[ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulouse

Aménagements, constructions, projets, ferroutage, ...

Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar colvert » Jeu 27 Oct 2016 20:24

La contestation continue
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 15493.html

La contestation autour du projet LGV en Nouvelle-Aquitaine se poursuit

Dimanche, le Conseil Politique Régional d’Europe Écologie Les Verts Aquitaine s’est prononcé contre le projet de la délibération modificative du conseil régional Nouvelle Aquitaine de mobiliser 5,6 millions d’euros pour la poursuite du projet LGV-GPSO.

Dans un communiqué de presse du dimanche 23 octobre, le Conseil Politique Régional d’Europe Écologie Les Verts Aquitaine a annoncé son opposition au projet de la délibération modificative du conseil régional de trouver les fonds nécessaires à la poursuite du projet de Ligne Grande Vitesse - Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest (LGV-GPSO).

Retour sur quelques points essentiels pour mieux comprendre le débat qui se poursuit depuis plusieurs années.

En 2002 débutent les premières études d’opportunités relatives au projet de Ligne Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse. Dix ans plus tard, le tracé définitif des lignes au sud de Bordeaux qui doit assurer la continuité du tronçon Tours-Bordeaux est dévoilé. Au même moment apparaissent les premières alertes et questionnements sur leur financement.

Un des premiers à interroger la pertinence du projet est le député PS, Philippe Duron. Ce dernier rédige un rapport sur les 70 projets jugés trop coûteux pour l’Etat. Dans ses conclusions, le député intègre le projet LGV. Par ailleurs, il évalue le coût du projet à 5,9 milliards € pour Bordeaux-Toulouse et 3,2 milliards € pour Bordeaux-Dax. Cette annonce remarquée ne manque pas de faire réagir les grands élus locaux de la région, favorables à la LGV. Un mois plus tard, le Premier ministre d’alors, Jean-Marc Ayrault, annonce que la LGV Bordeaux-Toulouse sera la dernière en chantier dans toute la France.

Les travaux du parcours Tours-Bordeaux débutent l’été suivant. En octobre 2014, la Cour des Comptes remet un rapport défavorable au financement annoncé par l’Etat. Les élus locaux ne sont pas en reste puisque Gille Savary, député de la Gironde et Jean-Luc Gleyze se prononcent contre la LGV. Ces derniers préfèrent orienter les investissements en faveur de la desserte de proximité qui répond davantage aux besoins quotidiens des populations locales. Enfin, les sylviculteurs et les viticulteurs de Sauternes et de Barsac s’élèvent aussi contre le projet.

L’année 2015 voit les évaluations défavorables au projet se poursuivre. En effet, le 30 mars, la commission d’enquête chargée de travailler sur le projet Bordeaux-Tours et Bordeaux-Dax rend un avis défavorable. Cette position est vivement saluée par les opposants qui y voient la fin d’une époque où l’Etat s’engageait dans de vastes projets à la rentabilité incertaine.

Toutefois, cette vague d’oppositions n’empêche pas le gouvernement d’annoncer le 26 septembre qu’il s’apprête à reconnaître l’utilité publique pour les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Par conséquent, le gouvernement passe outre la position de la commission – qui n’émettait qu’un seul avis consultatif- et juge le projet d’intérêt général.

En réponse, plusieurs opposants ont décidé de saisir la justice administrative. Parmi ceux-ci, la SEPANSO a déposé un recours en contentieux devant le Conseil d’Etat. La plus haute juridiction administrative française doit rendre sa décision à la fin de l’année 2017.

D'ici là, les passes d'armes entre pro et anti se poursuivent. C'est pourquoi le Conseil Politique Régional d'EELV a demandé aux élus du groupe écologiste de voter contre le chapitre transport et contre la décision modificative.


Et voila une position qui va fragiliser un peu plus le financement de la ligne et donc donner fragiliser le projet déjà non rentable et donner des arguments supplémentaires à ceux qui sont contre.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 60427.html

Pyrénées-Atlantiques : "Front commun" contre le financement de la LGV

Le département des Pyrénées-Atlantiques et les agglomérations de Pau et Bayonne vont faire "front commun" pour refuser de verser le solde de leur part de financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux.

Le président du département, le MoDem Jean-Jacques Lasserre, le président Modem de l'agglomération de Pau, François Bayrou, et le président de l'agglomération de Bayonne, Claude Olive (Les Républicains), ont expliqué refuser de payer un investissement "dont leurs collectivités ne bénéficieront pas", confirmant une information du quotidien Sud-Ouest.

Les trois présidents dénoncent "le défaut d'égalité de traitement de paiement entre les collectivités" et pourraient contester, notamment par voie judiciaire, les engagements pris voici cinq ans, souvent par d'autres majorités que les leurs.

Au total, ces engagements portent sur plus de 120 millions d'euros pour ces trois collectivités.
Mise en service prévue en juillet 2017

D'un coût total de 7,8 milliards d'euros, la LGV Tours-Bordeaux, dont la mise en service est prévue en juillet 2017, doit mettre Paris à 2h05 de Bordeaux, contre plus de 3h actuellement.

Elle a déjà fait l'objet de vives passes d'armes entre les collectivités locales, SNCF Réseau (ex-RFF) et le concessionnaire Lisea, notamment en raison de son montage financier, basé sur un partenariat public-privé.

Nous sommes en train de payer une ligne qu'on ne verra jamais. Comment l'expliquer aux contribuables

Si des TGV arrivent bien dans différentes gares des Pyrénées-Atlantiques, ils continueront à circuler sur des lignes classiques au sud de Bordeaux même après la mise en service de la LGV.

