le site indiqué par Basco a écrit:Dans les Pyrénées Atlantiques, les conducteurs seniors (65 ans et plus) sont plus touchés par les accidents mortels que la moyenne nationale.
Indicateur d'accidentologie locale : 1,27
Entre 2004 et 2008, le département des Pyrénées Atlantiques affiche un risque de tués global important avec 27% de morts "en trop" par rapport à la moyenne française.
Contexte
Le département des Pyrénées-Atlantiques présente une densité de population 1,4 fois moins élevée que la moyenne française. A l'image des Alpes-Maritimes, le nombre de personnes tuées en agglomération entre 2004 et 2008 a été plus important que la moyenne nationale, avec 25,5% des cas contre 18,8% en France.
Samib a écrit:La Bretagne n'a même pas d'autoroutes, plein de VE certes mais pas de 2*3 ou presque, pas mal de PL, des bretelles pas toujours sécurisées donc des gens en contre sens parfois... et pourtant pas plus de risque d'après cet indice. Ca voudrait dire qu'il y a souci de comportement peut être.
super5 a écrit:D'après ces stats, il serait plus dangereux de circuler sur une autoroute dans le Loiret (et la région Centre) que sur une autre autoroute ailleurs dans le pays
Somnolence au volant : une étude choc à l'approche des vacances
Au volant, on peut somnoler sans s'en rendre compte, révèle une expérience menée par l'Argus de l'automobile, en collaboration avec un centre médical. Jusqu'à 11 minutes sur un trajet Paris-Nice. Avec bien sûr des risques d'accidents accrus...
Vous est-il déjà arrivé de traverser la France au volant sans vous arrêter une seule fois ? Si c'est le cas, l'étude menée par l'Argus de l'automobile, en collaboration avec un centre médical spécialisé, risque de vous donner un frisson d'angoisse rétrospective. Et pourrait vous inciter à faire davantage de pauses lors des longs trajets, allant bien au-delà de la fameuse règle des "pas plus de deux heures d'affilée au volant". Publiée en plein mois de juin, avant les grandes migrations estivales, elle révèle qu'un conducteur peut littéralement "s'endormir" au volant sans s'en rendre compte pendant de courtes périodes, allant jusqu'à deux minutes trente.
Ainsi, le reporter du journal l'Argus qui s'est prêté à cette expérience a somnolé pendant un total de 11 minutes au volant sans s'en apercevoir lors d'un trajet Paris-Nice (soit 930 km). Bien qu'il ait respecté toutes les recommandations d'usage pour lutter contre la somnolence au volant (pause toutes les deux heures, respect des limites de vitesses, déjeuner léger, etc.), le conducteur a parcouru un total de 24 km, à une vitesse moyenne de 130 km/h, en état de somnolence.
Réflexes ralentis et dangers accrus
Lundi 21 juin, veille de son départ, l'automobiliste s'est rendu au Centre médical veille-sommeil à Paris pour se faire équiper de 15 électrodes reliées à un boîtier permettant d'enregistrer ses gestes et ses différents états (éveil, somnolence), explique le magazine. Après avoir passé une très bonne nuit, il a pris la route pour Nice ainsi équipé.
Durant son trajet, le conducteur a indiqué avoir ressenti la fatigue à plusieurs reprises, sans toutefois que ces pics de fatigue correspondent aux périodes de somnolence révélées par les capteurs. Au total, les périodes de somnolence enregistrées entre Paris et Nice se sont réparties en huit séries variant entre 30 secondes et deux minutes trente, selon l'Argus.
Commentant les résultats de cette expérience, l'Argus rappelle que la somnolence au volant est la première cause d'accident sur les autoroutes (1 sur 3) devant l'alcool (1 sur 6) et la vitesse (1 sur 10). Conduire en état de somnolence peut allonger le temps de réaction du conducteur de 650 millisecondes, précise-t-il. Ainsi, à une vitesse de 130 km/h, cela équivaut à 23 mètres parcourus.
Bien qu'il ait respecté toutes les recommandations d'usage pour lutter contre la somnolence au volant ([...], respect des limites de vitesses, [...])
hh35 a écrit:Non la somnolence est réellement dangereuse, il suffit de qqch d'imprévu qui arrive pile durant cet état de "zombie" : obstacle, coup de frein etc et tu vas mettre 3* plus de temps qu'il n'en faudrait pour réagir...
Effectivement, rouler vite fait que sous l'effet de l'attention accrue, de l'adrénaline parfois, on n'est pas soumis au risque de somnolence. Mais bon ça n'enlève en rien le risque inhérent à la vitesse en elle même
Dix conseils pour survivre sur l'autoroute
Il y a cette vieille légende des 15 minutes de survie sur l'autoroute. Le quart d'heure nécessaire à un piéton pour passer de vie à trépas. Le fantasme serait né d'une étude effectuée sur une autoroute (sans bande d'arrêt d'urgence) de Los Angeles. En France, pas d'étude précise sur le sujet. Alors, on respire pour les éventuels cobayes et on prend tout de même ses précautions.
• En cas de panne
1. On allume ses feux de détresse et on se gare sur la bande d'arrêt d'urgence.
2. On enfile son gilet de sécurité.
3. On sort du véhicule par le côté passager.
4. On se met à l'abri derrière la glissière de sécurité.
5. Prévenir les secours, si possible depuis une borne d'appel qui permet d'être immédiatement localisé. Sinon, composer le 112.
6. Sur autoroute (et sur autoroute seulement), on ne dépose surtout pas son triangle. La prise de risque est trop grande pour un jeu qui n'en vaut pas la chandelle. Votre triangle risque fort de s'envoler au premier passage de poids lourd.
7. Après avoir prévenu les secours, rejoignez votre véhicule et attendez derrière la glissière de sécurité. En cas d'absence de glissière, rejoignez un point haut.
• Pour éviter l'accident
8. Le manque de vigilance est la première cause d'accident sur autoroute. D'où l'importance de faire une pause toutes les deux heures au moment des clignements de paupières.
9. La nuque raide, les yeux qui piquent sont des signes de fatigue. Là encore, l'heure est à la pause.
10. Lors de la pause, oubliez le café sans bouger. Il est bon de se dégourdir les jambes, voire de faire une sieste de 10 à 20 minutes. Un avant-goût des vacances... en somme.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité