fandezoran a écrit:Intéressant ce projet de tramway, à voir si on en profite pour mettre à voie normale le Mongy et disposer d'un parc de tramway mutualisé et homogène sur le réseau lillois.
Et développer plus tard d'autres lignes autour de Lille.
vlys a écrit:En effet ce n'est pas de bonne augure pour ce projet à moyen terme...
Mais bon je pense qu'ils veulent vraiment mettre en évidence les pôles d'excellence sans attendre que ce projet avance. Ils pourront toujours renommer à nouveau les stations du CHR dans le futur..
Concernant les stations roubaisiennes : finalement ça restera "Roubaix Charles de Gaulle", et pour la gare, ce sera un mélange "Gare Jean Lebas Roubaix".
Vous êtes en pleine renégociation du marché des transports publics. Quels en sont les enjeux ?
« D’abord faire baisser de 10 % la redevance annuelle, actuellement de 211 M€, versée par la MEL au délégataire. Cela représente un gain de 20 M€ que nous investirons dans des équipements structurants, ce qui n’a pas été fait depuis plus de vingt ans. »
À quoi serviront ces millions d’euros ?
« L’idée est de lever des emprunts pour financer de nouvelles lignes de tramway. Celle qui ira du centre-ville de Lille jusqu’à l’aéroport de Lesquin se fera, c’est sûr et certain. Le coût est de 250 M€ et l’inauguration est prévue en 2022 ou 2023. Ce n’est pas seulement une jonction vers l’aéroport, c’est un aménagement économique de toute l’épine dorsale du sud de la métropole, avec en point d’orgue le futur Lil’Aéroparc de la CCI et les 5 000 salariés attendus. La ligne desservira aussi des universités, des lycées de Lille-Sud, des zones économiques à Faches-Thumesnil et à Ronchin. Deux autres lignes, vers Wattrelos et vers Loos-Haubourdin sont dans les cartons. »
Le retard pris par le doublement du métro va-t-il coûter de l’argent à la MEL ?
« Plus maintenant. Nous avons dû accorder une indemnité de 10 M€ à Transpole pour compenser le manque de recettes. En parallèle, le tribunal administratif est saisi pour déterminer les responsabilités de chacun : Alstom, la MEL et ceux qui réalisent des travaux. L’enjeu pour Alstom, c’est une pénalité de retard de 52 M€ au maximum, prévue au contrat. Le doublement des rames n’est plus inscrit dans la future délégation, parce qu’Alstom est incapable de nous donner une date de livraison du pilote automatique. Mais si les rames sont livrées, il y aura un avenant positif correspondant au gain de recettes pour le délégataire. C’est extrêmement important car cela permettra de baisser la redevance due par la MEL et donc d’investir dans les infrastructures. »
otto a écrit:Lille est devenue il me semble la seule ville francaise equipee d'un metro a n'envisager aucune extension de son reseau.
tanaka59 a écrit:Une question me tarode , le tram lillois peut il se retrouver sur route avec des voitures , genre comme à Bruxelles , Nantes ou sur la côté belge ? On aurait l'avantage de garde le stationnement ...
tanaka59 a écrit:Techniquement à Wattrelos on peut accueillir un Tramway. Dans le prolongement du Grand Boulevard vers Wattrelos depuis Roubaix Eurotéléport on trouve une busway (achevé en 2006).
On peut facilement la transformer en voix de tram. Une fois dans Wattrelos jusqu'à la place c'est plus compliqué ... Les riverains c'était déjà opposés à un projet de vois de bus en site propre faute de place de stationnement ...
Une question me tarode , le tram lillois peut il se retrouver sur route avec des voitures , genre comme à Bruxelles , Nantes ou sur la côté belge ? On aurait l'avantage de garde le stationnement ...
Lille: Le réseau de transports en commun change de nom et propose moins de bus, de métros et de trams
Le nouveau délégataire de transports en commun de la métropole lilloise a prévu de faire 17 millions d'économie par an, en réduisant les trajets...
Article complet : https://www.20minutes.fr/lille/2438471-20190130-lille-reseau-transports-commun-change-nom-propose-moins-bus-metros-trams
tml a écrit:A défaut de projets routiers, j'imaginais que la MEL miserait sur les TC, en fait pas du tout !!!!Lille: Le réseau de transports en commun change de nom et propose moins de bus, de métros et de trams
Le nouveau délégataire de transports en commun de la métropole lilloise a prévu de faire 17 millions d'économie par an, en réduisant les trajets...
Article complet : https://www.20minutes.fr/lille/2438471-20190130-lille-reseau-transports-commun-change-nom-propose-moins-bus-metros-trams
https://www.lavoixdunord.fr/575993/article/2019-04-30/alors-qu-le-croyait-mort-et-enterre-revoila-le-projet-de-tramway
La MEL est en pleine réflexion sur son schéma directeur des infrastructures de transports. Les communes sont toutes invitées à se prononcer, avant le vote de ce projet à 1,3 milliard d’euros, au conseil communautaire de juin. Très concernés par la desserte urbaine métropolitaine, les élus lesquinois ont fait entendre leur voix lundi soir.
On passera sur la synthèse métropolitaine, document officiel au jargon technocrate imbuvable. Pour faire simple, la MEL a été divisée en cinq territoires pour cette consultation. Lesquin figurait dans la zone sud-est, avec Villeneuve-d’Ascq notamment. La réflexion des communes concernées à abouti à plusieurs propositions, comme relancer de façon significative le réseau ferré régional avec la ligne Ascq-Orchies, et créer une liaison entre le centre de Lille et Comines.
« De par leur coût et les performances annoncées, les télécabines et téléphériques n’ont rien à faire dans notre secteur. »
De nouvelles offres de transports collectifs sont également évoquées. Et cela concerne Lesquin à plusieurs titres. À la sortie de l’A1 ou du côté des Quatre-Cantons, la ville est très régulièrement engorgée aux heures de pointe par les travailleurs pendulaires au volant. Sa gare est bien utile mais son fonctionnement pèse sur la circulation en centre-ville. Enfin, l’aéroport, dont la fréquentation va encore progresser, est isolé, relié par une simple navette en bus vers le centre de Lille. Alors quels choix privilégier pour fluidifier ce trafic devenu irrespirable ?
Lors du conseil municipal lundi soir, le maire, Jean-Marc Ambroziewicz, a fait le point sur les souhaits lesquinois. Le prolongement du métro des Quatre-Cantons jusqu’à l’aéroport, en passant par la gare, est l’option la plus cotée parmi les élus. Mais cela pose la question du franchissement du nœud autoroutier, de la voie TGV et des lignes à haute tension. « Cela ne pourrait se faire qu’en souterrain », résume le maire. Exit donc le métro aérien et tout ce qui ne touche pas le sol, d’ailleurs. « De par leur coût et les performances annoncées (lire par ailleurs), les télécabines n’ont rien à faire dans notre secteur. Quant au téléphérique qui relierait la gare aux Quatre-Cantons et à la Haute Borne, il ne tient pas compte de l’impact sur le paysage et sur les riverains. Il est aussi incompatible avec la ligne à haute tension. » C’est donc un grand non.
Tracé Lille-Lesquin
Finalement, alors qu’il semblait mort et enterré depuis un an, le tram ressort de sa boîte, porté par un conseil municipal convaincu du tracé Lille-Lesquin. « Il passerait par les nouveaux quartiers de la Motte et du Moulin, la zone d’activité, la plaine de loisirs, souligne M. Ambroziewicz. Il faudrait créer un nouveau franchissement de l’A 1 qui permettrait d’aménager des trottoirs et des couloirs sécurisés pour les vélos. » À l’unanimité, le conseil municipal soutient cette proposition, qui doit cependant tenir compte de la protection des champs captant. « Dans ce cas, le tram pourrait passer par la rue d’Enchemont, ce qui permettra de desservir le CRT ! »
D’autres idées à creuser…
Les élus lesquinois ont également fait quelques propositions propres pour soulager leur territoire d’un flux routier de plus en plus conséquent :
1. Créer un accès direct depuis la bretelle de sortie de l’A1 vers l’aéroport. Il s’agirait d’aménager un barreau de 50 mètres au niveau de la Pissatière, au fond de l’impasse Jean-Jaurès.