Le trajet Paris-Bayonne dure aujourd'hui plus de 5h et Paris-Pau au minimum 5h30. Le projet de ligne LGV Bordeaux-Dax (Landes) raccourcirait davantage le trajet depuis Paris, mais il vient tout juste d'être décrété "d'utilité publique" et n'entrera pas en service avant 2027.

Les trois présidents envisagent une contestation en justice

Les trois présidents estiment donc "qu'il serait scandaleux de devoir payer pour une ligne qu'on ne verra qu'aux calendes grecques dans notre département." "Nous sommes en train de payer une ligne qu'on ne verra jamais. Comment l'expliquer aux contribuables ?", s'indigne ainsi Claude Olive.

Engagée à hauteur de 25 millions d'euros (dont 9,2 déjà payés), l'agglomération de Bayonne dont l'ancien président était Jean Grenet (Parti radical valoisien) avait été la première à suspendre sa participation en 2012 arguant "qu'il n'avait pas la garantie que son territoire soit irrigué".

Le département des Pyrénées-Atlantiques, lui, est engagé pour 80 millions d'euros et en a déjà versé environ 35. Son président, Jean-Jacques Lasserre, insiste sur "l'inégalité de traitement dans le paiement" de la facture par les collectivités.

Pour François Bayrou, dont l'agglomération de Pau est engagée à hauteur de 21 millions et qui a déjà versé 11 millions, "il n'y a pas de logique ni de justice à payer le solde."
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar colvert » Dim 29 Jan 2017 19:29

Comme si de rien n’était, les procédures en vue de l’aménagement suivent leur cours:
http://www.ladepeche.fr/article/2017/01 ... ncier.html
Publié le 19/01/2017 à 03:50, Mis à jour le 19/01/2017 à 09:31
LGV : une commission d'aménagement foncier
Transports
Chacun peut participer à la commission communale d'aménagement foncier liée à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux/Toulouse. L'élection aura lieu le mercredi 25 janvier à 18 h 30 dans la salle du Préau des chevaliers de Malte. Les candidatures pourront être déposées en mairie jusqu'à cette date.
L'aménagement foncier rural est un ensemble de techniques ayant pour but d'assurer une cohérence globale entre plusieurs territoires ruraux affectés à des usages différents. Leur mise en valeur repose sur le principe de la restructuration foncière et consiste à regrouper de façon rationnelle un ensemble de parcelles afin de faciliter l'usage qui peut en être fait.
L'aménagement foncier trouve son origine dans la procédure de remembrement résultant de la loi du 27 novembre 1918 et du décret du 5 juillet 1920. Ces textes ont été profondément modifiés par la loi du 9 mars 1941 qui a fait du remembrement une procédure administrative à caractère impératif. Cinq propriétaires possédants des biens fonciers non bâtis sur le territoire de la commune, dont trois titulaires et deux suppléants composeront cette commission et seront élus par le conseil municipal.
La Dépêche du Midi

et pourtant:
http://www.ladepeche.fr/article/2016/12 ... louse.html
Publié le 12/12/2016 à 15:51, Mis à jour le 12/12/2016 à 16:14
La CGT des Cheminots enterre la LGV Bordeaux - Toulouse
Transports
Comme Soeur Anne, la CGT des Cheminots 47 ne voit rien venir pour ce qui concerne les tronçons LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye.
Réunis dimanche 11 octobre pour évoquer les décisions à venir sur la liaison TGV entre la capitale de Nouvelle Aquitaine et Toulouse, ses responsables confirment que le projet GPSO n'a donné lieu à aucune nouvelle étude technique.
"Il apparaît que SNCF Réseau et les élus politiques attendent de voir le fonctionnement de la LGV Paris-Bordeaux et sa réalité économique avant d'aller plus loin dans le double projet de liaison avec Toulouse et l'Espagne."
Paris-Bordeaux en LGV (2 heures) est annoncé pour le premier semestre 2017, le prolongement vers Toulouse et le Pays Basque n'est pas prévu avant 2025.

http://www.lejournaldesentreprises.com/ ... ts-de-lgv-
23-11-2016-308892.php
La SNCF n’a plus les moyens de financer des projets de LGV
ajouté le 23 novembre 2016 à 11h40
Le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux - Toulouse et Bordeaux - Dax est estimé à plus de 9 milliards d'euros.
En déplacement à Bordeaux, Guillaume Pepy, P-dg du groupe SNCF, a fait le point sur les lignes à grande vitesse (LGV). Il a tenu à rappeler que, compte tenu de son niveau d'endettement, son entreprise n’a plus les moyens de financer de nouveaux projets.

Quel financement pour la LGV jusqu’à Toulouse et Dax ? En déplacement à Bordeaux pour faire le point sur les projets ferroviaires en Nouvelle-Aquitaine, Guillaume Pepy, P-dg de la SNCF, a tenu à rappeler que son groupe n’avait plus les moyens de financer des lignes à grande vitesse. Et que ce n’était pas son rôle : « Les gens vivent avec l’idée que la SNCF décide des projets de LGV. Mais c’est l’Etat et les élus locaux qui décident après un débat où la population est impliquée. Notre métier consiste à mettre les données sur la table pour qu’ils prennent leur décision ».
Pas de financement pour les LGV vers Toulouse et Dax
Alors que les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax sont attendues pour 2024 et 2027, le financement de ses projets reste une question centrale. Le gouvernement a mis en place une mission qui fait le tour des collectivités. Leur rapport sera connu au printemps 2017. Mais il est d’ores et déjà établi que la SNCF ne contribuera pas au budget. « Le projet de LGV vers Toulouse et Dax est à saluer, déclare Guillaume Pepy. Mais nous ne pourrons pas le financer compte tenu de notre niveau d’endettement, comme l’a souligné le rapport Savary ».
La rénovation du réseau existant jugée prioritaire
Pour le patron du groupe ferroviaire, d’autres priorités sont à l’ordre du jour : « Sur 3,5 millions de voyageurs qui empruntent nos moyens de transport chaque jour, 300.000 utilisent le TGV. Tout le reste circule à bord des TER et Transilien. Notre effort en matière de TGV ne peut aboutir à réduire l’effort sur les TER et les trains en Ile-de-France ». Or, compte-tenu de l’obsolescence de nombreux tronçons où circulent les trains du quotidien, c’est bien la rénovation du réseau existant qui est jugée prioritaire. C’est ainsi qu’un milliard d’euros sera investis sur 10 ans pour moderniser les 700 km de la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse).

