c’est dire. De même, l’autoroute, pourtant stratégique, Athènes-Patras (un port majeur), n’existe toujours pas à partir de Corinthe. En revanche, des bouts d’autoroutes surréalistes ont été construits ici ou là, on imagine pour faire plaisir à quelques caciques locaux.
[...]
Plus grave : l’argent européen a surtout servi à soutenir la consommation au lieu d’être investi dans des travaux d’infrastructures, la recherche (la Grèce est lanterne rouge de l’Union dans l’investissement public et privé dans ce secteur stratégique) ou l’éducation afin de préparer la croissance de demain.
super5 a écrit:Sous-entendu : l'argent de l'Europe a été détourné à droite et à gauche, pour s'acheter de belles voitures allemandes ...
eomer a écrit:super5 a écrit:Sous-entendu : l'argent de l'Europe a été détourné à droite et à gauche, pour s'acheter de belles voitures allemandes ...
Finallement, la petite phrase de DSK (qui ne faisait que traduire en terme inteligible l'opinion des principaux dirigeants Européens) "les Grecs truandent dans tous les domaines" s'avère finalement assez légère par rapport à la réalité du terrain.
La Croix a écrit:Le mouvement « Je ne paie pas » gagne du terrain en Grèce
Il y a deux ans, des usagers ont refusé de payer le péage de routes privatisées.
Le mouvement fait tache d’huile dans le contexte de la crise.
Fotis est ravi. Le mouvement des « Je ne paie pas », auquel il consacre toutes ses fins de semaine depuis deux ans, a réussi à faire plier le gouvernement grec.
Mieux, les grands argentiers de la Banque centrale européenne, du Fonds monétaire international et de l’Union européenne comptent désormais avec les résultats des actions des « sinagonistes » (« camarades de combat »), comme s’appellent entre eux ces activistes.
Alors que le gouvernement Papandréou a annoncé vouloir encaisser 2,5 milliards d’euros de recettes avec une nouvelle taxe immobilière, les bailleurs de fonds du pays misent sur à peine 1 milliard, à cause des… « Je ne paie pas ».
En compensation, la fameuse Troïka exige cependant de nouvelles mesures d’austérité. « Ça, c’est moins drôle, soupire Fotis, mais quand on a commencé notre résistance, on n’en espérait pas tant. »
Opérations coup de poing
Malgré une calvitie confirmée et un âge plus proche des 60 ans que des 20, Fotis est le plus dynamique et l’un des plus virulents animateurs du mouvement. Dans les opérations coup de poing pour l’ouverture des péages un peu partout le week-end, c’est lui qui entraîne les autres. Il monte au créneau avec son mégaphone : « On ne paie pas, levez les barrières et circulez librement. » Aucun péage ne lui résiste.
Manque à gagner pour les entreprises concessionnaires des autoroutes : environ 500 000 € par week-end. Elles se sont plaintes auprès du gouvernement socialiste qui a répliqué par une loi punissant sévèrement ce type de comportement, mais cela n’a fait qu’attiser la colère des militants.
Le mouvement a démarré lorsque des « autoroutes », notamment entre Athènes et Patras, ont été reprises par des concessionnaires privés il y a un peu plus de deux ans – et rendues payantes. Or, certaines portions sont les seules voies disponibles – et ne sont pas à plusieurs voies comme de vraies autoroutes.
« Pour aller voir mes parents ou mes grands-parents, je n’ai pas le choix. Je dois payer dans les 5 €, sans compter l’essence, souligne Ilias Papadopoulos. Au bout du compte, cela me coûte 150 € par mois. »
Mouvement lancé
« On est comme assiégés, renchérit sa mère Maria, véritable pasionaria du mouvement. On dit que nous sommes des “tsabtsides” (« tire-au-flanc qui ne veulent pas payer »), mais ce n’est pas vrai : ces routes ont déjà été payées par nos pères, nos grands-pères et nos impôts. On ne va pas les payer une seconde fois. Et puis, il n’y a pas que les routes ! On refuse de payer cette crise. On refuse le ticket modérateur dans les hôpitaux : ils prennent déjà 30 % de nos salaires pour la Sécu, ça suffit ! »
Pour tenter de calmer le jeu, le gouvernement a proposé de lever les péages aux alentours d’Athènes, mais le mouvement était lancé. « Ils ont peur que les gens élargissent leur “Je ne paie pas” à l’électricité, aux impôts…, alors ils multiplient les mesures d’intimidation, mais on a plus de 25 000 membres dans tout le pays », souligne Ilias. Un chiffre invérifiable.
« Les gens adhèrent tous les jours. Car ces actions, c’est quelque chose qu’ils peuvent faire seuls : ils peuvent seuls lever la barre des péages, ils peuvent seuls refuser de payer à l’hôpital… Les médecins nous soutiennent dans la plupart des cas, même les contrôleurs dans le métro ferment de plus en plus souvent les yeux ! »
Etendard
Mercredi 21 septembre, les « Je ne paie pas » devaient s’attaquer aux locaux de la DEH, l’EDF grecque, chargée de percevoir la nouvelle taxe immobilière (4 € par mètre carré et par an), en lieu et place du service des impôts, très inefficace.
Les syndicalistes sont de leur côté : les ministères grecs doivent 185 millions d’euros à la DEH, soit plus de la moitié de sa dette. Un détail que le gouvernement préfère ne pas se rappeler.
« Nous serons là pour leur rafraîchir la mémoire », tonne Fotis, qui déjà prépare son « tee-shirt de bataille », comme il l’appelle, un Che Guevara rouge et noir avec le slogan « Je ne paie pas » en toutes lettres. « C’est mon étendard, dit-il en riant, qui m’aime me suive. »
jml13 a écrit:Quand les patrons vont commencer à dire eux aussi "je ne paie pas" (les salaires), je me demande où ira ce pays...
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