G.E. a écrit: Les pires revêtements sont sur le sol du parvis des arènes qui est plus granuleux que la garrigue. Ca fait mal aux pieds !
dark_green67 a écrit:G.E. a écrit: Les pires revêtements sont sur le sol du parvis des arènes qui est plus granuleux que la garrigue. Ca fait mal aux pieds !
C'est vrai que c'est assez rare de voir des bétons désactivés avec une texture aussi rugueuse. D'habitude, les zones piétonnes sont conçues avec une texture plutôt fine (la texture se règle très facilement avec le désactivant).
Il faudrait savoir si c'est volontaire ou si l'entreprise a eu un problème d'application.
Le Moniteur a écrit:LANGUEDOC-ROUSSILLON ; Les TP face à un investissement public en panne
28 novembre 2014
«L'heure est grave pour notre profession. » C’est ainsi qu’Olivier Giorgiucci, président de la FRTP LR, a ouvert l’assemblée générale de son organisation, le 12 novembre. Trois chiffres résument l’inquiétude du secteur. En sept ans, celui-ci a perdu 23 % de son chiffre d’affaires et 9 % de ses effectifs. Pour 2014, la baisse de la commande publique est estimée à 18 %. « Nous assistons au sacrifice de l’investissement », déplore Olivier Giorgiucci. Les élus présents ne l’ont pas vraiment contredit. Philippe Saurel, président de Montpellier Agglomération, s’est dit « incapable de financer la ligne 5 du tramway sans augmenter les impôts ». Quant à Yvan Lachaud, président de Nîmes Métropole, il remplacera le tramway qui devait desservir l’axe est-ouest par un bus à haut niveau de service, moins coûteux. Il compte toutefois dégager 20 millions d’euros pour soutenir l’investissement.
Le préfet de région Pierre de Bousquet s’est, pour sa part, félicité de l’accord conclu avec la région sur la maquette du futur contrat de plan Etat-région. Le volet mobilité atteindra « au moins 130 millions d’euros, dont plus de 50 % pour les travaux routiers », a-t-il promis.
Objectif Gard a écrit:Yvan Lachaud lance les “états généraux” des transports
En juin, le président UDI mettra tous les acteurs des transports publics autour de la table. Objectif affiché : diminuer le coût de ce service tout en répondant aux besoins des habitants de l'agglomération.
Le service public transport coûte trop cher aux contribuables. Dans un rapport confidentiel, la chambre régionale des comptes a épinglé la collectivité pour le coût exorbitant du service, qui s'élève à 170 euros par habitant. "Si l'on ne fait rien, le fonctionnement de ce service deviendrait insoutenable pour la collectivité", a prévenu Yvan Lachaud. Chaque année, Nîmes Métropole est obligé d'abonder 13 millions d'euros dans le budget transport pour l'équilibrer (budget total 52 millions, NDLR). En outre, le prix du billet (1,10 euros) ne couvrirait que 15% du coût réel du transport. Contraint par une baisse des dotations budgétaires, le président Lachaud a promis de ne pas recourir à l'impôt, préférant opter pour la mise en place "d'une réforme de grande ampleur".
La "réforme" a pour but de "financer l’amélioration du réseau et la mise en place des lignes à haut niveau de service de la T1 et de la T2". Toujours selon nos informations, la Cour des comptes s'est aussi penchée sur le dossier "transport" de Nîmes Métropole et à émis sept recommandations qui restent aussi confidentielles.
Nîmes Métropole a prévu d’organiser à partir du 3 juin, des "Etats Généraux du financement des Transports Publics", en s'inspirant de ce qui avait été fait par le préfet Gaudin sur la thématique de la sécurité. "Cela avait remarquablement porté ses fruits (...) Nous voulons en faire de même pour la question de son financement, selon le principe de l’effort partagé par tous : contribuable, usager, salariés, partenaires, et administration", poursuit Yvan Lachaud, qui convie d'ailleurs "tous les représentants syndicaux de Tango. Nous attendons beaucoup de leur contribution, et seront donc au premier rang de nos partenaires dans cette réforme". Une invitation qui n'est très certainement pas tombée dans l'oreille d'un sourd...
G.E. a écrit:Augmenter les tarifs, avec un risque de désaffection encore plus grand : 1,10 €, c'est pourtant dans la moyenne pour une agglo sans tram ni métro.
Benny a écrit:Maintenant que le projet de ligne de tram est-ouest est reconverti en ligne de BHNS, le prolongement nord du T1 vers la route d'Uzès est-il toujours d'actualité ?