voir également :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 38021.html
et d'ailleurs :
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 056552.php
Les commandes de TGV promises après l’affaire Alstom se font attendre
Lionel Steinmann Le 12/01 à 06:00Mis à jour à 10:09
Les conseils d’administration de la SNCF tenus en décembre et janvier n’ont pas abordé le sujet, contrairement à ce qu’avait annoncé le gouvernement.
Si le plan de charge des usines françaises d'Alstom a repris un peu de tonus grâce à la commande de RER nouvelle génération officialisée mercredi, les engagements de commandes de TGV pris pour assurer la pérennité du site de Belfort ne se sont, eux, toujours pas concrétisés.
Début octobre, le gouvernement avait annoncé une commande de 6 rames par la SNCF pour renouveler le matériel de la ligne Paris-Milan, et une autre, atypique, de 15 rames, effectuée par l'entreprise publique pour le compte de l'Etat et qui a fait couler beaucoup d'encre. Ces TGV doivent en effet circuler sur des lignes classiques entre Bordeaux et Marseille, « par anticipation de l'arrivée des lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan », expliquait alors l'exécutif, lesdites LGV ne devant pas être construites avant 2024 au mieux. Le 28 novembre dernier, la formalisation de ces engagements semblait en bonne voie. La commande des 6 rames pour Paris-Milan « sera inscrite au conseil d'administration de SNCF Mobilités de décembre », indiquait un communiqué du secrétariat à l'Industrie, et celle des 15 rames « sera soumise [...] en janvier 2017 ».
Pourtant, aucun des deux sujets n'a été abordé, ni au conseil d'administration de décembre, ni à celui de janvier qui s'est tenu mercredi. Interrogé par « Les Echos », Bercy se veut rassurant et assure que les engagements ne sont pas remis en question, même si « des discussions techniques, pour caler les modalités », entre la SNCF et Alstom, ont nécessité un report. L'entreprise publique, de son côté, indique qu'elle attend la décision de l'Etat pour passer la commande desdites rames, puisque c'est la puissance publique qui doit les financer.
Chacun se renvoie la balle
Chacun semble donc se renvoyer la balle et l'échéance de la présidentielle, à la suite de laquelle le futur exécutif ne se sentira pas forcément comptable des promesses passées, se rapproche. Selon un expert, le besoin de la SNCF de 6 rames pour la ligne Paris-Milan est avéré, mais les discussions continueraient d'achopper sur le prix : pour accepter celui concédé sous la pression du gouvernement, Alstom jugerait nécessaire de sécuriser au préalable la commande des 15 rames d'Etat. De son côté, le constructeur se refuse à tout commentaire.
Selon une autre source, plusieurs problèmes opérationnels posés par la commande de ces rames pour la ligne Bordeaux-Marseille n'ont toujours pas été soulevés. Par exemple, les centres de maintenance situés sur cette ligne ne sont pas conçus pour entretenir des rames TGV. Y remédier pourrait nécessiter jusqu'à 50 millions d'investissement. Par ailleurs, faire circuler des TGV au lieu de trains Intercités classiques génère un surcoût de l'ordre de 30 %, ce qui creusera le déficit de ces lignes dans les comptes de la SNCF.
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar greg59 » Dim 29 Jan 2017 21:22

La nouvelle ligne sera financée par l'Etat et les collectivités territoriales, la SNCF d'après ce que j'ai lu, ne financera pas ce projet, d'ailleurs il est prévu un nouveau modèle de financement (emprunt de long terme, etc...), de toute façon, la LGV Bordeaux - Toulouse / Dax sera la dernière LGV construite en France, les futures LN seront apte à 250km/h (LNPACA, LNBPL/Bretagne, LN Normandie par exemple)
Simple question le chantier est toujours prévu de commencer en 2018 ?
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar Alexandre » Lun 30 Jan 2017 09:22

greg59 a écrit:La nouvelle ligne sera financée par l'Etat et les collectivités territoriales, la SNCF d'après ce que j'ai lu, ne financera pas ce projet, d'ailleurs il est prévu un nouveau modèle de financement (emprunt de long terme, etc...), de toute façon, la LGV Bordeaux - Toulouse / Dax sera la dernière LGV construite en France, les futures LN seront apte à 250km/h (LNPACA, LNBPL/Bretagne, LN Normandie par exemple)
Simple question le chantier est toujours prévu de commencer en 2018 ?


On peut déjà affirmer que non, vu la longueur des procédures. Il ne me semble pas avoir vu d'appel d'offres à ce sujet.
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar G.E. » Lun 30 Jan 2017 10:24

Il faudra un engagement fort de l'Etat pour que cette ligne voie le jour. Affaire à suivre après les élections.

