Voici les articles de la presse locale qui s'y rapporte:
http://www.ladepeche.fr/article/2007/11 ... terre.html
La Dépêche du Midi a écrit:PUBLIÉ LE 23/11/2007 15:25 | BLANDINE PHILIPPON
La déviation de Puybrun va enfin sortir de terre
Les industriels du bassin du nord du Lot l'attendaient depuis 15 ans…
DDM
C'est un événement majeur pour tout le nord du département. Cet après-midi, Gérard Miquel, le président du Conseil général du Lot, Jean Launay, le député et maire de Bretenoux, André Boyer, sénateur et conseiller général de Saint-Céré et Raymond Sasia, le conseiller général du Bretenoux poseront la première pierre de la déviation de Puybrun.
Cette déviation réclamée depuis plusieurs années par les chefs d'entreprises va enfin permettre le raccordement du bassin Bretenoux-Biars-Saint-Céré à l'autoroute A20. Pour le développement économique du Lot, c'était devenu impératif, mais les chefs d'entreprise comme les habitants, s'ils se réjouissent de voir enfin voir le chantier démarrer, regrettent la lenteur des décisions.
« Il aurait été normal que cette déviation soit créée il y a 15 ans. Entre-temps, nous avons continué d'investir et de créer des emplois, mais les élus auraient dû réagir plus vite », regrette le p-d-g d'Andros, Frédéric Gervoson.
« Il aura fallu dix ans pour que se concrétise enfin le projet de déviation de notre commune complètement asphyxiée par l'intense trafic routier », commentait hier une habitante du bourg de Puybrun qui n'en revient pas de voir cette Arlésienne prête à sortir enfin de terre.
Pour Jean Launay, « c'est un réel soulagement et ces travaux devront être suivis d'une longue suite de chantiers pour raccorder le bassin du nord du Lot à l'autoroute. C'est une attente forte des industriels ».
En deux ans (le chantier devrait être terminé fin 2009), 4,2 km d'une route à deux voies seront construits pour contourner le bourg de Puybrun, avec l'aménagement d'un créneau de dépassement d'un kilomètre dans le sens Bretenoux-Vayrac ; d'un carrefour giratoire à l'est qui permettra le raccordement à l'actuelle RD 803 et la desserte de la RD120 vers Liourdes et la zone d'activités de Puybrun ; de deux tournes à gauche et de quatre ouvrages d'art qui assureront la continuité de voies communales ou de chemins, et de deux ouvrages hydrauliques.
Le Conseil général du Lot est le maître d'œuvre de ce chantier dont le coût est de 9,2 millions d'euros.
Le lieu de rendez-vous est fixé à 16 heures, au garage Bergeaud (Renault), à la sortie de Puybrun en direction de Bretenoux.
La Dépêche du Midi a écrit:Accueil » Entreprise » Aménagement
PUBLIÉ LE 03/11/2008 |
Conseil Général du Lot : Présentation du tracé de desenclavement du Nord du Lot en fin octobre
Le président du conseil général du Lot, Gérard Miquel (PS), a annoncé que à la fin de ce mois, il présentera le tracé choisi par le département parmi les 5 tracés étudiés pour le désenclavement routier du Nord du Lot. Il s'agit d'améliorer la desserte routière entre les bassins de Biars-sur-Cére et de Saint-Céré et l'autoroute A20 (Brive-Cahors-Montauban).
Gérard Miquel estime que le désenclavement sera réalisé à l'horizon 2015.
http://www.ladepeche.fr/article/2008/09 ... -2015.html
Biars. Un raccordement à l'autoroute pour 2015
Désenclavement. François Hollande et Gérard Miquel sont d'accord pour une opération commune.
Entente cordiale entre les deux présidents des départements du Lot et de la Corrèze. A l'image du slogan de la dernière pub en date d'Andros «il était en temps»... Photo DDM, B.P.
C'est promis. « Et quand je fais des promesses, je les tiens », a assuré hier devant un parterre d'élus, réunis au centre culturel de Biars, Gérard Miquel. Après quinze ans d'attente, il faudra tout de même en attendre sept de plus pour disposer enfin d'un accès facilité à l'autoroute A20. Si la question du tracé (voir par ailleurs) est encore loin d'être réglée, le président du Conseil général du Lot et son homologue corrézien, François Hollande se sont mis d'accord sur la date de « livraison » : 2015. Et ils n'ont cessé de marteler que l'opération de désenclavement serait commune. « Selon ce que décidera le Lot et ce qu'il entreprendra comme travaux, nous prendrons la suite en Corrèze » s'est engagé François Hollande.
