cmoiromain a écrit:La ligne 11 à Noisy par contre, je crois que ce n'est pas un financement SGP (ça doit être RATP / STIF / région / département / ...), donc pas la même organisation.
otto a écrit:Ce qui est très avancé c'est la ligne 15 Sud, et dans une moindre mesure la 16 et la 14 vers Orly. Par contre la 17 (avec l'affaire du Triangle de Gonesse), la 18 (la ligne au milieu des champs) et la 11 (section Rosny - Noisy au point mort depuis quoi... trois ans), me paraissent assez faciles à tuer dans un coin sombre.
otto a écrit:Le Grand Paris Express est financé par un plan mirifique qui consiste à créer une entité nouvelle à lui donner un peu d'argent par quelques taxes et surtout à l'endetter pour des dizaines d'années à hauteur de plusieurs dizaines de fois ses ressources annuelles. Donc financement par la dette. Quand aux lignes 17 ou 18, transports du quotidien, vraiment ???
Digression : avec le nouveau Ministre, que va t il advenir d'Europa City que devrait desservir la ligne 17?
eomer a écrit: je suis plus inquiet pour la M16 (principalement situee en seconde couronne et dont le but principal est le désenclavement de quartiers désherités: on sait que le social n'est pas tres populaire de nos jours et qu'il est souvent le premier sacrifie lorsqu'il faut faire des economies)
G.E. a écrit:Couper dans les investissements est une mauvaise idée alors que l'on vit une petite relance. C'est dans le fonctionnement qu'il faut trouver des économies !
cmoiromain a écrit:Je pense que ça ne sert à rien de vouloir retrouver les niveaux d'activité d'avant la crise, si c'est pour retomber là où on est aujourd'hui dans dix ans. Mieux vaut viser un niveau intermédiaires, plus raisonnable, qui sera plus stable sur le long terme.
jml13 a écrit:C'est comme si tu refusais une augmentation de ton salaire pendant 10 ans, sous prétexte qu'il redescendra au niveau initial après.
Le Monde a écrit:Autoroutes : la fin des plans de relance
Pour Elisabeth Borne, ministre des transports, les sociétés ne doivent plus lier leurs travaux à l’allongement des concessions et à une hausse des tarifs.
Pour le gouvernement, les sociétés ne doivent plus lier leurs travaux à l’allongement des concessions et à une hausse des tarifs. PIERRE ANDRIEU / AFP
Messieurs les responsables des sociétés concessionnaires d’autoroutes « faites preuve d’imagination » ! C’est en ces termes que, devant le Sénat, jeudi 20 juillet, puis dans cet esprit, lors du déjeuner avec les patrons de Sanef, Vinci, Eiffage, APRR, que la ministre des transports, Elisabeth Borne, a sonné la fin des plans de relance autoroutiers.
Fini le donnant-donnant, où, en échange de travaux, les concessionnaires négociaient un rallongement de la durée des concessions, ainsi que des hausses de tarifs des péage. L’heure est venue d’envisager d’autres systèmes. « J’attends vraiment des sociétés concessionnaires qu’elles réfléchissent autrement, insiste la ministre. Elles ont proposé plusieurs plans de relance fondés sur des allongements, je pense que nos citoyens ne comprendraient pas qu’on continue indéfiniment cette mécanique. »
L’Arafer a lancé la charge en juin
Lors des quinquennats précédents de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, les concessionnaires avaient négocié pas moins de trois plans de relance, bien souvent en leur faveur. Et c’est justement le dernier, appelé pudiquement plan d’investissement autoroutier, annoncé en janvier par le précédent gouvernement qui va illustrer ce changement de politique.
Mi-juin, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) a lancé la charge recommandant à l’Etat de revoir sa copie. « Les augmentations des tarifs de péage prévues excèdent le juste niveau qu’il serait légitime de faire supporter aux usagers », affirme-t-elle, contestant ainsi le second plan Hollande. « Le niveau de rémunération des sociétés concessionnaires devrait être plus conforme aux risques supportés. [L’Arafer] recommande par conséquent une révision des projets d’avenant avant toute éventuelle signature. »
« Beaucoup de débats sur la rentabilité »
Implicitement, l’autorité indépendante reproche au précédent gouvernement d’avoir mal négocié ce plan de 800 millions d’euros. Son avis a été transmis au Conseil d’Etat, qui devrait se prononcer avant la fin du mois de juillet. Si les sociétés concessionnaires estiment que l’Arafer outrepasse sa mission, les pouvoirs publics ont, eux, tout de suite pris en compte ce jugement « très négatif », qui n’est pourtant que consultatif. « On est en train d’examiner la façon dont on peut prendre en compte cet avis, a affirmé, devant les sénateurs, Mme Borne. Moi j’aurai notamment un questionnement qui est sur le TRI [taux de rentabilité interne] demandé par les sociétés concessionnaires. » Et celle-ci d’ajouter : « Il y a eu beaucoup de débats sur la rentabilité. Il faut que les sociétés concessionnaires l’entendent. » Cette question a été abordée quelques heures plus tard, lors du déjeuner avec les patrons de sociétés d’autoroutes.
Concrètement, il ne s’agit pas d’arrêter ce plan d’investissements, mais de procéder à de sérieux ajustements. Les coupes budgétaires obligent aussi à revoir des projets comme celui de l’autoroute A45, entre Lyon et Saint-Etienne, qui coûterait 400 millions d’euros aux contribuables. L’arbitrage sera fait dans le cadre de la loi de programmation de 2018. Dans ce contexte, l’une des pistes évoquées par les concessionnaires est d’étendre leur activité vers d’autres routes. « Le réseau routier non concédé se paupérise, a reconnu la ministre dans un entretien aux Échos le 5 juillet. Mais quant à adosser celui-ci au réseau concédé en échange d’une prolongation des concessions, il faut être clair, les règles européennes ne nous le permettent pas. »
Lire aussi : Tarifs des autoroutes : l’autorité de régulation estime que les automobilistes seront pénalisés
Lors de sa rencontre avec les patrons des autoroutes, Mme Borne leur a demandé de réfléchir à la manière d’innover et d’améliorer les conditions de déplacement sur le réseau existant. Avec une échéance, celle des Assises de la mobilité, qui seront organisées à l’automne.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... uurFp1O.99
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