L'équation est très délicate : SNCF Réseau est très endettée, l'Etat et les collectivités locales également, les loyers PPP des lignes en construction grèvent fortement et pour longtemps le budget du Ministère des Transports.
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar greg59 » Mer 01 Mar 2017 09:29

Mr Hollande dans son discours inaugural de la LGV Tours - Bordeaux, confirme le projet de LGV vers Dax et Toulouse, toujours avec cette notion d'aménagement du territoire :wink:
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar G.E. » Mer 01 Mar 2017 10:06

Ca ne l'engage plus à rien ! :lol:

Et il y a un mur de financement...
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar Pithou » Mer 01 Mar 2017 14:52

Aucun intérêt ni commercial ni d'aménagement du territoire.
Au mieux, pour Bordeaux - Dax un aménagement de la ligne actuelle pour 250kmh, voire une voie supplémentaire pour 300 à l'heure le long de la ligne actuelle (il y a de la place hormis la traversée des gares) et pour Bordeaux Toulouse, un aménagement de la ligne actuelle avec éventuellement quelques rectifications de tracé pour permettre le v160 partout et quelques sections à v200 qui pourraient servir aussi pour la desserte régionale et interrégionale (peut être quelques shunts ?).
Mais le BTP va pleurer ... (et voir des grosses larmes couler sur les joues viriles des dirigeants de Bouygues ou de Vinci me rend très triste).
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar guy21 » Mer 01 Mar 2017 16:03

greg59 a écrit:Mr Hollande dans son discours inaugural de la LGV Tours - Bordeaux, confirme le projet de LGV vers Dax et Toulouse, toujours avec cette notion d'aménagement du territoire :wink:

Promesse de gascon (si j'ose, dire compte-tenu du lieu du projet). Ca n'engagera que son successeur...
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar basco - landais » Mer 01 Mar 2017 19:01

guy21 a écrit:
greg59 a écrit:Mr Hollande dans son discours inaugural de la LGV Tours - Bordeaux, confirme le projet de LGV vers Dax et Toulouse, toujours avec cette notion d'aménagement du territoire :wink:

Promesse de gascon (si j'ose, dire compte-tenu du lieu du projet). Ca n'engagera que son successeur...

N'oubliez pas le traité franco espagnol qui forcement devra etre honoré
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar eomer » Mer 01 Mar 2017 21:02

basco - landais a écrit:N'oubliez pas le traité franco espagnol qui forcement devra etre honoré

Certes, mais est ce qu'il oblige à créer DEUX connexions transfrontalières ?
AMHA, il est plus urgent de terminer Montpellier-Perpignan que de creuser à nouveau sous les Pyrénées.
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar gavatx76 » Mer 01 Mar 2017 21:51

Qui parle de creuser sous les Pyrénées? :lol:
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar basco - landais » Mer 01 Mar 2017 23:13

eomer a écrit: Certes, mais est ce qu'il oblige à créer DEUX connexions transfrontalières ?
AMHA, il est plus urgent de terminer Montpellier-Perpignan que de creuser à nouveau sous les Pyrénées.

1) parce que c'est nécessaire, c'est le corridor atlantique voulu par la France, l'Espagne, le Portugal et L'Europe
2) le coup etait parti bien avant et tout est acté hors le financement

et dans les deux cas, forte opposition
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar colvert » Dim 19 Mar 2017 15:48

Le Conseil d’État n'a toujours pas rendu son jugement sur les recours déposés mais cela sent le roussi si on fait l'analogie avec la ligne Poitiers-Limoges.
http://www.sudouest.fr/2017/03/07/ligne ... 9-4755.php
Ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux : les opposants reviennent à la charge
A La Une Sud Ouest Éco Transports
Publié le 07/03/2017 à 15h18 par Benoît Lasserre.
C'est évidemment sur le terrain de l'environnement que Pierre Hurmic se montre le plus sévère envers le document de SNCF-Réseau. Archives Thierry Suire
Pour l’avocat bordelais Pierre Hurmic, SNCF-Réseau vient d’apporter la preuve que le GPSO (Grand Projet du Sud Ouest) n’est pas financé
Il y a sept mois, mandaté par des associations environnementales et treize communes ou intercommunalités du Sud-Gironde, l’avocat bordelais et élu municipal écologiste Pierre Hurmic déposait un recours devant le conseil d’Etat pour faire annuler la déclaration d’utilité publique des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, annoncée par le secrétaire d’Etat aux transports Alain Vidalies.
L’avocat précise avoir reçu le mémoire en réponse de SNCF-Réseau, l’entité de la SNCF qui s’occupe des infrastructures ferroviaires. " Ce mémoire contient peu d’arguments convaincants ce qui renforce la pertinence de notre recours " explique-t-il.
Absence de financement
SNCF-Réseau confirme surtout l’absence de financement du projet, surtout depuis que le Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine et le conseil départemental de la Gironde aient annoncé qu’ils ne verseraient pas le moindre à la construction de ces deux nouvelles lignes, l’une en direction de Toulouse et l’autre en direction de l’Espagne. Pour l’instant, la seule recette dont dispose SNCF-Réseau est une aide européenne de 52 millions d’euros alors que le coût estimé du GPSO se situe entre 8,5 et 9 milliards d’euros.
C’est évidemment sur le terrain de l’environnement que Pierre Hurmic se montre le plus sévère envers le document de SNCF-Réseau. " L’entreprise met en avant l’efficacité des mesures prises sur le chantier de la LGV Tours-Bordeaux et ceci ne peut que nous inquiéter davantage " dénonce l’avocat bordelais.
Rappelons que cette ligne de 340 kilomètres, inaugurée le 28 février dernier par François Hollande et sur laquelle les trains rouleront à partir du 2 juillet, a été concédée jusqu’en 2061 au consortium Lisea dont l’actionnaire privé principal est le géant mondial du BTP, le groupe français Vinci. C’est une filiale de Lisea, Cosea, qui a construit cette nouvelle LGV.
Atteintes à l’environnement
Or, rappelle Pierre Hurmic, Cosea et une filiale de Bouygues ont été condamnées en septembre dernier par le tribunal de police de Tours à des amendes de 120.000 euros pour des atteintes à l’environnement dans la vallée de la Manse (en Indre-et-Loire) à l’occasion de ce gigantesque chantier. Un expert dépêché sur place affirme même avoir constaté à " un massacre environnemental ".
"Ces deux arguments financiers et et environnementaux me confortent dans la certitude que ce projet de GPSO ne verra pas le jour " souligne Pierre Hurmic qui se dit persuadé que le Conseil d’Etat annulera la déclaration d’utilité publique du GPSO.
Hier lundi, Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine et ardent défenseur du projet, recevait à Bordeaux ses homologues basques d’Euskadi et de Navarre. Tous les trois ont plaidé pour la prolongation de la grande vitesse au sud de Bordeaux, vers le Pays basque et l’Espagne, en espérant obtenir le soutien de l’Union européenne.

