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L’Antenne sud sera-t-elle vraiment aménagée l’an prochain entre Hem et Villeneuve-d’Ascq ?
Le chantier tant attendu du doublement de la RD 700 doit (enfin) débuter l’an prochain. Problème : les routes départementales passeront d’ici là sous le giron de la Métropole européenne de Lille. Depuis, personne n’est en mesure de confirmer l’échéancier.
Le chantier de réaménagement de la RD 700 sera-t-il, comme promis, lancé l’an prochain ? Des élus du secteur concerné commencent à être pris d’un léger doute. Assez, en tout cas, pour profiter de la torpeur estivale afin d’écrire au président du conseil départemental et lui réclamer la tenue d’un comité de pilotage (lire ci-dessous).
Considérant le nombre de promesses qui ont été faites depuis 10 ans à propos de son doublement, l’Antenne sud ne devrait pourtant pas susciter la moindre inquiétude. L’objectif, rappelons-le, est de désengorger un axe qui relie le quartier du Recueil de Villeneuve-d’Ascq à Leers, en passant par la zone industrielle de Roubaix-est et Auchan, et supporte chaque jour le passage de près de 30 000 véhicules. La difficulté majeure se situe sur les 2,2 km séparant le Recueil et Hem où, aux heures de pointe, les automobilistes ont tout le temps pour s’arracher les cheveux.
Plus de 40 millions d’investissement
Fin 2014, le Département avait en quelque sorte annoncé le début de la fin du problème, en promettant un doublement des voies et l’arrivée de deux échangeurs aux extrémités de la portion concernée. Le tout pour un investissement global de 44 millions d’euros. Les travaux, étalés sur trois ans, doivent démarrer l’an prochain.
En théorie donc, tout est prêt. L’ennui c’est qu’au 1er janvier 2017, les routes départementales passent sous le giron de la Métropole européenne de Lille. Sollicité, le conseil départemental nous fait d’ailleurs savoir qu’il est prêt à continuer « à mener les études nécessaires et les procédures administratives jusqu’à la fin 2016, date à laquelle les travaux seront sous la responsabilité de la MEL ». Autrement dit, d’accord pour passer la main à la Métropole européenne, après quoi à la MEL de jouer.
Contactée à son tour, la Métropole européenne de Lille confirme que l’axe passera bien sous sa responsabilité mais se montre laconique sur le sujet. Et, surtout, elle se garde bien de présenter un calendrier. Tout juste nous indique-t-on que le dossier sera « étudié à la rentrée ». Les habitués des bouchons de l’Antenne sud seront sûrement rassurés.
Un chantier de 43,6 millions d’euros
La RD 700 doit passer à deux fois deux voies sur le tronçon de 2 km entre la RD 6D et la RD 952, sur les communes de Villeneuve-d’Ascq et d’Hem. Il s’agit d’un investissement de 43,6 millions d’euros. Où en est-on ? Le conseil départemental rappelle dans un communiqué que la concertation publique a été menée fin 2014 et que son bilan a été approuvé par la commission permanente en février 2015, laquelle a décidé de poursuivre les études d’aménagement.
Un comité de pilotage a confirmé en juin 2015 la réalisation du chantier en trois phases. D’abord le remplacement du rond-point dit « Kiabi », à Hem, au profit de deux nouveaux giratoires plus petits, placés de chaque côté de la RD 700 (coût : 22,6 millions d’euros). Ensuite, côté Villeneuve, le raccordement du rond-point du Recueil à l’Antenne sud grâce à un nouvel échangeur (10,9 millions d’euros). Enfin, le doublement de la chaussée entre ces deux points (10,1 millions d’euros). Durée du chantier : trois ans. Date de début des travaux : inconnue.
Des élus inquiets
Sans doute inquiets de ne plus avoir de nouvelles de la RD 700, des élus du secteur concerné ont écrit au président du conseil départemental. Le courrier reçu par Jean-René Lecerf comporte treize signatures. Celles des maires de Leers, Croix, Villeneuve-d’Ascq, Lannoy, Toufflers, Lys-lez-Lannoy, Forest-sur-Marque, Sailly-lez-Lannoy, Willems et Hem. Et celles des trois élus au département : Barbara Coevoet, Didier Manier et Françoise Martin.
Des élus de droite et de gauche qui, face à « la situation financière du département », à « la perspective du transfert de compétence voirie vers la Métropole européenne de Lille », à « la persistance des difficultés économiques des entreprises situées dans les zones d’activités » ou encore au « départ d’entreprises historiques comme Kiabi », insistent sur « l’impérieuse nécessité du réaménagement de la RD 700 dans des délais clairement établis. » Ils rappellent également que « d’année en année, d’élection en élection, tous les candidats du canton de Lannoy, désormais en partie canton de Croix, se sont engagés et ont soutenu le projet ».
Wattrelos-Villeneuve d’ascq: ça va encore bouchonner quelques années sur la RD 700
Le Département avait programmé les travaux d’aménagement de l’Antenne sud (RD 700) à compter de l’an prochain. Mais le transfert de la compétence voirie à la Métropole européenne de Lille (MEL) vient tout remettre à plat. Les automobilistes vont devoir encore attendre quelques années.
L’usager régulier de l’Antenne sud a appris à développer son flegme. Il l’exerce matin et soir dans les bouchons entre Villeneuve d’Ascq et Hem, puis à chaque annonce d’une solution, vu qu’aucun engin de terrassement n’a jamais pointé le bout de son godet. Une nouvelle occasion de mettre à l’épreuve sa sérénité se profile avec le renvoi du chantier aux calendes grecques, suite au transfert de la compétence voirie à la Métropole européenne de Lille.
Fin 2014, le Département avait pourtant suscité l’espoir en annonçant un investissement colossal (44 millions d’euros) afin de créer de nouveaux giratoires, doubler la chaussée, et ainsi transformer les 2,2 km de voies congestionnées. Le tout était accompagné de bonnes raisons d’y croire. D’un côté, l’assurance des élus – « C’est acté, validé, budgété » –, de l’autre la procédure de concertation publique au cours de laquelle les riverains découvraient le calendrier des travaux : lancement en 2017, étalement sur trois ans, bref, une affaire qui roule.
« Tout le dossier est à monter »
C’était sans compter la réforme territoriale (loi NOTRe), votée entre deux. Elle prévoit, au 1er janvier 2017, le transfert à la MEL de la compétence voirie, et avec elle « d’une quarantaine de projets, pour un montant global de 200 à 250 millions d’euros », selon les estimations fournies par Damien Castelain. En compensation, le président de la MEL table sur une indemnité de transfert d’environ 15 M€ par an. Il en déduit qu’il va falloir faire des choix, d’autant que le Département n’avait pas, selon lui, les moyens de ses ambitions…
« Nous allons créer un comité de pilotage, faire l’inventaire de tous les projets et les hiérarchiser en fonction de l’avancée des études et des acquisitions foncières », annonce Damien Castelain. Ici, bien que jugé « pertinent et utile », l’aménagement de la RD 700 souffre de deux sérieux handicaps. C’est le projet de voirie le plus coûteux de la métropole et, surtout, « il ne se trouve qu’au stade de l’étude, tout le dossier est à monter ».
Aussi, le président de la MEL peine-t-il à conserver son sérieux lorsqu’on évoque avec lui un début de chantier en 2017 : « C’est techniquement impossible, tranche-t-il. (…) Même si on décidait en janvier de le rendre prioritaire, il ne se passerait rien avant 2018 ou 2019. » Voilà pour le scénario optimiste.
Trois ans de travaux à 44 millions d’euros à trouver
Aux heures de pointe, les bouchons de l’Antenne sud laissent aux automobilistes tout loisir de profiter du paysage. Le nœud du problème se situe à partir du rond-point dit Kiabi, à Hem, où la 2 x 2 voies de la RD 700 laisse la place à deux voies simples jusqu’au Recueil, à Villeneuve d’Ascq. Le projet pensé par le Département prévoit, dans un premier temps, la disparition du rond-point à cinq branches de Kiabi, au profit de deux petits giratoires – « une paire de lunettes » – situés non plus au centre, mais de part et d’autre de l’axe principal. Ensuite, un nouvel échangeur doit venir raccorder le rond-point du Recueil, côté Villeneuve, à l’Antenne sud. Enfin, il est question de doubler la chaussée entre ces deux aménagements. Soit un chantier de 44 millions d’euros pour 2,2 km de voirie qui aurait dû se réaliser en 3 ans, à partir de 2017. La concertation publique a été menée fin 2014 pour un bilan approuvé en février 2015. Un comité de pilotage avait confirmé en juin 2015 la réalisation du chantier. F. M.
G.E. a écrit:C'est bête, le département du Nord redevenait un petit peu volontariste en matière routière...
Espérons que la Métropole de Lille comprendra enfin l'intérêt qu'elle a de supprimer des verrous majeurs de son nouveau réseau routier. Rêvons ! :lol:
44 M€ à l'échelle d'une métropole, cela se trouve, quitte à retarder d'autres dépenses moins prioritaires et d'autant qu'il y a un transfert financier lié au transfert du réseau routier.
tanaka59 a écrit:Bonjour,
Mesure passée inaperçue en ce début d'année. La MEL vient de récupérer la gestion de plusieurs routes départementales . En autre on peut citer , la RD700 , RD651, la RD791 , la RD656, les grands boulevards , j'en oublie surement au passage.
Espérons que ce qui est planifié ne soit pas pour la n ième fois retardé ou annulé
rolex a écrit:Tu as un article ou une autre source avec la liste précise de ces routes ?
rolex a écrit:Est-ce de futures routes métropolitaines (avec un numéro MXXX) comme du côté de Nice ?
Projet de contournement: «Nous continuerons d’embêter les élus»
« Nous poursuivrons nos actions et notre pression contre ce projet », clament haut et fort les militants de l’association ADELE, opposés au projet de contournement Hazebrouck – Renescure, toujours à l’étude.
L’association de défense de l’environnement de Lynde et de ses environs (ADELE) a tenu son assemblée générale samedi, au camping de la Becquerelle, à Lynde. Il a évidemment été question du contournement Hazebrouck – Renescure (RD 642), contre lequel se battent ces militants.
L’an dernier, à l’occasion d’une assemblée extraordinaire, les membres de l’association s’étaient réunis afin d’étudier la stratégie à adopter. À savoir, faut-il continuer à défendre le non à tout contournement ou plutôt modifier la position d’ADELE en luttant contre le contournement sud ? « Nous avons très majoritairement voté pour la deuxième proposition, a expliqué la présidente, Colette Descornez. Nous regrettons cependant que le Département ait refusé systématiquement d’étudier toute idée de réaménagement de la RD 642. Quels intérêts existe-t-il derrière ce rejet absolu ? Nous l’ignorons. »
« Nous poursuivrons nos actions et notre pression contre ce projet. Nous continuerons à embêter les élus et à les mettre face à leur responsabilité »
Il a aussi été question de la visite en février d’Arnaud Decagny, vice-président du Département chargé des infrastructures, qui s’est rendu au siège de l’association. « Ce dernier est resté ferme sur la marche légale de la mise en place du projet, a indiqué Thérèse Anquetil, secrétaire adjointe d’ADELE. Il n’a cependant pas pris position et se dit en dehors du sujet pour l’instant. C’est le travail des cabinets qui en étudient l’impact. Le vice-président nous a promis des réunions entre les élus concernés et les associations telles que la nôtre afin de nous présenter le bilan de cette étude dont la fin est prévue au printemps. Suite à ces réunions, les politiques décideront du tracé. »
Des affiches à placarder
Colette Descornez a clos la réunion en distribuant des affiches à placarder sur les fenêtres des habitants concernés de près ou de loin par le projet. Ceux-ci sont invités à y cocher les différents animaux cohabitant dans la zone concernée et qui seraient menacés par le contournement. « Nous poursuivrons nos actions et notre pression contre ce projet. Nous continuerons à embêter les élus et à les mettre face à leur responsabilité », a soutenu la présidente.
La Voix du Nord a écrit:
La « route de la mer » (RD 939) coupée mardi, jusqu’à fin juin
Le Département du Pas-de-Calais poursuit l’aménagement de la RD 939 à l’ouest d’Arras. Après le tronçon entre Étrun et Haute-Avesnes l’an dernier, le doublement de cet axe structurant se poursuit entre la RD 62 à Haute-Avesnes et la RD 74 à Aubigny-en-Artois.
