Brigitte Fouré a écrit:sauf si demain on parle de tram sur pneu, un système qui existe déjà à Nancy
otto a écrit:Le tramway d'Amiens a sombré dans la vague bleue
Un tramway sur pneus, cela se rapproche d’un BHNS ou bus à haut niveau de service. Un bus qui ressemble à s’y tromper à un tramway mais qui coûte beaucoup moins cher. Le BHNS transporte autant de passagers qu’un tramway, à des cadences aussi rapides. Il roule sur les voies de circulation normales mais aussi sur son propre réseau. Bref, il allie le confort et la rapidité du bus sans nécessiter de travaux importants.
G.E. a écrit:Dans cet article, le meilleur est cette ritournelle que toutes les villes renonçant à un tram répètent au mot près. Une belle escroquerie car on parle bel et bien d'un bus !Un tramway sur pneus, cela se rapproche d’un BHNS ou bus à haut niveau de service. Un bus qui ressemble à s’y tromper à un tramway mais qui coûte beaucoup moins cher. Le BHNS transporte autant de passagers qu’un tramway, à des cadences aussi rapides. Il roule sur les voies de circulation normales mais aussi sur son propre réseau. Bref, il allie le confort et la rapidité du bus sans nécessiter de travaux importants.
Jake Sully a écrit:Ce qui coûte cher, c'est pas forcément la plateforme du tramway... mais tout ce qu'il y a autour, et le bouleversement qu'il implique sur la vision que l'on a de la ville (chose que n'apporte pas un réseau de bus avec quelques voies réservées).
Le façadisme, spécialité bien française, mais qui n'est pas nécessairement une obligation (regarder l'exemple de la L2 de Valenciennes, où on a réussi à faire deux fois moins cher sans refaire les façades des rues que traverse le tramway => et venez pas me dire que c'est le système de voie unique qui a réduit les coûts, car ce qui coût cher dans le tram, c'est bien ce qui se fait avant la pose de la plateforme).
, irrecevable ....Sauf que la chaussée est souvent bétonnée pour limiter les ornières et ça coute cher !
Mobilicités a écrit:Un BHNS de 44 km et 43 bus électriques pour Amiens
Amiens Métropole va entamer la construction de quatre lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) dont trois seront opérées avec des bus 100% électriques. Au total, ce réseau s'étendra sur 44 kilomètres, dont 22 seront en site propre. L'appel d'offres pour l'achat de 43 bus de 18 mètres est sur le point d'être lancé.
Amiens Métropole a vraiment tourné la page du tramway. A partir du 27 mars 2017, cette collectivité regroupant 33 communes et 180 000 habitants va soumettre à enquête publique son projet de bus à haut niveau de service. Celui-ci consistera à construire quatre lignes dont les travaux devraient débuter en avril prochain.
"Ils commenceront par la déviation des réseaux souterrains et s'échelonneront jusqu'en 2019, année où nous envisageons de mettre en service le bus à haut niveau de service", explique Alain Gest, président d'Amiens Métropole.
Accroître la part modale des bus
Ce projet vise à augmenter de 7 à 13% la part modale des transports publics. "Même si la fréquentation du réseau urbain Amétis a progressé depuis deux ans, nous ne sommes pas satisfaits de l'utilisation qui est faite des bus dans notre agglomération", poursuit l'élu.
Opéré par Keolis, ce réseau urbain a réalisé 13,4 millions de voyages en 2016, en très légère hausse par rapport à l'année précédente.
Aussi, il a été décidé d'accroître l'attractivité de ce mode de déplacement à travers la construction de voies dédiées, mais aussi grâce à l'aménagement de carrefours pour prioriser le passage des bus.
"Ce BHNS n'est pas qu'un projet de mobilité. C'est aussi une opération d'aménagement urbain qui va contribuer à changer le visage de la ville". Notamment en réduisant l'espace dédié aux voitures au profit des transports collectifs et des vélos. Le BHNS s'accompagnera de la création de 16 kilomètres de voies cyclables supplémentaires.
