G.E. a écrit:Pour un aménagement visant à corriger un point sensible, l'AE en fait des tonnes.
Cependant, il aura des impacts sur deux habitats de pelouses sèches (pelouses sèches sur marnes et corniches) situés à l’extérieur du site Natura 2000 et sur une superficie de 240 m².
Une mesure compensatoire est prévue pour reconstituer un habitat de pelouse sèche à proximité immédiate de l’habitat détruit par le projet, sur laquelle l’Ae n’a pas de commentaires à faire.
G.E. a écrit:Par exemple : "L’Ae recommande de mieux justifier la compatibilité du projet avec le plan de déplacement urbain d’Ile de France (PDUIF) et le schéma régional climat air énergie (SRCAE) et de présenter les raisons pour lesquelles la création de voies réservées sur l’autoroute pour les bus, les taxis et le covoiturage n’a pas été retenue dans le projet."
Paris Normandie a écrit:Les travaux des échangeurs de Bourneville et Toutainville devraient commencer début 2017
A 13. La construction d’un demi-échangeur à Toutainville et d’un second à Bourneville devrait débuter début 2017 pour une mise en route fin 2018. Le ministre des transports s’y est engagé.
Les échangeurs de Bourneville et Toutainville devraient enfin voir le jour. Si rien n’est encore signé, le ministre délégué aux Transports s’est toutefois engagé en ce sens il y a quelques jours. Les travaux devraient commencer début 2017 pour une mise en service des aménagements d’ici fin 2018. Cela marquerait la mort d’un serpent de mer vieux de 25 ans.
Un projet de 40 à 50 M€
Durant le bras de fer opposant le gouvernement aux sociétés concessionnaires, le dossier avait été gelé comme bon nombre de travaux. Maintenant que la situation est apaisée, le député-maire d’Épaignes, Hervé Morin, en a profité pour interroger le ministre délégué chargé des transports, Alain Vidalies, sur ses intentions. « J’avais déjà interrogé le gouvernement sur le sujet fin 2012, rappelle-t-il. L’engagement n’est pas remis en cause m’a assuré le ministre. Il n’y a plus de doute sur la réalisation de ces échangeurs, il n’a pas utilisé de conditionnel . »
Toutainville se verrait doter d’un demi-échangeur et le demi-échangeur de Bourneville serait transformé en un échangeur complet. Montant estimé des travaux « entre 40 et 50 M€ », selon Hervé Morin. Avec un tel projet, tout le monde y trouverait son compte : l’accès depuis Toutainville permettrait d’entrer sur l’A13 en direction de Caen sans devoir aller jusqu’à Beuzeville, une solution idéale pour les entreprises pont-audemériennes faisant affaire avec la Normandie et la Bretagne. Terminer l’échangeur de Bourneville permettra de développer économiquement le plateau qui dispose de grands espaces nécessaires pour accueillir de nouvelles entreprises, le tout à proximité du pont de Tancarville, et de desservir la vallée de la Risle.
Ces intentions devront être traduites concrètement dans le cadre d’avenants aux contrats de concession passée entre l’État et les sociétés d’autoroute. « La réalisation des deux échangeurs sera bien inscrite dans le cahier des charges de la société à l’occasion de la passation de ces avenants qui seront approuvés par décret en Conseil d’État, explique le ministre dans sa réponse au député. Dès la parution du décret, la société engagera les études préalables à la déclaration d’utilité publique du projet. »
Alain Vidalies rappelle toutefois qu’il « appartient aux collectivités locales et à la société concessionnaire de mettre au point les conventions de financement relative à cette opération ». « Les subventions du conseil régional et du conseil général avaient été décidées du temps de Jean Louis Destans et d’Alain Le Vern », rappelle Hervé Morin pour qui « il n’y a pas d’inquiétude » sur ce sujet. D’ailleurs, les travaux de la côte de Corneville, débutés en août 2013, allaient dans le sens d’un échangeur complet à Bourneville.
Christophe Hubard
c.hubard@presse-normande.com
« Une erreur réparée »
Pour le maire de Pont-Audemer, Michel Leroux, « on répare une erreur de l’histoire ».