Et comme cela sent le roussi:
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 16131.html
La ville de Toulouse lance une pétition pour sauver le TGV
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc veut mobiliser la population pour que le projet de Ligne à Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse ne soit pas abandonné.
Par Fabrice Valery Publié le 17/03/2017 à 10:02
Prix des cantines, arrêté anti-prostitution ou vente de l'espace culturel Croix-Baragnon... La mairie de Toulouse est souvent la cible de pétitionnaires. Mais cette fois les rôles sont inversés : c'est la ville de Toulouse qui lance une pétition. Pour demander aux Toulousains de se mobiliser pour la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Toulouse et Paris.
Jean-Luc Moudenc, le maire (LR) et président de la Métropole l'a annoncé lui-même sur les réseaux sociaux.
La pétition débutera le 23 mars prochain et s'adresse aux candidats à la présidentielle. Pour cela, la ville n'a pas utilisé les plateformes habituelles de pétition en ligne (comme change.org) mais lance son propre site internet : TGV-Toulouse.fr (déjà en ligne mais sur lequel il ne sera possible de pétitionner qu'à partir du jeudi 23 mars et jusqu'au 14 avril, une semaine avant le premier tour de l'élection présidentielle).
La pétition vise donc les candidats à la présidentielle pour leur demander de s'engager pour la réalisation de la LGV entre Bordeaux et Toulouse pour une mise en service en 2024.
Cette pétition fait suite aux déclarations de Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, qui a déclaré que la LGV Bordeaux-Tours était... "la dernière pour le moment", ce qui a déclenché la colère de Jean-Luc Moudenc.
Le dossier de la LGV est pour l'instant, sinon à l'arrêt, au moins à... petite vitesse. Le dossier du financement n'est pas clos. La présidente PS de la Région Occitanie, Carole Delga, et d'autres institutions participant au financement, s'opposent à un partenariat public-privé (PPP) comme cela a été le cas pour la LGV Tours-Bordeaux, qui sera mise en service à l'été, réalisée par Vinci. Avec ce système, la SNCF doit payer un péage à Vinci pour faire passer ses trains... et les tarifs s'en ressentent.
Et puis de nombreux recours ont été déposés contre le projet. Les écologistes notamment ont toujours été favorables à un réaménagement de la ligne existante plutôt qu'à la création d'une nouvelle ligne.


Et les retombées économiques ne seraient pas au rendez-vous annoncé selon les opposants
http://www.ladepeche.fr/article/2017/03 ... sants.html
Publié le 05/03/2017 à 03:50, Mis à jour le 05/03/2017 à 09:07
Rétombées économiques de la LGV, une chimère pour ses opposants
La dernière manifestation d'ampleur remonte à 2015 pour les anti-LGV. Depuis, leurs avocats travaillent sur le fond des recours auprès du Conseil d'Etat pour contrer le cheminement administratif du projet GPSO de ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux./ Photo archives Jean-Michel Mazet.
La dernière manifestation d'ampleur remonte à 2015 pour les anti-LGV. Depuis, leurs avocats travaillent sur le fond des recours auprès du Conseil d'Etat pour contrer le cheminement administratif du projet GPSO de ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux./ Photo archives Jean-Michel Mazet.
Le tronçon Paris - Tours- Bordeaux de la ligne à grande vitesse entre en service en juillet. D'ici là, les fonds publics et/ ou privés pour financer Bordeaux-Toulouse et Bordeaux - Hendaye auront-ils été trouvés ?
Il n'y a «pas ou peu d'impact sur le développement économique apporté par une LGV sur les villes intermédiaires.» En marge du lancement de la ligne Paris-Tours-Bordeaux cette semaine à Bordeaux, en marge aussi des débats lancés à cette occasion, les opposants à la ligne à grande vitesse jettent à nouveau une poignée de sel.
Une heure, «c'est positif»
Selon Claude Semin, porte-parole des opposants en Aquitaine et en Occitanie, l'impact économique de l'arrivée des LGV dans les bassins de vie qu'elles traversent se mesure au mieux avec un pied à coulisses. «Peut-être et sans doute cela accentuera celui des métropoles économiques, Bordeaux ou Toulouse. Agen ne récoltera que les cadres de ces deux grandes villes pour les loger au calme. Cela gérera des besoins nouveaux et augmentera ainsi la taxe d'habitation pour tout le monde. Scénario déjà connu, à Châteaudun par exemple.»
Pour les opposants aux lignes à grande vitesse, «gagner une heure sur le trajet Paris Agen est très positif pour les voyageurs, cela est incontestable mais cela convaincra-t-il les entreprises de venir s'y installer ? L'intense campagne de promotion entreprise par la communauté d'Agglomération depuis 4 à 5 ans donne la réponse».
Pas de financement
Selon Claude Semin, «personne ne peut affirmer que la LGV Bordeaux-Toulouse se fera, et quand. De plus en plus de responsables politiques, pensent que ce projet ne se justifie pas et est donc inutile. De plus, on ne sait pas comment le financer et qu'en plus, il existe une autre solution pour des résultats identiques sur le plan économique s'entend.» Le coût est estimé à 8,3 milliards d'€. Il est avéré que le financement de ces tronçons n'est pas assuré. L'hypothèse d'un partenariat public-privé (comme pour la Tours-Bordeaux) s'éloigne.
L'autre solution s'appelle la rénovation des lignes existantes, dont la facture est du tiers de la LGV. Le Sénat a, avant l'été, émis un rapport allant dans ce sens, confirmant indirectement qu'une nouvelle desserte ferroviaire entre Bordeaux et Toulouse n'était pas l'urgence. Le sénateur et président du conseil départemental Pierre Camani est allé dans ce sens.
«Réponse politique»
Les opposants à la LGV et le maire d'Agen Jean Dionis ne prendront jamais le train pour partir ensemble en vacances, c'est depuis longtemps une certitude. «Il faut rappeler que Monsieur Dionis a perdu les élections législatives de 2012 en très grande partie pour avoir été le chantre de la LGV dans sa circonscription. Nous craignons que cela se reproduise car cela grogne fortement dans le Néracais et la Communauté d'agglo.»
Fort de soutiens qu'il estime acquis au sein du conseil régional, le mouvement anti-LGV cible ses attaques sur le maire d'Agen et président de la communauté d'agglomération, par ailleurs chef de file centriste au sein de la Nouvelle Aquitaine. «Jean Dionis se présentera aux élections législatives prochaines et il a besoin de Rousset et, surtout la subvention que celui-ci lui promet. Pour cela, il supporte tous les votes que M. Rousset présente au conseil régional contre l'avis même des membres de l'Intergroupe d'opposition. Il a besoin de l'argent de la Nouvelle Aquitaine pour financer son TAG (*) surdimensionné. Alors, on lui frotte la manche.»
(*) Technopole Agen Garonne, sur la rive de la Garonne.
Des recours à la pelle
La coordination interrégionale des opposants aux lignes à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, Bordeaux et Hendaye ont déjà saisi le Conseil d'État pour contrer la démarche du gouvernement. «De multiples recours en justice sont en cours, confirment ses responsables, et le Conseil d'État a de fortes chances de casser la DUP comme il l'a fait pour la LGV Limoges Poitiers.»
La Dépêche du Midi
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar basco - landais » Dim 19 Mar 2017 18:29

Entre les desirs des uns et la volonté des autres, il y a un gouffre financier

Pourquoi les CD ne versent pas leurs contributions pour SEA ?
Tout bonnement, parce qu'on leur a promis la continuité en echange de leur participation

Or contestant cette continuité, les opposants bloquent un processus, un traité entre Etats et un certain desenclavement

Nymbisme ... quand tu nous tiens ... :ptdr:
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar otto » Ven 24 Mar 2017 11:45

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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar greg59 » Ven 24 Mar 2017 17:52

Rétropédalage, et soutien au projet de LGV Bordeaux - Toulouse : https://www.francebleu.fr/infos/transpo ... 1490346416
:mrgreen:
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar colvert » Sam 01 Avr 2017 18:48

La SNCF confirme (au maire de Toulouse) en ses termes qu'elle n'est pas à la manœuvre:
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/0 ... ?cmtpage=0
Pas de chantier de LGV Bordeaux-Toulouse prévu "pour le moment"
Mis à jour le 28/03/2017 à 22:07 Publié le 28/03/2017 à 18:03
Le président de la SNCF Guillaume Pépy a répondu au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc que "pour le moment", "il n'y a pas (en France) de projet de ligne à grande vitesse (LGV) qui soit en chantier", notamment une extension Bordeaux-Toulouse.
"En ce qui concerne la ligne Paris-Toulouse et le projet consistant à prolonger la ligne Paris-Bordeaux au-delà de sa limite actuelle, notamment vers Toulouse, l'instruction de cette ligne par l'Etat est toujours en cours", a souligné M. Pépy dans un courrier en date du 20 mars et que l'AFP a pu consulter mardi.
"Les recours administratifs et juridiques faisant suite aux enquêtes publiques préalables à la décision d'utilité publique ne sont pas purgés. La mission de financement mise en place par le ministre des Transports devrait remettre son rapport à l'été 2017", selon le président de la SNCF.
"Il appartiendra donc à l'Etat et aux élus de prendre les décisions, probablement courant 2018, relatives aux étapes suivantes du projet", a souligné M. Pépy.
Une polémique avait débuté le 10 mars sur l'extension Bordeaux-Toulouse. Sur France Inter, M. Pépy avait dit "penser" que le TGV Paris-Bordeaux, récemment inauguré, était "le dernier pour le moment".
Le maire LR de Toulouse, quatrième ville de France, lui avait alors demandé le 15 mars la confirmation des "engagements" de la société en faveur du TGV Paris-Toulouse. "Je ne peux qu'exprimer mon étonnement, pour ne pas dire mon mécontentement", avait écrit M. Moudenc dans un courrier adressé à M. Pépy.
Dans sa réponse du 20 mars, le président de la SNCF conclut en disant ne pas avoir "l'habitude de prendre parti et de (s)'exprimer sur des choix qui ne sont pas de (son) ressort".
Le maire de Toulouse et président de la Métropole toulousaine a indiqué mardi à l'AFP que M. Pépy "reconnaît qu'il n'est pas décisionnaire". "J'en déduis qu'il aurait dû se taire. Car il s'est exprimé avec une tonalité négative que je ne peux que déplorer", a ajouté M. Moudenc.

Après les recours contre, les pétitions pour (lancées par la mairie de Toulouse):
http://www.ladepeche.fr/article/2017/03 ... tures.html
Publié le 31/03/2017 à 17:14, Mis à jour le 31/03/2017 à 17:22
La pétition TGV à Toulouse a recueilli plus de 10 000 signatures
La pétition circule depuis le 23 mars. / DDM
Lancée par la mairie de Toulouse le jeudi 23 mars, la pétition Toulouse Grande Vitesse, favorable à la desserte de la Ville rose par le train à grande vitesse, a franchi le cap des 10000 signatures.
"C’est un signal fort qui montre que la mobilisation citoyenne est puissante. Il faut aller plus loin et plus fort : j’invite toutes celles et ceux qui attendent la LGV à mobiliser leur entourage pour signer cette pétition" a déclaré le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.
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"Cette pétition en ligne sera remise aux candidats à l’élection présidentielle pour qu’ils s’engagent sur la réalisation et le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse", note la mairie de Toulouse dans un communiqué.
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar colvert » Mer 12 Avr 2017 17:58

Une nouvelle pétition pour réclamer la LGV
http://www.ladepeche.fr/article/2017/04 ... a-lgv.html
Publié le 10/04/2017 à 13:55, Mis à jour le 10/04/2017 à 14:03
Le Grand Montauban lance une pétition pour la LGV
La LGV entre Bordeaux et Toulouse se fera-t-elle ?/ Photo DR
A l’image de la démarche initiée par la Mairie de Toulouse il y a quelques jours, la Ville et le Grand Montauban, présidés par Brigitte Barèges, lancent à leur tour un appel à la mobilisation citoyenne en faveur de la réalisation du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest : la Ligne à Grande Vitesse qui doit desservir l’agglomération de Montauban.
Sont invités à signer la pétition en ligne tous ceux qui souhaitent montrer leur soutien à ce projet structurant qui mettra l’agglomération montalbanaise à 2h40 de Paris et à 15 minutes de Toulouse."En cette période électorale l’idée est aussi d’attirer l’attention des décideurs nationaux sur l’utilité de la LGV Bordeaux-Toulouse et l’élan qu’elle génère", indique le communiqué de presse.
Pour participer, la démarche est simple et très rapide ! Il suffit de se rendre sur http://www.montauban.com ou http://www.grandmontauban.com Déclarée d’utilité publique par décret en Conseil d'Etat du 2 juin 2016, ce projet est un nouvel atout pour Montauban, son agglomération, pour tout le département du Tarn-et-Garonne et même au-delà !
"L’ouverture de cette ligne qui reliera le centre de Toulouse au sud de Bordeaux, concerne en effet plusieurs centaines de milliers d’habitants, note le Grand Montauban. Pour le Grand Montauban, la LGV est une chance qu’il a déjà saisie, si bien qu’il a d’ores et déjà initié une vaste démarche d’aménagement foncier et de développement autour de la future gare multimodale de Bressols".

https://www.radiototem.fr/index.php/inf ... x-toulouse
Montauban lance une pétition pour soutenir la LGV Bordeaux-Toulouse
Tarn-et-Garonne Montauban a lancé ce lundi une pétition pour soutenir la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. Les élus s'inquiètent d'un possible abandon du projet.
Après Toulouse, Montauban lance à son tour une pétition en faveur de la Ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse. Signe de l’inquiétude qui monte chez les élus de la région, cette nouvelle pétition incite les habitants à relancer le projet.
En 2016, le gouvernement avait signé la déclaration d’utilité publique qui devait donner le coup d’envoi d’une ligne entre Bordeaux et Toulouse à l’horizon 2024.
Propos contradictoires
Depuis, le doute s’est installé suite aux propos du président de la SNCF, Guillaume Pépy qui estimait que le tronçon Paris-Bordeaux qui ouvre au mois de juillet "sera le dernier pour le moment".
"Pour autant, il y a encore un gouvernement et un Etat", dénonce Thierry Deville, premier vice-président du Grand Montauban et adjoint au maire de la Ville. Selon lui, avec la déclaration d'utilité signée, ce n'était plus "qu'une question de timing".
"Aujourd'hui, nous sommes agacés."
- Thierry Deville, premier vice-président du Grand Montauban
17.500 signatures ont été récoltées par la pétition lancée par la ville de Toulouse et Montauban espère en faire autant. "C'est un dossier sur lequel on fait toujours un pas en avant, deux pas en arrière", critique Thierry Deville.
Pour l'élu du Grand Montauban, la question de la LGV est "déterminante pour l'avenir dans la grande région". Cet été, Bordeaux sera à deux heures de Paris et Montpellier comme Marseille sont reliées par le TGV. "Que va devenir Toulouse, que va devenir le Grand Montauban", s'interroge Thierry Deville.
Montauban-Paris en 2h40
Dans le Tarn-et-Garonne, une nouvelle gare doit d'ailleurs voir le jour, à Bressols. Une zone d'activités diverses est prévue autour de cette nouvelle infrastructure pour "éviter toutes spéculations", explique l'adjoint au maire de Montauban.
Pour Thierry Deville, "cette gare va donner une attractivité encore plus large qu'au seul Grand Montauban". Des habitants de tout le département, mais aussi de Cahors et des alentours sont espérés au sein de la futur gare de la LGV.
Si tout se déroule comme prévu, Montauban doit être reliée à Paris en 2h40 d'ici 2024-2025.

