road66 a écrit:Un gouvernement de boutiquiers et de petits comptables !! incapable d 'envisager de grands projets d'infra pour la France et combien d'emplois en jeu dans les tp ?
LAMENTABLE !!!!
gavatx76 a écrit:Tu n'as pas envie de changer de disque? Tous tes posts vont dans le même sens..
greg59 a écrit:Je trouve que parfois le gouvernement est en total contradiction, entre une ambition d'un pays décarbonisé à l'horizon 2040-50, et des politiques d'infrastructures, qui vont dans ce sens là, son mis en suspens
L'exemple de la Suisse sur ce dossier doit être étudié à mon sens (mode de financement, etc....), notamment avec le St Gothard
greg59 a écrit:Je trouve que parfois le gouvernement est en total contradiction, entre une ambition d'un pays décarbonisé à l'horizon 2040-50, et des politiques d'infrastructures, qui vont dans ce sens là, son mis en suspens
L'exemple de la Suisse sur ce dossier doit être étudié à mon sens (mode de financement, etc....), notamment avec le St-Gothard
greg59 a écrit:Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il sera un des grands axes avec des OA importants (tunnel et viaduc), mais à ce que je sache, il n'y a que le tunnel transfrontalier qui est actuellement en chantier, le reste du parcours de St Jean de Maurienne à Lyon n'est pas en chantier, et il me semble que c'est un projet par phase ?
Le tunnel est déjà percé pour le Lyon-Turin
« Le projet a surmonté des blocages politiques plus délicats ces dernières années, il n’est donc pas question de se décourager, mais au contraire de rester actifs pour sa concrétisation », déclare dans un communiqué, Maurice Vincent, sénateur LREM de la Loire.
La ligne à grande vitesse Lyon-Turin pourrait elle aussi passer à la trappe. Le gouvernement a annoncé au mois de juillet « faire une pause » dans le dossier transalpin. L’heure est aujourd’hui à la réflexion pour savoir s’il est utile de continuer l’ouvrage car la ministre affirme vouloir désormais privilégier le développement des TER « qui doivent transporter plus de voyageurs » et « qui ne jouent pas leur rôle dans les grandes métropoles ». « Le tunnel étant déjà percé, on ne voit pas comment le projet pourrait être définitivement abandonné », répond une source proche du dossier.
L’annonce en a surpris plus d’un. Interrogée par le site Reporterre dans une interview publiée ce mercredi, Elisabeth Borne, la ministre des Transports, a confirmé que le gouvernement faisait bien « une pause » dans le dossier de la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin.
A l’heure actuelle, il ne s’agit pas d’abandonner le projet, juste de réfléchir sur la suite à donner… ou pas. « On réexamine les dépenses et les ressources pour ne plus faire de promesses pas financées », justifie la ministre, précisant que toutes les promesses de rénovation des infrastructures dans les projets déjà engagés, « dépassant de dix milliards les recettes prévisibles », devaient être analysées de nouveau.
La Cour des comptes a évalué à 26 milliards d’euros le coût total du percement du tunnel ferroviaire sous les Alpes, dont 8,5 milliards pour la seule construction du tunnel.
« Le gouvernement se rend compte du gouffre financier que représente le Lyon Turin. C’est une bonne chose », se félicite Jean-Charles Kohlaas, conseiller régional du Rassemblement Citoyen écologiste et citoyen.
« Un projet bien trop avancé pour être abandonné »
« Si on veut augmenter le fret ferroviaire, réduire la pollution dans les Alpes et en particulier dans la vallée de l’Arve quia subi cet hiver de multiples pics de pollution et diminuer le nombre de camions sur les routes et les autoroutes il faut bien évidemment poursuivre ce projet », répond la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a trois semaines, 400 entreprises ont été conviées à Lyon pour une journée d’information au sujet du lancement des appels d’offres concernant la construction du tunnel de 57 kilomètres qui devrait relier Saint-Jean-de-Maurienne à Suse. « Le projet est trop avancé pour être abandonné », plaide-t-on à la Région.
Pourtant, selon Jean-Charles Kohlaas, il y a « urgence » à « étudier d’autres alternatives à la réalisation de la ligne LGV Lyon-Turin ». Le report modal doit être organisé dès maintenant en utilisant la ligne existante. « La ministre doit profiter de cette pause pour y réfléchir », enchaîne-t-il.
« Il est vrai qu’en France, il y a un problème dans le financement de régénération des infrastructures déjà existantes et de maintien du réseau ferroviaire. Cela n’a jamais été traité par les gouvernements précédents », reconnaît Eric Fournier, le maire de Chamonix. Et d’ajouter : « Je comprends que l’on s’interroge sur cette question mais il ne faut pas pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ».
« Ne pas se tromper de signal »
« Il ne faut pas se tromper de signal. Le fait de gagner 15 minutes entre certaines agglomérations n’est pas la priorité absolue. En revanche, faire transiter du fret en grande capacité l’est », poursuit l’élu, soucieux de voir la qualité de l’air, améliorée dans les vallées alpines. « Il ne faudra pas non plus que cette annonce soit en contradiction avec le plan de dépollution de la vallée de l’Arve et le plan climat présenté par Nicolas Hulot », ajoute Eric Fournier, qui doit rencontrer lundi les ministres des Transports et de la Transition écologique.
A terme, cinq millions de voyageurs sont attendus chaque année sur la ligne, qui devrait permettre de relier Lyon à Turin en moins de deux heures et Paris à Milan en quatre heures. Quarante millions de tonnes de marchandises doivent également être transportées, selon les partisans du projet. Ce qui devrait permettre de transférer l’équivalent d’un million de poids lourds de la route vers le rail.
Le tunnel est déjà percé pour le Lyon-Turin
greg59 a écrit:Le tunnel du St Gothard est un succès, je ne vois pas en quoi le tunnel transfrontalier ne sera pas un succès aussi
greg59 a écrit:de plus il y a le financement européen, alors autant en profiter
Cet immense chantier, dont le coût a été estimé à quelque 26 milliards d’euros, avait été remis en question par Emmanuel Macron au début de l’été.
Le Monde.fr avec AFP | 27.09.2017 à 21h44 • Mis à jour le 28.09.2017 à 00h32
La « pause » décidée par le président de la République dans les grands chantiers d’infrastructures semble terminée. La France et l’Italie sont « pleinement engagées » pour que la section transfrontalière de la ligne ferroviaire Lyon-Turin soit menée à bien, a déclaré mercredi 27 septembre Emmanuel Macron à l’issue d’un sommet bilatéral à Lyon.
Le président français a annoncé la création d’un groupe de réflexion sur les interconnexions à la ligne, justifiant que ce projet doit être « adapté aux modes de mobilité contemporains », mobilités qui sont « plus écologiques, plus intelligentes ». Le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, s’est pour sa part félicité que le Lyon-Turin « sorte renforcé » de ce 34e sommet.
Lire aussi : Les grands projets d’infrastructures enterrés peuvent-ils ressusciter ?
Pause en juillet
Le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin, dont le coût a été estimé à quelque 26 milliards d’euros, avait été remis en question par Emmanuel Macron au début de l’été. Ce dernier avait annoncé début juillet son intention de « marquer une pause » dans la conduite des grands projets d’infrastructures.
Cette pause, avait précisé par la suite la ministre des transports, Elisabeth Borne, concerne le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin. La ministre avait toutefois souligné la spécificité de ce projet, « financé à 40 % par l’Union européenne, mais aussi à 35 % par l’Italie », « un aspect » qui devra être « pris en compte dans les décisions qu’on devra prendre sur ce projet ».
Ces propos avaient jeté le trouble entre adversaires du Lyon-Turin, qui avaient salué cette pause comme « une sage décision », et partisans du projet, qui avaient demandé à l’Elysée de « clarifier sa position » et de « confirmer l’engagement de l’État ». La société franco-italienne TELT, responsable de la réalisation de la ligne, avait quant à elle assuré que « pause » ne signifiait pas « suspension » d’un chantier déjà largement entamé. La mise en service est prévue pour 2030.
Toutefois, en conclusion du sommet franco-italien, si le texte final ne mentionne plus cette pause, la partie française prend soin de rappeler la « réflexion » en cours sur « les grands projets d’infrastructure », annonçant même des décisions pour le 1er trimestre 2018.
Dans le long compte-rendu, d’une trentaine de pages, réalisé par l’Elysée, on peut ainsi lire, s’agissant du projet Lyon-Turin : « sa dimension stratégique pour la France, l’Italie et l’Europe, en tant que composante fondamentale du corridor méditerranéen des réseaux trans-européens, et notamment les engagements internationaux pris, constitueront un critère important dans la réflexion que la France mènera à l’égard de l’ensemble de ses grands projets d’infrastructure, et dans les décisions qui seront prises par la France au plus tard au 1er trimestre 2018, en pleine association avec le gouvernement italien et la Commission européenne. »
Un projet controversé
Depuis sa genèse, le projet a rencontré de nombreuses oppositions, notamment de la part des écologistes, qui dénoncent un projet « pharaonique, totalement disproportionné et inutile ». Si Benoît Hamon avait estimé que le chantier présente « trop de risques économiques et écologiques », Jean-Luc Mélenchon stigmatisait ainsi un « grand projet inutile », tout comme Nicolas Dupont-Aignan, qui évoque un « scandale ».
Les opposants se targuent aussi du soutien unanime, fait rarissime, des trois organisations agricoles, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la Confédération paysanne et la Coordination rurale
1. Le Projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin
La France et l’Italie confirment l’importance stratégique de la section transfrontalière de la ligne ferroviaire Lyon-Turin, qui fait partie des réseaux trans-européens de transport et dont la réalisation repose sur des accords internationaux. Les deux Etats soulignent que les travaux préliminaires sont désormais en voie d’achèvement et que le lancement des travaux ultérieurs, notamment pour la réalisation du tunnel de base est en préparation.
Sa dimension stratégique pour la France, l’Italie et l’Europe, en tant que composante fondamentale du corridor méditerranéen des réseaux trans-européens, et notamment les engagements internationaux pris, constitueront un critère important dans la réflexion que la France mènera à l’égard de l’ensemble de ses grands projets d’infrastructure, et dans les décisions qui seront prises par la France au plus tard au 1er trimestre 2018, en pleine association avec le Gouvernement italien et la Commission européenne.
Dans ce cadre, les deux États conviennent de mettre en place un groupe de travail entre les deux Ministères, en lien avec le coordinateur européen pour le corridor Méditerranée, avec l’objectif de faire conjointement des propositions concrètes d’ici la fin de l’année, en examinant (i) les montages envisagés côté français et (ii) les conséquences de l’application de la loi italienne dite « des lots constructifs » à la section transfrontalière, dans la perspective de la réalisation du projet.
2. Autoroute ferroviaire alpine (AFA)
La France et l'Italie se félicitent du lancement le 1er août 2017 de la consultation pour la mise en concession du service d’autoroute ferroviaire alpine. Cette procédure confirme la volonté des États de favoriser le report modal sur l’arc alpin, de pérenniser et renforcer ce service de transport de camions sur des trains. Les deux pays réitèrent leur objectif de concéder l’exploitation du service pour une durée de 10 ans.
Emmanuel Macron a écrit:S’agissant du projet Lyon-Turin, nous sommes l’un et l’autre pleinement engagés aussi pour que la section transfrontalière de cette ligne, qui fait partie des réseaux transeuropéens de transport et dont la réalisation repose sur des accords internationaux, soit menée à bien. Des engagements ont été pris, des financements communautaires ont été décidés, nous devons là-dessus être clairs sur le tunnel de base et je veux ici réaffirmer notre engagement à l’un et l’autre. Nous pouvons juste l’un et l’autre regretter que d’autres aient fait avant nous des percées. Et donc, dans la stratégie que l’Italie et la France auront à conduire, il faudra développer sur le plan économique cet axe.
Sa dimension stratégique pour la France, l’Italie et l’Europe en tant que composante clé du corridor méditerranéen des réseaux européens est un critère essentiel dans la réflexion que nous voulons conduire et aussi d’ici le 1er trimestre 2018, en pleine association avec la Commission européenne, nos deux gouvernements, nous souhaitons pouvoir préciser les termes futurs, au-delà, du tunnel de base et c’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place un groupe de travail entre nos deux ministères des Transports, en lien avec le coordinateur européen, avec l’objectif de faire conjointement des propositions communes précises d’ici la fin de l’année.
donc on va réfléchir.Sa dimension stratégique pour la France, l’Italie et l’Europe, ..., et notamment les engagements internationaux pris, constitueront un critère important dans la réflexion que la France mènera...
donc c'est vraiment très ennuyeux qu'il y ait eu le signal des travaux préparatoires lancé par des mégalomanes impécunieux et si on poursuit ou non il faudra dans un cas trouver une solution pour rendre la situation actuelle plus attractive en mettant en place des moyens pour inverser la tendance actuelle (n'oublions pas que le tonnage transporté a été divisé par presque trois) et dans le cas de la construction trouver la solution pour le rendre attractif (et donc rentable)...ce à quoi nous ne croyons guère.Nous pouvons juste l’un et l’autre regretter que d’autres aient fait avant nous des percées. Et donc, dans la stratégie que l’Italie et la France auront à conduire, il faudra développer sur le plan économique cet axe.
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