Dernier week-end sans voitures pour le tronçon qui passe sous le rond-point de l'Atlantique. Il devrait ouvrir mardi matin.
Pour aller à Nantes ou aux Sables-d'Olonne, on passera désormais sous le rond-point de l'Atlantique. De quoi améliorer le trafic.
Questions-réponses
Qu'est-ce qui ouvre ?
Mardi, en fin de matinée, les automobilistes pourront passer sous le rond-point de l'Atlantique : c'est un tronçon d'un peu plus d'un kilomètre, en 2 X 2 voies, qui sera accessible. Ce tronçon est la première partie du futur contournement nord, prévu pour fluidifier la circulation autour de La Roche-sur-Yon. Les travaux avaient démarré début 2008. Au final, la nouvelle voie express, destinée à remplacer l'ancienne rocade nord, mesurera 8 km. Elle rejoindra, à l'est comme à l'ouest, le contournement sud, du rond-point de la Landette à la route de Cholet.
Pour qui ?
L'ouverture du premier tronçon va intéresser les automobilistes qui roulent en direction des Sables-d'Olonne ou en direction de Nantes-Cholet. Elle leur fera gagner du temps. La circulation sur le rond-point de l'Atlantique en sera bien diminuée.
Un point noir qui saute
La circulation sur le rond-point de l'Atlantique est réputée infernale. L'ouverture du premier tronçon devrait la soulager : les véhicules qui rejoignent ou partent de la côte pourront filer sans participer au ralentissement de la circulation, dans le goulot d'étranglement qu'était devenu le rond-point.
Et ensuite ?
Différentes options sont à l'étude. Ce qui est sûr, c'est que le contournement nécessite l'aménagement de deux autres rond-points : celui de Bernard-Palissy (route de Nantes, également appelé rond-point des Etablières) et celui de Napoléon-Vendée (route de La Ferrière).
Combien ça coûte ?
Inauguré hier soir, ce tronçon et le giratoire ont coûté 7,5 millions d'euros. «
C'est un financement supporté à 100 % par le conseil général, qui profite aux Yonnais et à toute la Vendée », salue Pierre Regnault (PS). Le maire de La Roche, conseiller général de La Roche nord, et le président du conseil général Philippe de Villiers (MPF), profitent de l'occasion pour afficher leur volonté de travailler en commun sur un certain nombre de dossiers, dont le désenclavement routier.
« En cette période de crise, où les collectivités locales s'inquiètent de perdre la taxe professionnelle, il faut être solidaire », ont-ils dit en substance. Des inquiétudes qui jettent un flou sur les délais de réalisation de la totalité du contournement... Le projet initial prévoyait une livraison entre 2012 et 2015, pour un coût total de 50 millions d'euros.
Claire HAUBRY.
Ouest-France
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