2025! Ce n'est qu'une prévision mais à la limite de la désinformation : il faudrait déjà que les acquisitions soient terminées, le financement acté et le projet au point pour lancer les appels d'offres!
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Re: [ LN ] LGV Sud-Europe-Atlantique (5) : Bordeaux - Toulou

Messagepar colvert » Mer 07 Juin 2017 18:35

Une DUP en sursis
http://www.ladepeche.fr/article/2017/06 ... nulee.html
Publié le 07/06/2017 à 16:38
LGV : l'enquête d'utilité publique pour Bordeaux Sud vouée à être annulée
Transports
Demain matin, les regards des opposants aux tronçons de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Hendaye, Bordeaux et Toulouse vont se tourner vers le tribunal administratif de Bordeaux. Cet organisme judiciaire statue en première instance sur les contentieux administratifs entre l’Etat, les collectivités, les associations etc. Les anti-LGV ne crient pas encore victoire mais la synthèse des conclusions du commissaire du gouvernement leur a donné du baume au cœur.
"Annulation totale de l’arrêté préfectoral du 25/11/2015 portant DUP des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (insuffisance de l’évaluation économique et sociale : conditions de financement/article R. 1511-4 code des transports)". Voilà comment est formulé l’avis de ce commissaire du gouvernement. Pour être plus clair, il demande l’annulation de l’arrêté qui avait fait suite à la déclaration d’utilité publique du tronçon LGV de Bordeaux Sud. C’est l’une des quatre parties du projet GPSO (Grand Projet du Sud Ouest) qui comprend Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Toulouse. Dans leur fol espoir, les opposants au projet attendent que le tribunal administratif aille dans le même sens et demande à l’Etat de revoir sa copie pour ce volet. A noter que le commissaire enquêteur argumente sur deux points : les lacunes des évaluations économiques et sociales du projet, et cette belle épine du pied du financement, plus de dix milliards d’€ pour la seule Bordeaux-Toulouse.
La coordination régionale des associations anti-LGV a par ailleurs saisi le conseil d’Etat dans le même but : faire annuler la procédure administrative de 2015 pour ce tronçon. Quatre recours sont en cours de dépôt.

voir aussi l'argumentaire
http://www.ladepeche.fr/article/2017/06 ... sants.html
Publié le 07/06/2017 à 08:24
LGV : les lignes pas financées, selon leurs opposants

Les opposants à la ligne Bordeaux-Toulouse affirment que ce tronçon de près de dix milliards d'€ ne peut pas recevoir de soutien européen, contrairement aux affirmations des élus début mars dernier. «Pour rassurer la CCI, les patrons du Lot-et-Garonne et les investisseurs, les élus et les pro-LGV présents, Jean Dionis du Séjour, maire d'Agen et président d'Agglo Agen a déclaré que l'Europe avait financé à ce jour ce projet à hauteur de 700 millions d'€, brandissant vers l'assistance le document de la Commission européenne l'attestant. Cette affirmation fut immédiatement démentie par les membres de Coordination 47 présents dans la salle qui ont rectifié le montant annoncé en précisant qu'il s'agit de 52 millions d'€ et non de 700 millions. Nous dénonçons l'attitude dédaigneuse adoptée à cette occasion par le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui a accusé les membres de Coordination 47 de ne pas connaître ce dossier. Alain Rousset s'est présenté en super expert de ce projet à qui on ne donne pas de leçon. Il confirmait ainsi l'affirmation erronée de Jean Dionis du Séjour.

Quelle est la vérité sur le financement européen ?
Alors quelle est la vérité sur le financement européen ? Le mécanisme pour l'Interconnexion en Europe (MIE) mis en place par l'Union Européenne en décembre 2013 est le nouvel instrument financier dédié aux infrastructures du réseau transeuropéen pour la période 2014-2020. Il vise à soutenir les projets d'intérêt commun réalisés dans le secteur des infrastructures de transport, des télécommunications et de l'énergie. Le budget total alloué au MIE pour la période 2014-2020 est de 30,4 milliards d'€. Près de 80 % de l'enveloppe totale (24 milliards) sont consacrés aux infrastructures de transport, dans le cadre du réseau transeuropéen de transport. 263 projets ont étés retenus par la Commission européenne dans le cadre de l'appel à propositions 2 014. Les projets ferroviaires occupent une place prédominante dans les projets retenus. Ils concernent ainsi 112 projets pour un montant total de 9,5 milliards d€. Deux projets emblématiques constituent une part essentielle des financements européens : le canal Seine-Nord Europe et le tunnel de base Lyon-Turin. Ainsi, sur la période 2016-2020, le premier recevra un soutien financier de 979 M€, soit 42 % des 2,326 milliards du coût des travaux éligibles sur la période 2014-2020. Une deuxième tranche de demande devra être formulée après 2020 pour couvrir l'intégralité du projet. Dans la même logique, le tunnel Lyon-Turin obtiendra 813 M€ (répartis pour moitié entre la France et l'Italie), soit 41 % de 1,98 milliard d'€ éligibles pour ladite période (sur 8,5 milliards d'€ au total).
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