Objectif Gard a écrit:FAIT DU JOUR Lachaud chahuté, le TCSP lancé
Tony Duret 4 décembre 2016 à 7:00
Yvan Lachaud a eu du mal à se faire entendre, hier, dans les Halles de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard
Ce samedi, l'inauguration de la ligne T1 du TCSP qui devait être lancée en fanfare par le président de Nîmes Métropole Yvan Lachaud a surtout été marquée par les sifflets et les mécontentements d’une cinquantaine de protestataires. Cet épisode illustre une nouvelle fois qu’à Nîmes, on fait d’abord et on discute après.
On a connu Yvan Lachaud plus souriant. Il était même crispé en arrivant aux Halles sur les coups de 11h30, hier matin. Pourtant, un peu avant, il avait fait sa petite promenade autour de l’Ecusson sur la nouvelle ligne T1 du TCSP. Il faut le dire : il n’y a eu aucun incident sur le trajet. Il faut aussi dire que le « tram » des officiels était escorté par deux motards de la police, ce qui ne sera évidemment pas le cas le reste de l’année pour le grand public.
Concernant les autres illusions du jour, il ne faut surtout pas croire que la gratuité mise en place hier sera prolongée. C’était juste une fois. Et n’allez pas croire non plus que vous reverrez autant d’hommes politiques dans le même tram. C’était uniquement pour l’inauguration. Ceux, par contre, qui ne se sont jamais trop fait d’illusions, ce sont les manifestants, un mélange d’hommes politiques plutôt à gauche et de citoyens mécontents. Au pied du palais de justice, ils ont dénoncé « la hausse des tarifs, la baisse de l’offre et la mauvaise politique de transport », résume le communiste Vincent Bouget. Une colère qu'ils ont portée jusqu'aux Halles où les officiels s'étaient donnés rendez-vous.
Et là aussi, on ne voit pas ça tous les jours ! Du monde, beaucoup de monde mais pas forcément pour entendre le discours inaugural... Des étaliers parfois excédés avaient mis en place une opération spéciale, des badauds souvent déconcertés étaient venus faire leurs courses et des policiers toujours en stationnement dans la rue. "Boudi !", lâche dépitée une mamie en goguette qui n'a certainement pas fini de soupirer dans les allées bondées.
Le coeur de la ville, les Halles, batte toujours plus fort quand Nîmes amorce un changement (Photo Anthony Maurin).
Soudain, un attroupement suivi d'une volée de huées... "Ecoutez, je crois qu'on a le droit de manifester mais on a aussi le droit de prendre la parole !", évoque Yvan Lachaud entré dans les Halles sous les instruments chantants d'une peña. Absent de la cérémonie qui n'en était pas une, Jean-Paul Fournier, "à l'initiative du projet", a été salué à de nombreuses reprises par les élus.
Le chantier (coût, chaussée et stations) de la T1 "a été livré dans les temps et en concertation avec les Nîmois. Nous remettons les clés de la ville aux commerçants et aux usagers 3 semaines avant la fin de l'année !", affirme Yvan Lachaud.
Produit locaux à déguster contre un petit billet, les commerçants organisaient une opération "terroir" qui a connu un large succès (Photo Anthony Maurin).
"On préfigure le Nîmes de demain et, content ou pas, c'est pareil ! On a au moins eu le courage de faire quelque chose et si vous n'êtes pas contents, on en discute !", conclut un Yvan Lachaud poussé dans ses ultimes retranchements par les manifestants. Et Franck Proust, "maire de Nîmes par intérim", de soutenir le président de Nîmes Métropole. "Ce projet aurait dû voir le jour plus tôt s'il n'y avait pas eu autant de recours ! Le tram (NDLR qui n'en est pas un) peut circuler avant les fêtes. Nîmes est une ville de passion, de dialogue et l'attitude des manifestants prouve que Nîmes n'est pas une ville morte !".
A la mi-journée l'affluence sur les boulevards était assez faible (Photo Anthony Maurin).
Et c'est vrai que Nîmes est passionnée, c'est sa force. Le choix des Halles, "deuxième monument de la ville" pour Stéphane Trénel, porte-parole des étaliers, était plutôt osé car l'ambiance y est toujours bouillonnante. Une journée un peu spéciale pour les élus chahutés et un lancement du nouveau réseau que la majorité des Nîmois découvrira dès lundi pour une "première" dans le grand bain. Nîmes parlera encore bien longtemps de tout cela !
Petit conseil sécurité : si vous sortez de l'Ecusson, n'oubliez pas de regarder sur votre gauche avant de traverser...
Anthony Maurin et Tony Duret
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