2. Dans le même esprit, créer un accès direct depuis l’A 27 vers la Haute Borne pour soulager le nœud routier des Quatre-Cantons.
3. Lancer une navette autonome entre la gare de Lesquin, les Quatre-Cantons et la Haute Borne, à défaut de prolongement du métro.
4. Créer une nouvelle gare souterraine. Ce projet avait déjà été retenu dans le Réseau express grand Lille en 2015. Mais il n’a jamais atteint la surface des débats. Pourtant, faire passer les trains sous terre libérerait le centre-ville du cadencement du passage à niveau, parfois très pénible. Un pôle d’échange multimodal pourrait alors être aménagé au-dessus. Cette gare accueillerait des passagers en provenance du bassin minier et du valenciennois. Si le métro était prolongé depuis les Quatre-Cantons, il y aurait alors une liaison directe vers la Cité scientifique sans passer par Lille.
Les choix possibles
Combien coûtent les différentes propositions ? Et pour quels résultats ? Voici ce que détaille le shéma directeur.
Un allongement du métro : le coût serait de 80 à 120 millions d’euros par kilomètre, en site propre. Les rames pourraient transporter jusqu’à 20 000 voyageurs par kilomètre.
Le tram : son prix s’élève de 20 à 25 millions d’euros/km. Sa capacité est de 1 000 à 9 000 voyageurs/km.
Le bus à haut niveau de service : il faudrait compter 10 millions d’euros/km pour une capacité de 5 000 voyageurs/km/
La Liane renforcée : sa mise en place aurait un coût de trois à cinq millions d’euros/km, pour 500 à 2 000 voyageurs/km.
Le téléphérique ou les télécabines : l’aménagement coûterait de 15 à 25 millions d’euros/km pour 5 000 voyageurs/km.
Le chiffre
Selon le document présenté, le réseau de transports collectifs métropolitains a été utilisé par 190 millions de voyageurs en 2017. Ils sont 60 % à avoir privilégié le métro, environ 30 % les bus et moins de 10 % le tramway.
https://www.lavoixdunord.fr/594122/article/2019-06-06/pour-resoudre-les-problemes-d-acces-la-mel-par-le-sud-c-est-ici-que-ca-se-passe
Villeneuve-d’Ascq Pour résoudre les problèmes d’accès à la MEL par le sud, c’est ici que ça se passe!
Le Schéma directeur des infrastructures de transport (SDIT) est un document qui doit guider les décisions de la Métropole européenne de Lille (MEL) dans les quinze prochaines années, et répondre aux défis de l’engorgement actuel du territoire… Un vaste programme au sein duquel Villeneuve-d’Ascq a un rôle central à jouer.
Les enjeux principaux de ce schéma sont définis en amont, et concernent essentiellement trois points : les transports lourds (trains, tramways) à mettre en œuvre pour mieux circuler dans la MEL ; l’organisation des transports en commun existants (notamment les lignes de bus) ; la desserte de l’aéroport de Lesquin et le problème de l’accès sud de la métropole.
Des questions au cœur desquelles se trouve Villeneuve-d’Ascq, dont les préconisations ont été résumées par Sébastien Costeur, conseiller délégué à la voirie et aux transports, lors du dernier conseil municipal. Des avis et demandes qui concernent tous les secteurs de la ville nouvelle, et impliquent une nouvelle façon de penser aux transports dans la métropole.
Côté sud… comment résorber le grand embouteillage ?
C’est au sud de la métropole que se situe l’enjeu central, pour la MEL, et même au départ de Villeneuve-d’Ascq. Plusieurs projets ont été soumis aux conseils municipaux pour, à la fois désengorger l’autoroute A1 en provenance du Pas-de-Calais, desservir de manière satisfaisante l’aéroport de Lesquin sans oublier les zones d’activités… Plusieurs options de prolongement du métro au-delà des 4 Cantons ont été évoquées, et la préférence des élus villeneuvois semble se porter vers un prolongement du métro vers le CRT et l’aéroport, avec des capacités en stationnement vers le nouveau terminal, permettant de réduire le nombre de bouchons sur l’A1 : « Il serait préférable d’avoir une entrée sur le territoire plus au sud, au-delà même de la gare de Lesquin », néanmoins, « en attendant la mise en place d’infrastructures lourdes, il est nécessaire de trouver des solutions pour relier les Quatre Cantons et la gare de Lesquin ».
Le rail, une solution qui roule ?
L’esprit du SDIT étant de confronter la mise en place de modes des transports en commun lourds aux volontés des élus, la municipalité villeneuvoise en a profité pour redire sa volonté de voir la ligne Ascq-Orchies retrouver sa vocation initiale : « Il faut relancer cette ligne ferroviaire en la prolongeant jusqu’à la ligne 1 du métro, à Pont-de-Bois », assène Sébastien Costeur. « En parallèle, créer un parking relais à Baisieux et renforcer la ligne Tournai-Lille passant par Baisieux permettrait de réduire l’afflux d’automobilistes vers la métropole ». À plus long terme, le conseiller délégué aux transports n’oublie pas le projet de TER renforcé porté par la Région, « qui pourrait se rattacher au métro prolongé ».
Autant de projets ambitieux qui ont pour horizon affiché 2035, et devront passer par les fourches caudines du consensus politique métropolitain avant de devenir de vrais chantiers… La thrombose routière de la métropole a malheureusement encore de beaux jours devant elle.
Le calendrier
Toutes les communes de la MEL ont été invitées à se pencher sur les évolutions attendues dans le domaine des transports en commun de la MEL à l’horizon de 2035, suite à une présentation initiale du SDIT, en conseil de communauté en décembre dernier. La synthèse des avis et commentaires (les citoyens et entreprises étaient invités à participer au débat via le site internet de la MEL) sera en partie intégrée au document final qui devrait être adopté en conseil de communauté d’ici la fin du mois, pour un début de mise en œuvre à l’automne.
De nombreuses voix dans le monde politique métropolitain ont déploré un calendrier inefficace du fait de la proximité des prochaines municipales (sans doute en mars 2020), et le probable renouvellement du conseil communautaire. Au mieux, le SDIT servira donc de document de travail pour la prochaine majorité, qui sera confrontée à une véritable urgence dans le domaine des transports.
Tous les bus ne doivent pas mener à Lille
Tous les chemins mènent à Rome, c’est connu, mais les élus villeneuvois ont clairement indiqué qu’ils souhaitaient « une amélioration du plan bus actuel. On avait déjà remonté des remarques il y a quelques mois, sans effet… On espère que cette fois on sera entendus », note Sébastien Costeur. Dans le collimateur de l’élu, « la trop grande centralité des circuits de bus », c’est-à-dire leur tendance à tous passer par Lille. « On a besoin de dessertes rapides qui traversent Villeneuve et desservent les communes voisines ». Parmi les propositions remontées à l’occasion du débat sur le SDIT : une voie en site propre qui relie les Prés à Leers. Une expérience est menée dans ce sens depuis avril, et un premier bilan doit être dressé en octobre, « mais c’est sûr que ça offre plus de souplesse aux usagers. »
Pouvoir traverser plus rapidement Villeneuve-d’Ascq
Outre cette ligne express, « qui devra être confortée en site propre dans le cadre des travaux d’aménagement du CD 700 », les élus villeneuvois ont demandé une desserte express en bus reliant le boulevard de l’Ouest à Marcq-en-Baroeul, en site propre. « Il y a la place sur le boulevard de l’Ouest, qui est par endroits une vraie autoroute ». Une desserte renforcée de la Haute-Borne, par le biais d’une ligne allant des Quatre-Cantons à la rue des Fusillés est également demandée. Enfin, la municipalité de Villeneuve-d’Ascq attire l’attention de la MEL sur la nécessité d’offrir de vraies solutions de transports en commun sur certains quartiers ou équipements : l’hôpital privé, le futur quartier de la Maillerie notamment… « Nous plaidons pour une meilleure organisation des circuits de bus avec la priorité donnée à des lignes express en site propre », résume Sébastien Costeur qui souhaite un système à deux niveaux : des lignes express permettant de traverser rapidement la ville, reliées à des dessertes de quartiers.
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