62% de la population à moins de 400 mètres du BHNS
Les quatre lignes seront déployées sur Amiens et Longueau. Elles desserviront les gares SNCF de ces deux communes, le centre hospitalier régional, les pôles commerciaux situés au nord, au sud et à l'est. Cette nouvelle offre de transport public placera 62% de la population de l'agglomération à moins de 400 mètres d'une station.
"Notre territoire est très disparate en termes de densité de population. Amiens compte 130.000 habitants tandis qu'il y en a 6.000 à Longueau, la deuxième ville de l'agglomération. Les autres communes sont très rurales". Pour les desservir, il est prévu de concevoir un réseau de bus secondaire organisé en rabattement vers le BHNS.
L'organisation de celui-ci est l'un des points essentiel qui figure au cahier des charges concernant le renouvellement de la délégation de service public d'exploitation du réseau urbain.
Le nouveau contrat débutera le 1er janvier 2018 pour une durée de six ans et quatre mois. "Nous sommes actuellement en négociation avec plusieurs opérateurs de transport dont nous attendons des propositions qui corrigeront l'actuel réseau", précise Alain Gest.
15 ans pour sortir du diesel
Trois des quatre lignes du BHNS seront opérées avec des bus articulés de 18 mètres, 100% électriques. La collectivité est sur le point de lancer un appel d'offres pour acquérir 43 véhicules de ce type.
"Nous souhaitons une technologique moins polluante et moins bruyante que le diesel. Nous avons opté pour un système de rechargement en bout de ligne par biberonnage".
Cette décision s'inscrit plus largement dans le cadre d'une politique de transition énergétique. Après la mise en circulation du BHNS, Amiens Métropole a décidé de remplacer progressivement les 133 bus diesel constituant le parc d'Amétis.
Dans cette perspective, la collectivité a figé voici deux ans son programme de renouvellement du matériel roulant. "Un tiers du parc sera électrique en 2019 et nous avons l'ambition que la totalité du parc le soit d'ici 15 ans", indique Alain Gest.
Un BHNS pour 122 M€
La réalisation du BHNS représente un investissement de 122 millions d'euros : 56 millions pour la plate-forme et les aménagements urbains, 34 millions pour le matériel rouant, 7 millions pour les études, 20 millions pour la construction d'un nouveau dépôt et 5 millions pour les systèmes. Ce projet sera financé par Amiens Métropole, la région Hauts-de-France, le Feder, l'État et la ville d'Amiens.
"Le versement transport n'augmentera pas", affirme Alain Gest. "Ce qui n'aurait pas été le cas si un tram avait été construit". Un projet retoqué par la nouvelle équipe municipale, élue en 2014 au regard du coût, estimé à 240 millions d'euros pour 11 kilomètres.
"Nous estimons que les impôts sont à un niveau assez élevé et nous voulons favoriser l'activité économique", indique le président d'Amiens Métropole. Avec un taux de 1,8%, cet impôt acquitté par les entreprises et administrations de plus de 11 salariés a rapporté à l'agglomération 34,02 M€ en 2015.
"En revanche, nous allons revoir la tarification du réseau Amétis. Le prix des titres pour le grand public seront progressivement augmentés et nous allons instaurer une tarification solidaire calculée sur la base du quotient familial. L'objectif est d'avoir une tarification plus équitable".
Christine Cabiron
Achat de vélos à assistance électrique
Pour favoriser l'usage du vélo, Amiens Métropole a acquis, en 2016, une flotte de 100 vélos à assistance électrique (VAE) proposés en location moyenne et longue durée. La collectivité prévoit d'en acheter 130 autres cette année.
Ce service, jusqu'à présent confié à une association locale, sera intégré à la future délégation de service public.
Parallèlement, l'agglomération dispose également d'un système de location en libre-service, opéré par JC Decaux. Avec 250 vélos répartis dans 26 stations, Vélam a enregistré 143 000 locations en 2016.
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