Vinci Autoroutes a écrit:A50 : UNE VOIE SUPPLÉMENTAIRE ENTRE BANDOL ET LA CIOTAT
Après 23 mois de travaux, la section Bandol-La Ciotat de l’A50 est ouverte à la circulation sur 2x3 voies, soit une voie supplémentaire dans chaque sens sur 21 kilomètres : un confort et une sécurité accrus pour les quelques 40 000 utilisateurs quotidiens.
Inscrite dans le contrat de plan, l’opération d’élargissement de l’A50 d’une voie dans chaque sens a été rendue nécessaire par l’accroissement du trafic dans cette zone péri-urbaine. Les travaux, qui ont débuté en janvier 2011, se sont déroulés sous circulation, hormis quelques phases très spécifiques qui ont nécessité des fermetures ponctuelles nocturnes d’échangeurs.
Les travaux ont permis d’améliorer la qualité environnementale de cette section, avec un effort particulier en matière de protection acoustiques (3500m de murs anti-bruit et 500 insonorisations de façade). Dix-neuf ouvrages de protection des eaux sont répartis de part et d’autre de la chaussée, et 4 zones de captage d’eaux potables ont été protégées d’éventuels déversements accidentels.
La voie ferrée qui longe le tracé autoroutier a également été protégée d’intrusions de véhicules par des dispositifs de sécurité renforcés.
L’ensemble des travaux représente un investissement de 90M€, financé à 100% par Escota (VINCI Autoroutes).
jml13 a écrit:Tu m'expliqueras où tu mettrais une barrière sur la courte portion de l'A50 au sud d'Aubagne. Prends la superficie de celle de la Ciotat, voire plus car à cet endroit le trafic est plus important, et reporte là à cet endroit, tu verras la facilité... Il faudrait aussi équiper les diffuseurs d'Aubagne-Est qui sont TRÈS fréquentés. Bref, même pas en rêve ! Et, de plus, pour un intérêt réduit car la part de trafic à subir les 2 barrières est relativement peu importante au regard des trafics de/vers Aubagne et Marseille. Sans compter que les sorties de Carnoux, Aubagne-Est et la Bédoule, sans barrières depuis 40 ans, en verraient fleurir. On est certes sur des sections concédées mais je doute que les habitants qui les empruntent depuis tout ce temps accepteraient d'avoir un péage ! Pire ! 2 barrières pour leur faire perdre du temps !
Oui, bien sûr, je sais, mais dans ce cas je ne vois pas bien les économies pour Escota... et je vois la perte de temps pour les usagers.Bugsss a écrit:1) pour les échangeurs gratuits, rien n'empeche les barrières de péage, mais que le ticket E/S reste gratuit pour les trajets qui le sont actuellement, et ceux qui le sont pas, à longue distance payable, bien entendu
Ce n'est pas à l'Est d'Aubagne que l'on prévoit de passer à 2x3 voies mais de Reiraille (A520) à Châteauneuf-le-Rouge (A8)Bugsss a écrit:2) subir une barrière de péage vers Marseille et ralentissement induis ? Oui pour les habitants d'Aubagne Est et Carnoux mais ca serait les seuls.
Pour l'axe Toulon/Marseille, c'est du pareil au même avec celui de la Ciotat, qui serait supprimé
Pour l'axe Auriol /Marseille, idem car celui d'Aubagne nord serait supprimé
L'axe Toulon/Aix est certes le moins fréquenté, mais reste conséquent. C'est pas pour rien que l'A52 est projetée à 2x3 voies. C'est que le trafic le justifie.
C'est même bouillant, en fait on discute pour rien, c'est impossible...Bugsss a écrit:3) après, question place, tu as entièrement raison. C'est chaud
L’enquête publique se déroule en mairies de Sanary et d’Ollioules du 9 septembre au 10 octobre.
En tout état de cause, une ouverture avant fin 2016 ou début 2017 ne semble pas réaliste.
Var Matin a écrit:
Échangeur Ollioules-Sanary: avis favorable… malgré le péage
Publié le lundi 25 novembre 2013 à 09h45 - 6
Pour rejoindre Toulon depuis ce « diffuseur » autoroutier Sanary-Ollioules, les automobilistes devront payer entre 60 et 80 centimes d'euros.DR
. « J'émets un avis favorable sur l'utilité publique du projet ». Marc Sorel, commissaire enquêteur en charge du dossier du futur échangeur Ollioules-Sanary a rendu son bilan de la concertation menée du 9 septembre au 10 octobre dans les deux communes.
Durant cette période, des registres étaient à la disposition du public ainsi qu'une adresse mail, à laquelle les citoyens pouvaient envoyer leurs observations.
Si le commissaire enquêteur fait état dans ses conclusions d'un « large consensus », d'importantes nuances sont à noter.
Péage dissuasif ?
A commencer par l'inquiétude des citoyens directement concernés. Des propriétaires (procédures d'expropriation) ou des riverains inquiets des nuisances que pourrait causer l'ouvrage (sonores, visuelles…).
Plus largement, les commentaires hostiles visent la mise en place d'un péage (pour les véhicules venant de Toulon ou s'y rendant). Ces avis représentent un peu plus d'un tiers des observations recueillies.
Les commentaires contestent à la fois le principe du péage, mais surtout les conséquences de ce péage sur le comportement des automobilistes.
Selon plusieurs citoyens et associations, ceux-ci pourraient être dissuadés d'emprunter la nouvelle sortie, et continueraient donc à emprunter l'échangeur de Camp Laurent.
Sur le principe du péage, Escota rappelle que l'ouvrage se situe sur une partie concédée de l'autoroute (jusqu'en 2027).
Sur l'aspect dissuasif du péage, la réponse de la société d'autoroutes est moins précise. « Il est impossible avant la mise en place du diffuseur d'anticiper ou de prévoir les réactions des automobilistes ».
Pourtant, la réduction de la circulation sur les voies existantes, constitue bien « l'enjeu majeur du projet », comme le souligne le commissaire-enquêteur.
Au cours de la concertation, celui-ci a d'ailleurs demandé à Escota une étude complémentaire de trafic.
Selon ce document, le futur échangeur aboutirait à un« équilibrage naturel des itinéraires ». En clair, il fluidifierait l'échangeur de Camp-Laurent et la départementale reliant Ollioules à Sanary, conformément à l'esprit du projet.
Désormais, la balle est dans le camp de l'Etat qui doit déclarer d'utilité publique du futur échangeur.
Restera alors à régler la question du financement (toujours en débat entre Escota et les collectivités locales) avant de pouvoir dévoiler un calendrier de travaux.
.
Var Matin a écrit:
Les 5 questions que vous vous posez sur ce futur échangeur situé sur l'A50
PAR Sébastien Hénot Mis à jour le 27/09/2016 à 05:11 Publié le 27/09/2016 à 18:05
La création de cet échangeur verra sortir de terre deux bretelles...
La convention pour la création du diffuseur d'Ollioules-Sanary a été signée lundi après-midi par la communauté d'agglomération Sud Sainte-Baume. Mise en service prévue fin 20
La nouvelle sortie d'autoroute entre La Seyne et Bandol est enfin "sur les rails". Afin de fixer les modalités techniques et financières de réalisation de ce diffuseur d'Ollioules-Sanary, une convention a été signée lundi après-midi à la salle des fêtes du Plan-du-Castellet lors du conseil de la communauté d'agglomération de Sud Sainte Baume (SSB). Carnet de route.
Pourquoi
L'A50 dessert Ollioules et Sanary depuis le diffuseur de La Seyne (sortie n° 13), lequel sert également de point d'accès à La Seyne et Six-Fours. Cette "porte d'entrée" unique a pour conséquence de densifier le trafic au niveau de l'échangeur de La Seyne mais également sur les routes départementales 11 et 26, régulièrement embouteillés aux heures de pointe.