Par L. B. | Publié le 03/06/2017
Le chantier de création d’une nouvelle chaussée à partir du giratoire d’Haute-Avesnes oblige à couper la circulation pendant quatre semaines au maximum.
La RD 939 sera coupée à la circulation à partir de ce mardi 6 juin, pour une durée maximale de quatre semaines (normalement jusqu’au 30 juin). Le but est de procéder à la construction d’une deuxième voie, au sud de celle existante, entre le giratoire d’Haute-Avesnes et l’actuel créneau à deux fois deux voies, afin de donner à la route un caractère de voies express à 110 km/h.
Lancé debut mai, le chantier a déjà bien avancé avec la création d’une partie de la nouvelle chaussée entre Haute-Avesnes et Aubigny-en-Artois.
La route sera coupée le temps de réaliser la deuxième chaussée bordée par un terre-plein central en béton. La circulation sera ensuite rétablie sur la nouvelle chaussée. Les travaux seront alors entrepris sur la chaussée actuelle, qui sera refaite et adjointe d’une bande d’arrêt d’urgence.
Le choix de cette période de coupure a été fait pour éviter les longs week-ends de mai et début juin, ainsi que la période de vacances d’été.
>> Les déviations
Deux itinéraires de déviation seront mis en place :l’un par Hermaville (via les RD 74 et 54), pour les véhicules légers ; l’autre par Avesnes-le-Comte et Habarcq (via les RD 75 et 339) pour les poids lourds.
>> Dix millions d’euros
Le chantier sur cette portion de 3,5 km entre Haute-Avesnes et Aubigny-en-Artois, moyennant 10 M€ d’investissement, fait suite à l’aménagement d’un premier tronçon de 3,5km l’an dernier entre Étrun et Hautes-Avesnes. Il doit durer huit à neuf mois. La mise en service de cette nouvelle portion à 110 km/h est prévue au plus tard au printemps 2018.
http://www.lavoixdunord.fr/177990/article/2017-06-14/sur-leurs-tracteurs-les-agriculteurs-diront-non-la-liaison-rn42-a26-de-la-sanef
Sur leurs tracteurs, les agriculteurs diront non à la liaison RN42 - A26 de la SANEF
Un projet de liaison entre la Nationale 42 et l’A26 au niveau de Setques a été présenté en mars par la SANEF. Les agriculteurs qui le trouvent trop gourmand en terres cultivables se mobilisent jeudi 15 juin.
Construire une route, dépenser 65 millions pour faire gagner une minute trente aux automobilistes », c’est ainsi que les agriculteurs résument le projet qui leur a été présenté en réunion publique par la SANEF en mars. Le concessionnaire autoroutier mandaté par l’État dans le cadre d’un plan de relance du territoire envisage un « barreau » d’accès direct entre l’autoroute des Anglais et la Nationale 42 (vers Boulogne). Dans les faits, il permettrait d’éviter un giratoire et de bifurquer plus rapidement.
« On veut dénoncer un projet aberrant »
Mais voilà, son emprise au sol inquiète le monde agricole : 35 hectares de terres cultivables passées en servitude d’utilité publique disparaîtraient sous le bitume. À l’appel de la FDSEA, une cinquantaine de tracteurs se retrouvera jeudi 15 juin à Leclerc Drive avant de se rendre devant les bureaux de la SANEF de Setques. « On veut dénoncer un projet aberrant : on va construire une nouvelle route pour éviter un endroit où il n’y a jamais aucun accident ni bouchon. Mais la SANEF campe sur ses positions », explique Olivier Demol, agriculteur à la FDSEA.
L’action qui se déroulera de 10 h à 16 h est largement soutenue par les élus du secteur. « On ne nous propose pour l’instant qu’une seule solution, tant que l’on ne nous aura pas démontré que c’est la meilleure nous resterons fermement convaincus qu’il existe des alternatives plus satisfaisantes », estime Christian Leroy, président de la CCPL. Les agriculteurs déterminés à se faire entendre n’envisagent pas de bloquer la circulation.
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