Enver a écrit:L'échangeur est ouvert depuis le 18 décembre.
http://www.echo62.com/actu.asp?id=3914
La Voix du Nord a écrit:
Projet de parc d’attractions Heroic Land : un échangeur autoroutier à créer… et à financer
Jeudi soir, lors du conseil de la communauté d’agglomération Cap Calaisis, le projet de parc d’attractions Heroic Land a été évoqué. Notamment sa desserte à partir de l’A26 dont le financement reste à préciser…
Par DJAMEL MEZINE | Publié le 16/12/2016 PARTAGER TWITTER Le journal du jour à partir de 0.79€
Pour desservir la zone (Virval) où le parc doit voir le jour, un échangeur autoroutier est à créer.
PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET Pour desservir la zone (Virval) où le parc doit voir le jour, un échangeur autoroutier est à créer. PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET
LECTURE ZEN
Où en est le projet Heroic Land dont le nom des investisseurs (et la somme qu’ils amèneront) doit normalement être connu en cette fin d’année ou en début d’année prochaine ? Jeudi soir, lors du conseil de Cap Calaisis, cette échéance n’a pas été abordée mais sa desserte routière, si. Sur ce point, Cap Calaisis se base notamment sur la création d’un échangeur routier sur l’A26, autoroute qui, rappelons-le, est concédée par l’État à une société privée, la SANEF (Société d’autoroute du Nord-Est de la France).
Cette concession fait que l’État doit intervenir auprès de la SANEF pour avoir l’accord de cette dernière quant à la création dudit échangeur. Ce qui est chose faite, a assuré Natacha Bouchart jeudi soir. La présidente de Cap Calaisis a également rappelé que dans le cadre des diverses aides d’État pour le Calaisis au titre de la compensation des nuisances subies par la crise migratoire, des financements étaient assurés.
Reste aujourd’hui à inscrire ce projet d’échangeur au Plan d’investissement autoroutier (PIA) de l’État, ce qui nécessite un préalable non négligeable. À savoir, « la signature d’un protocole entre l’État et la Ville pour enclencher sous pilotage de la SANEF une étude pour vérifier la faisabilité technique et en termes de délai de l’ouvrage (fixée au plus tard à février 2020) ». Ce protocole s’accompagne d’une date couperet : « Au 1er juillet 2017, la collectivité porteuse du projet devra s’engager définitivement sur sa réalisation par la signature d’une convention de financement avec la SANEF. » Un financement estimé à 17 millions d’euros selon Natacha Bouchart.
« Au 1er juillet 2017, la collectivité porteuse du projet devra s’engager définitivement sur sa réalisation. »
Face à une telle somme, Jacky Hénin, conseiller municipal calaisien (PC), a appelé à la prudence : « Quel que soit le projet qui s’installera sur cette zone, il est nécessaire d’avoir une infrastructure routière pour le desservir. Mais il est nécessaire que la communauté d’agglomération se fasse accompagner d’experts pour ces discussions car l’investissement risque d’être cher pour la collectivité. » L’élu communiste fait là allusion à la tentation qu’aurait la SANEF de ne prendre qu’une faible part du gâteau. La présidente de Cap Calaisis a acquiescé…
Yann Capet a rejoint Jacky Hénin en se montrant toutefois rassurant : « La SANEF finance des grands projets, il n’y a pas de raisons qu’elle ne finance pas celui-là. » L’élu socialiste s’aventurera tout de même à demander où en était ce projet de parc dont « le permis d’aménager était attendu, pour cette fin d’année ». « C’est en cours », a répondu Natacha Bouchart. Sans plus de précisions.
Le projet Heroic Land
Le projet de parc d’attractions Heroic Land, porté par Calais Promotion, agence de développement économique de Calais présidée par Natacha Bouchart, et par la société IDID, dirigée par Jean-François Thibous, est estimé à 275 M€ (contre 350 M€ au départ). Il est bâti autour des thèmes du manga, de la science-fiction et de l’heroic fantasy.
Les investisseurs connus début 2017 ?
IDID est actuellement en phase de recherche d’investisseurs (à hauteur d’environ 90 millions sur les 275) et s’est adossé les services du cabinet Ernst & Young pour s’assurer les emprunts bancaires qui compléteront la somme. Il avait annoncé, lors d’une réunion publique en mars 2016, que ces investisseurs seraient connus fin 2016-début 2017. Nous y sommes presque…
Le parc, qui a pris en mai 2014 le relais d’un autre projet (Spyland), doit voir le jour sur le site du Virval au premier semestre 2019. La phase d’études a mobilisé 2,5 millions d’euros de fonds publics.
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