Entreprises
« Il faudra être extrêmement vigilant sur les appels d’offres », tonne Hervé Morin qui a fait part de ses considérations au ministre des transports. « Les autoroutes appartiennent aujourd’hui aux entreprises de BTP. Ces appels d’offres devront être ouverts aux entreprises locales. » « Les appels d’offres mobiliseront les agences locales dans le respect des règles de publicité et de mise en concurrence », lui a assuré le ministre.
« C’est quand même le minimum pour l’une des plus dynamiques agglomérations urbaines de Normandie située entre Caen et Rouen d’avoir un accès à l’A13 », commente l’élu qui a lui-même saisi récemment le ministre sur la question et dont il espère une réponse prochainement. D’ici là, « j’attends de voir car il y a eu tellement d’annonces faites sur le sujet. Je resterai attentif. »
je ne parviens pas à trouver de photographies de cette zone suffisamment récentes pour voir les éventuels changements.
Julien94 a écrit:Nantes est indiqué au niveau de la bifurcation avec l'A29, puis avec l'échangeur avec l'A132. Elle disparaît vers les sorties 29, 30 et 31 avant de réapparaître à la bifurcation avec l'A813. L'indication re-disparaît avant la N814.
norm14 a écrit:Oui, je pencherais assez pour l'idée que les panneaux au niveau du carrefour A13xA28 sont très récents...Qu'ils aient été changé entre les dernières photos sur street view et le mois de février 2015. J'ai toutefois une petite hypothèse pour le fait que Lisieux soit à nouveau indiqué par l'A13, est-ce que cela ne serait pas du au fait qu'il y a eu des travaux de fait sur l'échangeur de Pont-l'Evêque ?
Malgré tout, je trouve bizarre de ne plus indiquer Lisieux par l'A28 !
Autoroute A13 : un troisième viaduc à Guerville
Difficile d’imaginer un chantier plus contraint. Le Viaduc de Guerville sur lequel l’A13 longe la rive gauche de la Seine, peu avant d’arriver à Mantes en venant de Paris, en face de la centrale thermique de Porcheville, est malade. Construit sur des piles d’une dizaine de mètres de hauteur au tout début des années 1960, cet ouvrage constitué de deux tabliers distincts a besoin de grosse réparations. Un chantier évalué à quelque 5 millions d’euros supporté par la Sanef, concessionnaire de l’ouvrage, dans le cadre de l’entretien normal de l’infrastructure.
Seulement il est pratiquement impossible de réaliser les travaux sans fermer l’autoroute par laquelle transitent quelque 110.000 véhicules par jour. Les deux tabliers étant distincts, il est très difficile de prévoir un « basculement de voies » comme sur les chantiers classiques. D’autant que ces viaducs supportent chacun trois voies sans bande d’arrêt d’urgence. « Il faudrait se replier sur une seule voie dans un sens pendant des mois », explique aux « Echos » Arnaud Hary, directeur des concessions du groupe Sanef.
Une dizaine d’entreprises sollicitées
Le concessionnaire a donc proposé de construire un troisième viaduc. D’un coût de 47,1 millions d’euros, cet ouvrage de 360 mètres de long retenu par le plan de relance autoroutier supportera trois voies et une bande d’arrêt d’urgence. Dans un premier temps, il permettra de réparer alternativement les deux viaducs existants. A la fin du chantier, en 2019, il supportera le trafic Province-Paris sut trois voies plus bande d’arrêt d’urgence.
Les deux ouvrages existants seront affectés au sens Paris-Normandie, avec chacun deux voies et une bande d’arrêt d’urgence. Cela permettra de créer une voie réservée aux poids lourds ralentis dans ce sens par une longue côte pentue. Avec les raccordements, nécessaires, l’opération exigera de reprendre près de 2 kilomètres de chaussées et quelque 230.000 mètres cubes de terrassement. La dizaine d’entreprises sollicitées devront surtout respecter un calendrier strict. Le viaduc surplombe la Nationale 13, des voies de chemin de fer, y compris celles du futur RER Eole, ce qui exigera d’arrêter les trains certains week-end prévus longtemps à l’avance. Le chantier, qui débutera l’an prochain, sera financé par la Sanef dont la concession sera prolongée de 2030 à 2033.