Un peu plus tôt dans la journée, c'est autour de la table d'un restaurant de Gagnac que se sont retrouvés Gérard Miquel, François Hollande et le p-d-g d'Andros, Frédéric Gervoson. Car ce sont bien les déclarations fracassantes de ce dernier, sur l'urgence d'un désenclavement sans lequel l'entreprise pourrait quitter la région, qui ont mis le feu aux poudres et subitement braqué tous les yeux sur le bassin du Nord du Lot.
200 personnes dans la rue
Dans la rue hier après-midi, c'est encore Andros, via 200 salariés, qui était en première ligne pour presser les élus « de prendre leurs responsabilités ».
« Andros fait vivre des gens sur 50 kilomètres à la ronde. Sans cette entreprise, la région, elle est morte. Jusqu'à présent, on a préféré se préoccuper de Cahors ou Figeac plutôt que de notre sort. Vous trouvez ça normal ? s'agace Martine, 23 ans de boîte derrière elle et le sentiment de se battre avec un temps de retard. Moi, il me reste neuf ans. Évidemment, je suis inquiète, mais c'est encore plus inquiétant pour les jeunes. 2015, ça fait loin… ».
Avec ses collègues, Martine regrettait hier après-midi que les autres entreprises du secteur ne les aient pas accompagnés pour battre le pavé. « On est tous concernés par le désenclavement ». La mobilisation a cependant impressionné François Hollande qui a promis de revenir « non pas pour voir l'avancement des promesses, mais celle du chantier. Il y a peut-être deux départements différents, mais il y a le même bassin de vie ».
LES CONCLUSIONS DU CABINET D'ÉTUDE DANS 3 SEMAINES.
«Il y a deux tracés, on choisira le meilleur»
C'est dans trois semaines que les conclusions du cabinet d'études auquel a été confié le projet de tracé porté par l'association « Condat dans la Tourmente » seront connues. « Dès lors, il s'agira de choisir le meilleur tracé au niveau technique comme financier. Nous tablons sur 70 à 80 millions d'euros », a pronostiqué Gérard Miquel.
Si le tracé proposé par « Condat dans la Tourmente » semble recueillir les faveurs du plus grand nombre, dont les transporteurs, les salariés d'Andros et les entreprises du bassin qui va de Biars à Saint-Céré, la partie est loin d'être gagnée pour ce séduisant tracé alternatif. Jean-Claude Requier ne cache pas que sa préférence va au tracé proposé par le Conseil général : « Le barreau sur Martel permettrait de désenclaver la commune, ainsi qu'un accès rapide au futur aéroport et à la future zone d'activité », a souligné en aparté le maire et conseiller général de Martel, pendant la visite de chantier qui précédait la grand-messe au centre culturel.
« Turenne Environnement va leur tomber sur le poil » a-t-on également pu entendre.
Des critères exclusivement techniques
Gérard Miquel a cependant assuré que les critères de sélection seraient exclusivement techniques et financiers. De quoi rassurer, un peu, les membres et les sympathisants de « Condat dans la Tourmente » convaincus de ne pouvoir lutter contre les choix futurs s'ils s'avéraient politiques…
« Une fois le tracé choisi en revanche, je vous demande à tous, élus, chefs d'entreprises, habitants et associations, la plus grande solidarité, pour que le projet avance vite », a insisté le président du Département. Il ne sera alors plus question de s'embourber dans des recours, mais d'attaquer enfin ce que tout le monde attend depuis trop longtemps dans ce bassin.
http://www.ladepeche.fr/article/2008/11 ... anter.html
La dépêche du Midi a écrit:MODIFIÉ LE 13/11/2008 À 11:35 | BLANDINE PHILIPPON
Désenclavement. « Nous n'avons pas le droit de nous planter »
Le meilleur itinéraire pour rallier le nord du Lot à l'A20 sera choisi dans un an.
Les élus locaux promettent la transparence et la concertation, mais attendent en échange l'ambition collective d'un développement économique harmonieux et durable. Photo DDM, B.P.
Il l'avait promis. Un mois et demi après la manifestation qui avait réuni sur le pavé biarnais plusieurs centaines de salariés d'Andros et d'entreprises du nord du Lot pressés de voir le bassin enfin rallié à l'autoroute A 20, Gérard Miquel, est revenu à Biars, hier, pour une réunion publique d'information sur la desserte routière du nord du Lot. Accompagné du vice président du conseil général de la Corrèze, il a présenté aux élus et chefs d'entreprise du territoire les derniers éléments du projet de raccordement de ce bassin de vie à l'A20.
Si agir vite reste l'ordre de mobilisation, il faudra néanmoins attendre un an avant d'élire le tracé définitif. Gérard Miquel concède que « oui, c'est long. Je suis même le premier à trouver que c'est long, mais c'est un délai quasi incompressible au vu des études techniques à réaliser ».
Barrières rocheuses, terrains marneux, pentes à lisser… La topographie impose que l'on prenne le temps. « Si c'est pour se retrouver avec une route qui gondole comme à hauteur de Châteauroux, ce n'est pas la peine, tranche Gérard Miquel. Il ne faut pas se rater, d'autant que ce raccordement sera essentiellement emprunté par des poids lourds. Je ne veux pas que l'on se plante avec des études faites trop rapidement et qui pourraient ensuite être contestées ».
La contestation, voilà bien ce que redoutent les départements du Lot et de la Corrèze. C'est pourquoi, ils ont martelé hier soir devant un centre Robert-Doisneau comble, que tous les acteurs locaux, élus, industriels, associations de défense de l'environnement devaient participer au processus. « Il n'est pas question que les gens aient le sentiment de se retrouver devant le fait accompli le jour où l'on en sera à l'enquête publique, car c'est précisément ce qui créée des crispations », a souligné Jacques Descargues, qui représentait François Hollande hier soir.
Deux tracés restent désormais en lice « et c'est le meilleur qui sera choisi », avec des critères objectifs a assuré Gérard Miquel. Un fuseau sud qui rejoint Cressensac en passant par Martel et un fuseau Nord qui prend ancrage à l'échangeur de Noailles et court préalablement sur plusieurs kilomètres en terre corrézienne. C'est ce dernier qui semble séduire le président du Lot, mais ce sont les contraintes techniques et environnementales qui décideront. La livraison est toujours prévue pour 2015.
http://www.ladepeche.fr/article/2008/12 ... ndros.html
La Dépêche du Midi a écrit:PUBLIÉ LE 12/12/2008 11:43 | BLANDINE PHILIPPON
Désenclavement. La fronde des maires corréziens inquiète Andros
Cinq maires corréziens s'opposent au tracé alternatif à celui de Martel.
Jean-Marc Seynaeve pour la CFDT et Gérard Guignard pour la CGT regrettent le manque de consensus sur le futur tracé.
Nespouls, Noailles, Jugeals-Nazareth, Sarrazac et Turenne. Cinq communes qui ne sont pas les dernières à se plaindre d'être envahies, traversées et asphyxiées par les poids-lourds, mais qui suscitent aujourd'hui l'inquiétude, voire la colère parmi le personnel d'Andros.
« c'est contre l'intérêt général »
« Les maires de ces cinq communes du sud de la Corrèze sont décidés à s'opposer à la liaison routière entre l'autoroute A20 au sud de Brive et le bassin de vie de Biars. On ne comprend pas cette attitude qui est contre l'intérêt général », s'indigne Gérard Guignard, le délégué syndical de la CGT au sein de l'entreprise Andros.
Si les maires de ces cinq communes semblent très rétifs au tracé qui raccorderait Biars à l'A20, au sud de Brive, ils sont en revanche clairement favorables à l'autre itinéraire encore en lice avant les conclusions, d'ici un an, du cabinet d'études missionné par le conseil général.
Jacques Gillet, le premier adjoint de Nespouls s'est d'ailleurs fait le porte-parole des élus des autres communes hostiles au projet, auprès de François Hollande. « Nous avons déjà la D920, l'aéroport et le chemin de fer, nous voulons éviter d'avoir encore une route supplémentaire ».
De quoi faire bondir Jean-Marc Seynaeve, le délégué CFDR des cadres chez Andros : « Pensez-vous que les transporteurs routiers et les citoyens du bassin de vie de nord du Lot accepteront de passer par Martel avec 10 kilomètres de plus et un péage, pour rejoindre Brive et les axes routiers ? Non, ils reprendront l'ancienne route. À quoi et à qui servira alors cette déviation par Martel ? Le bruit, le danger et le stress occasionnés par le passage des poids-lourds dans les villages reprendront de plus belle ».
Quiconque a déjà entrepris de rallier Biars à Brive, sait à quel point la route est mauvaise et aussi que dans le meilleur des cas, le trajet prendra 50 minutes.
Alors que la pétition lancée par les salariés d'Andros a déjà recueilli près de 7 000 signatures en moins de deux mois, cette fronde des maires corréziens a décidé les représentants du personnel d'Andros à inviter les élus locaux ainsi que les associations opposées au projet « pour dialoguer ».
Il y a deux mois, à Biars, François Hollande et Gérard Miquel insistaient de concert sur la nécessité absolue de cesser les querelles et autres recours pour aller le vite possible. Au sud de la Corrèze, il semblerait que l'on ne soit plus du même avis.
Affaire à suivre, donc...