jml13 a écrit:Le coût de l'itinéraire Berre-Cadarache doit représenter 0,01 % du coût global du projet, et il y avait déjà à Cadarache un centre de recherches nucléaires important. Et puis, c'est en France ! Demande aux habitants de Manosque s'ils préfèreraient que ce soit en Espagne.
Bugsss a écrit:Par contre, faut pas que ca pète, car vu des hauteurs de Manosque, le champignon serait pas loin
padawan53 a écrit:Comment un réacteur de fusion nucléaire pourrait-il "péter" ?
Quant aux séismes, no comment, bien sûr que çà a été pris en compte... De plus, Cadarache se situe dans un zone "d'activité sismique modérée".
Quant aux convois, seuls les convois "tests" passeront en 2011, les vrais passeront en 2012
super5 a écrit:La fusion est une technique utilisée pour les bombes thermonucléaires.
Admirez au passage l'ortografe de défit , surtout dans un sous-titre, ça fait tache !LaProvence.com a écrit:Itinéraire Iter : les premiers tests auront lieu cet automne
Rien ne sera laissé au hasard
Livré en temps et en heure, l'itinéraire Iter attend. Plus de 100 kilomètres de routes et de pistes, spécialement aménagées ou construites pour accueillir, pendant 5 ans, des convois hors norme. Les composants les plus lourds atteindront en effet les 600 tonnes et se déplaceront sur des plateformes autopropulsées (c'est-à-dire guidées par un chauffeur à terre) pesant elles-mêmes 300 tonnes. Sans oublier certains morceaux hauts de 11 mètres et d'autres dépassant les 9 mètres de large. Et on en dénombre aujourd'hui au moins 200 de ce type.
Les premiers tests techniques, programmés pour cet automne
Prêt depuis bientôt deux ans, l'itinéraire va devoir subir un sérieux lifting. "Une remise à niveau qui devra démarrer au printemps, afin que tout soit prêt pour la fin de l'été. Elle concernera notamment les pistes, où l'on sait que des ornières se sont créées", détaille Pierre-Marie Delplanque, directeur délégué au CEA et responsable de la cellule de coordination de l'itinéraire de transport Iter au sein de l'Agence Iter France. Dans le même temps, le transporteur, dont le nom a été officialisé hier, devra préparer la maquette utilisée pour la première série de tests techniques. Programmés à l'automne, ils devront permettre de vérifier tous les calculs de résistance qui ont prévalu en amont. "Concrètement, il s'agira d'instrumenter chaque ouvrage d'art avec une batterie de capteurs avant de faire passer la maquette. Entre l'instrumentation et la répétition de passages, on sera forcément sur un temps beaucoup plus long que pour les vrais convois."
"Le principe : se mettre dans des situations extrêmes d'un bout à l'autre du parcours"
Cette maquette, qui sera sans doute placée sur une plateforme autotractée, devrait constituer un convoi dépassant les 700 tonnes, proche des 11 mètres de haut et 9 de large. "Le principe étant de se mettre dans des situations extrêmes d'un bout à l'autre du parcours", continue Pierre-Marie Delplanque. L'assemblage de la maquette devrait donc être réalisé sur la zone de stockage spécialement mise à disposition à Fos (une aire de 10 000 m2). Ce qui signifie que ces premiers tests démarreront sur le quai des Thélines, là où les barges devront prendre en charge les composants, avant de les emmener jusqu'à Berre afin de prendre la fameuse route. Il s'agira ensuite de faire vite et bien. Car ces analyses, aussi pointues et exhaustives soient-elles, devront créer le moins de nuisances possibles au niveau de la circulation routière. Il est donc fort possible qu'entre deux séries de tests, le plus souvent réalisés de nuit, la fameuse maquette soit stockée provisoirement sur des aires spécifiques.
Un défit quotidien pendant 5 ans
Composée essentiellement de containers, elle ne devrait pas passer inaperçue. Un second test, tout aussi spectaculaire, aura lieu un an plus tard, dans les conditions réelles. Concrètement, il s'agira cette fois de respecter l'intégralité du cahier des charges et de faire "comme si" il s'agissait du premier composant d'Iter. Tout sera alors prêt pour passer de la théorie à la réalité, début 2014. Pendant 5 ans, le défi quotidien sera alors de faire coïncider les calendriers avec, d'un côté, des besoins en terme de construction; de l'autre des impératifs en terme de livraison. Iter Organization devra en effet pouvoir disposer de chacun des éléments du tokamak en temps et en heure afin que l'assemblage se déroule comme prévu. Si possible sans avoir à stocker les composants déjà prêts (très imposants mais également d'un très haut niveau technologique) trop longtemps sur la plateforme.
Le premier plasma, annoncé pour fin 2020
Ce qui signifie donc que chacun de ces éléments, en provenance d'un des pays membres du projet, devra être construit et acheminé au bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard. Sans oublier les composants pour lesquels les appels d'offres n'ont pas encore été passés. Entre gigantesque puzzle et casse-tête international, le premier plasma pourra alors voir le jour. Il est actuellement annoncé pour la fin de l'année 2020.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans La Provence d'aujourd'hui (édition Aix)
Damien FROSSARD
juju a écrit:Eh ben, cette route va pouvoir être refaite dès qu'un 700 tonnes est passé (quand on voit l'état de la route au bout de quelques milliers de tonnes supportés au out d'un an, alors quand on y rajoute un 700 tonnes qui roule bien lentement (car télécommandé depuis le sol) à 3 km/h, j'ose pas imaginer l'état de la route...
l'itinéraire va devoir subir un sérieux lifting. "Une remise à niveau qui devra démarrer au printemps, afin que tout soit prêt pour la fin de l'été. Elle concernera notamment les pistes, où l'on sait que des ornières se sont créées
juju a écrit:Eh ben, cette route va pouvoir être refaite dès qu'un 700 tonnes est passé (quand on voit l'état de la route au bout de quelques milliers de tonnes supportés au out d'un an, alors quand on y rajoute un 700 tonnes qui roule bien lentement (car télécommandé depuis le sol) à 3 km/h, j'ose pas imaginer l'état de la route...
MéridienMag a écrit:... la route de la fusion, qui va être testée du 16 au 20 septembre de 22 heures à 5 heures du matin.
104 km de routes et de pistes ont été spécialement aménagés entre Berre l’Étang et Cadarache dans les Bouches-du-Rhône afin de transporter les éléments du futur réacteur d’ITER, construits par chacun des pays membres. La route de la fusion, qui traversera 16 communes des Bouches-du-Rhône, a été dimensionnée pour que la remorque autopropulsée spécialement conçue par le groupe Daher (qui a obtenu le contrat global de transport et logistique des éléments du tokamak) puisse assurer le transport d’un convoi dont les dimensions totales pourront atteindre 33 mètres de long, 11 m de haut, 9 m de large et 800 tonnes.
La remorque autopropulsée sera chargée avec 360 blocs de béton et passera trois fois sur chacun des ouvrages. 260 kilomètres de déviations vont être mis en place et 41 communes seront concernées dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var.
Les convois réels mettront, eux, entre une et trois nuits, pour relier Berre à Cadarache, en fonction de leur gabarit. Plusieurs milliers de composants sont attendus sur le site dans les années à venir. Le premier convoi XXL est d’ores et déjà programmé pour le mois de juin 2014, en provenance des États-Unis.
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