Le chantier, qui débutera l’an prochain, sera financé par la Sanef dont la concession sera prolongée de 2030 à 2033.
Paris Normandie a écrit:
Le plein de travaux sur l’A13 en Normandie
Publié le 20/09/2015 á 23H52
En Normandie, la SAPN voit loin : jusqu’à 2020. « Entre études de faisabilité, avant projets, procédures environnementales, déclarations d’utilité publique..., nous en prenons pour plusieurs années ! Mais avec le souci constant de maintenir la sécurité et la fluidité de l’autoroute pour les clients, de permettre aux entreprises d’intervenir dans les meilleures conditions. » Olivier Cuenot, directeur de la construction et du patrimoine au sein du groupe Sanef, précise que les travaux se montent à 280 M€, qu’ils sont particulièrement conséquents et parfois contraints en raison de leur localisation. Mais l’axe Paris-Caen, très fréquenté (entre 30 000 et 100 000 véhicules par jour selon les portions) doit impérativement être amélioré.
L’échangeur de Maison Brûlée à refondre
L’effort le plus important est constitué par le viaduc de Guerville dans les Yvelines (78). À cet endroit, l’A13 longe la rive gauche de la Seine avant d’arriver à Mantes, en face de la centrale thermique de Porcheville. Ce viaduc, selon la SAPN, est « malade ». Construit sur des piles d’une dizaine de mètres de hauteur au tout début des années 1960, il est constitué de deux tabliers distincts, a besoin de grosses réparations. Le chantier est évalué à 48 M€, supportés par le concessionnaire.
« Sur cette section passent chaque jour 100 000 véhicules. Et nous sommes près de Paris, du péage de Mantes par ailleurs, détaille Olivier Cuenot. En l’état, il serait pratiquement impossible de réaliser les travaux sans fermer l’autoroute. Les deux tabliers étant distincts, il est très difficile de prévoir un basculement de voies comme sur les chantiers classiques. D’autant que ces viaducs supportent chacun trois voies sans bande d’arrêt d’urgence. Aussi, la solution retenue, pour éviter de couper la circulation, c’est un troisième viaduc à côté des deux premiers, de 360 m de long. À l’issue des travaux, il constituera une nouvelle voie. »
En Normandie, le plus gros chantier est constitué par une section devant passer de deux à trois voies entre Pont-l’Évêque et Dozulé, dans les deux sens de circulation. La section précédemment réalisée allait de Beuzeville à Pont-l’Évêque. « L’opération sera conduite sur quatre ans, à partir de 2017, souligne Olivier Cuenot. Mais nous aurons des travaux de préparation à mener dès l’an prochain. Au total, cette section compte 21 km. Avec beaucoup de contraintes environnementales, de trafic, notamment les week-ends. » Il restera ensuite deux sections à élargir pour achever ce passage à trois voies.
Moins important, mais premier à être refondu chronologiquement (début octobre), l’échangeur de Maison Brûlée se situe entre les sorties 23 de Rouen Ouest et l’échangeur A13/A28 à proximité de l’échangeur 25 de Bourg-Achard. Ce diffuseur est connecté au réseau routier départemental par les RD438 et RD675. Depuis le printemps 2014, le conseil général de Seine-Maritime a démarré d’importants travaux sur le secteur afin d’accueillir les nouveaux aménagements. Le but étant d’améliorer la sécurité des automobilistes (70 000 chaque jour).