Le futur échangeur améliorera la desserte d'Ollioules et de Sanary (mais aussi les plages ouest de Six-Fours), et soulagera le carrefour de raccordement du diffuseur de La Seyne. Les zones d'activités économiques (actuelles et futures) seront désenclavées, une meilleure liaison avec les communes voisines et avec le futur pôle d'échange du TCSP (Transport en commun en site propre) sera assurée.
Comment
L'opération portera sur la création d'un nouveau point d'échange sur l'A50, se raccordant à la RD11, sur les territoires d'Ollioules et Sanary: cela comprendra quatre voies d'entrée et de sortie entre la RD11 et l'A50 (vers Toulon et venant de Toulon, chacune équipée d'une gare de péage, vers Bandol et venant de Bandol) ainsi que deux carrefours giratoires permettant le raccordement de ces bretelles à la RD11.
La création de ce diffuseur nécessitera le déplacement de plusieurs réseaux, dont la ligne aérienne RTE (réseau de transport électrique) de 63 000 volts, l'acquisition de terrains privés et le prolongement du passage inférieur de la route de la gare d'Ollioules. Cette opération inclura également l'ensemble des équipements (signalisation, éclairage, paysager, aire de stationnement).
En complément, des mesures en faveur de l'environnement (bassins de traitement des eaux et écrans acoustiques notamment) seront réalisées.
Qui
Concessionnaire de l'A50 pour la construction, l'entretien et l'exploitation, Escota (société des autoroutes Estérel, Côte d'Azur, Provence, Alpes) assurera la maîtrise d'ouvrage de l'ensemble de l'aménagement (intégré à l'infrastructure autoroutière): pour les ouvrages autoroutier et complémentaires mais aussi, par délégations de maîtrise d'ouvrage du département du Var et de la commune d'Ollioules respectivement, pour la création de giratoires et le raccordement à la RD11 ainsi que pour le rétablissement de voies communales (chemin Raoul Coletta et ancien chemin de Toulon).
Le financement sera assuré par Escota, le Département du Var, les communautés d'agglomérations TPM (Toulon Provence Méditerranée) et SSB.
Combien
Le coût global de l'opération est estimé à 37,6 millions d'euros, hors taxes, aux conditions économiques de 2015, et est donc susceptible d'être révisé.
Le financement se répartira entre Escota (15,6 Me), le Département (11 Me), TPM (6,2 Me) et SSB (4,8 Me). Le montant de la somme à payer aux nouvelles gares de péage n'a pas encore été fixé (lire ci-dessous).
Quand
Alors qu'il remonte à plus d'un quart de siècle (27 ans), ce projet a fait l'objet d'une décision ministérielle, en date du 8 août 2006.
Après l'enquête publique du 9 septembre au 10 octobre 2013, il a été déclaré d'utilité publique par arrêté du préfet du Var en date du 6 mars 2014.
Entre la validation du projet (janvier 2017), la préparation du dossier de consultation des entreprises (janvier 2017), les appels d'offres (jusqu'en septembre 2017),
les acquisitions foncières (jusqu'en octobre 2017) et la préparation du chantier (octobre-novembre 2017), ledit chantier ne devrait pas démarrer avant novembre 2017 (1) pour s'achever en octobre 2019, selon un planning prévisionnel.
Bugsss a écrit:Cela amène au récent débat du plan de relance autoroutier. Là ou les usagers doivent remette la main à la poche, pour des aménagements type sorties d'autoroute ou parkings relais.
D’où, il est difficilement compréhensible qu'en plus, les collectivités doivent remettre la main à la poche.
Surtout quand on sait que l'A50 n'est pas une structure récente, avec un faible trafic impliquant une nécessaire subvention d'équilibre. D'ailleurs, quand l'autoroute est en phase de définition, on ne pose pas la question de redevance pour chaque point d'échanges envisagés.
Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas de garde fou, dans les contrats de concession à ce sujet. Ca laisse libre court à ce que l'amélioration de l'infrastructure, soit financée sur fond public et sur la redevance péage.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité