kaiservinz a écrit:J'ai remarqué qu'une ligne de chemin de fer passe DANS l'aéroport de NA, mais il n'a pas de gare. Quelle abération !! Ne pourrait-on pas faire une navette ferroviaire, comme pour l'aéroport de Genêve ?
Le gouvernement n'a fait aucune annonce sur des projets alternatifs, en dehors du controversé réaménagement de l'aéroport de Nantes. Effectivement, il y a peut-être quelque chose à creuser.
Ah si, il a proposé de prendre le train entre Rennes/Nantes et les aéroports de Paris. Il faut rappeler que les TGV intersecteurs s'arrêtent à Massy mais pas à Orly. Certains vont à Roissy mais les temps de parcours sont assez dissuasifs, sans parler d'une ponctualité trop aléatoire pour en faire un mode de transport intéressant.
J'ai déjà pris le train avant de prendre l'avion mais c'était faute de mieux, avec une marge très confortable et une fois des sueurs froides. Cette solution n'est donc pas crédible. Mieux vaut une navette aérienne de Nantes/Rennes vers Paris, quitte à gonfler le trafic passant sur la tête des riverains.
kaiservinz a écrit:Parfois, renoncer c'est courageux. Cette décision sent aussi le calcul politique parfait comme la dit Eomer.
Mais au bénéfice de qui ? Que pèsent les zadistes et les écologistes politiques dans l'opinion ?
Le courage aurait été de mettre en œuvre ce projet et de montrer que l’État a une parole et une autorité.
Samib a écrit:Pour ne pas revenir sur cette décision (je crois que tout a été dit ...) j'ai envie moi de parler de la deuxième partie du discours du premier ministre, à savoir ce qui va être fait à la place.
Comme le projet NDDL a avancé lentement mais sûrement pendant toutes ces années, les collectivités locales n'ont pas pensé à des alternatives. Il faut donc tout reprendre à zéro et vu le temps pour faire mûrir des projets, il va encore s'écouler 10 à 15 ans. Pendant ce temps-là, le monde avance et le Grand Ouest dépendra plus que jamais de Paris.
Cela amène à réfléchir au temps démesuré pour faire aboutir des projets. Trop de procédures, d'études, d'aléas politiques et financiers... Tout contribue à faire dériver le calendrier et le budget des projets. Il ne devrait pas y avoir plus de 10 ans entre la fin des études préliminaires actant l'engagement définitif d'un grand projet et la mise en service définitive (hors cas très spéciaux liés à des questions de sécurité publique comme le nucléaire par exemple). C'est une question de continuité de l'action de l'Etat et d'efficacité politique et économique.