Les sociétés autoroutières françaises - APRR, AREA, ASF, Cofiroute, Escota, SANEF et SAPN -, s’inscrivent dans le plan de relance autoroutier initié par le gouvernement, signé le 2 septembre. À la clef, 3,27 milliards de travaux, environ 10 000 emplois à la clef pour une vingtaine de grands chantiers dont certains devraient débuter dans quelques mois. En échange, ces sociétés bénéficient d’un allongement de la durée des concessions de 2,5 années en moyenne, autorisé par la Commission européenne le 29 octobre 2014. Les sociétés autoroutières se sont engagées à ce que 55 % des travaux soient réalisés par des PME et PMI non liés aux groupes autoroutiers. Par ailleurs, le plan prévoit un gel des tarifs en 2015, mais la hausse annuelle contractuelle sera étalée de 2016 à 2023. L’annonce de ce plan de relance en avril 2015 avait marqué la fin d’un bras de fer engagé à l’automne 2014 entre l’État et les concessionnaires, après un rapport publié en septembre 2014 de l’Autorité de la concurrence qui faisait état de la « rente » perçue par ces sociétés.
SAPN : le plein de travaux
La SAPN, c’est 372,5 km d’autoroutes sur trois régions : l’Île-de-France, la Haute et la Basse-Normandie.
Desserte de Pont-Audemer, échangeur à Graviers (78), complément à l’échangeur de La Haie-Tondue (14), de l’échangeur de Chambourcy (78), sécurisation des tunnels de l’A14..., la SAPN (groupe Sanef) fait le plein de travaux pour les années à venir. Si elle compte pour pièce maîtresse l’A13, elle gère aussi sur son réseau Ouest l’A14, l’A29 et aussi l’A28, l’A151, l’A150..., soit 372,5 km d’autoroutes. Environ 700 personnes travaillent sur les réseaux, dans les administrations, les onze gares de péages comme Beuzeville, Dozulé, Heudebouville, Incarville, Montesson, Buchelay...
Dans l’univers autoroutier, Sanef se distingue par son statut de « pure player » : l’entreprise n’est liée à aucun groupe de BTP, au contraire de ses homologues français, mais adossée au groupe Abertis, numéro 1 mondial des autoroutes. Abertis exploite 2 063 km d’autoroutes, a réalisé 1 623 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier, compte 3 518 collaborateurs, a investi 180 M€ en 2014.
Sanef revendique de se focaliser exclusivement sur son métier : concessionnaire et gestionnaire d’autoroutes à péage. Ainsi, sa rentabilité ne repose que sur sa capacité à exploiter ses réseaux. La nouvelle organisation d’ailleurs, mise en place mi 2015, entend renforcer les fonctions support à l’exploitation. Les travaux du plan de relance, affirme-t-elle, font l’objet du plus grand soin en termes de planification.
Marc BRAUN
Paris Normandie a écrit:C’est officiel : les échangeurs de Toutainville et Bourneville vont voir le jour sur l’A13
Toutainville/Bourneville. S’il reste des inconnues, comme la date de début des chantiers, c’est officiel : les échangeurs des deux communes verront le jour sur l’A13. Explications.
Enfin ! Après vingt-cinq ans d’attente, le lancement du projet de chantier des échangeurs de Toutainville et Bourneville a été officialisé, par décret, le 21 août, dans le cadre du plan de relance autoroutier, signé entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes. Pour la Normandie, 280 M€ de travaux sont ainsi programmés, d’octobre 2015 à au moins 2020. Il faudra donc faire preuve de patience.
23 M€ de travaux
Car sur cette somme, 23 M€ sont dédiés à la création des échangeurs de Toutainville et Bourneville, financés par la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) et les collectivités locales. Une demi-surprise, le ministère des Transports s’étant engagé à ce que ce projet voit le jour, il y a quelques mois - lire notre édition du 23 mai.
Concrètement, deux aménagements sont programmés, comme le détaille la SAPN. Le premier, à Toutainville, verra la création d’un échangeur avec une bretelle d’entrée sur l’A13, vers Paris, ainsi qu’une bretelle de sortie depuis Paris. Le deuxième, pour l’échangeur de Bourneville, où une bretelle d’accès depuis, et vers Paris, existe déjà, verra la mise en place de deux bretelles depuis Caen (entrée et sortie).
Aucune date de début de chantier ne sera communiquée avant la fin des études actuellement menées, visant à déclarer ces opérations d’utilité publique. D’ailleurs, lorsque ces études seront terminées, des présentations des différents projets seront faites dans les secteurs concernés.
C. H. et P. M.
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