LGV Bordeaux-Toulouse : le dossier "n’est pas fermé", selon Jean-Luc Moudenc
A La Une Sud Ouest Éco Transports
Publié le 06/09/2017 à 16h49 par SudOuest.fr avec AFP.
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"Il faut transposer les solutions pour le projet du grand Paris et qu’on les copie, a-t-il ajouté, soulignant qu’on avait fait à Paris 25 milliards d’investissements pour 10 millions d’habitants et ne jugeant en "rien scandaleux" d’en faire 10 milliards pour 12 millions d’habitants.
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G.E. a écrit:On peut envisager un phasage. Dans tous les cas, je pense que la stratégie de la majorité gouvernementale sera de faire traîner les choses jusqu'à la prochaine présidentielle.
Colvert a écrit:Ils sont où les 12 millions d'habitants? certainement pas à moins de 20km des gares! Donc, en clair, un habitant de la région qui ne prendra peut-être jamais le TGV paiera pour les rares usagers potentiels.
colvert a écrit:Ils sont où les 12 millions d'habitants? certainement pas à moins de 20km des gares!
rerefr a écrit:J'ai fait Paris-Cahors l'autre jour. voyagecncf.fr me proposait déjà des billets tgv par bordeaux-toulouse. Les trajets étaient plus longs en temps bien sûr.
Mais imaginez que le trajet soit un peu plus court. Pourquoi pas?
Sauf que le prix annoncé de ces billets étaient (déjà) de 170 euros contre 70 euros en passant par la ligne historique (avec même des heures low cost).
Avec la lgv Bordeaux-Toulouse, le prix du billet risquerait encore d'augmenter.
greg59 a écrit:Mobilisation des élus et des acteurs économique de la région Occitanie pour défendre la LGV Bordeaux - Toulouse / Dax et Montpellier - Perpignan
http://toulouse.latribune.fr/economie/d ... 52865.html
http://objectif-languedoc-roussillon.la ... 52910.html
[Exclusif] La LGV Bordeaux-Toulouse restera finalement à l'état de projet
La Commission d’orientation des infrastructures rendra son verdict fin janvier. Et il semble bien que la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse ne verra pas le jour.
La ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse sur la sellette, le Lyon-Turin dans l’impasse et le canal Seine-Nord sauvé par les collectivités locales. Telle semble être la tendance qui se dessine à la Commission d’orientation des infrastructures, selon certaines indiscrétions. La Commission devrait rendre sa copie autour du 25 janvier 2018 avec un peu de retard lié à des arbitrages complexes. Pour l’instant, elle a surtout travaillé pour définir les critères nécessaires à la prise de décision. Ils sont d’ordre économique et environnemental. La mobilité solidaire, la qualité et la sécurité sont également à l’ordre du jour. Un membre de la Commission parle de "discussions sérieuses et constructives" et indique que la question de la taxation des poids lourds fait quasiment l’unanimité.
Dans le sud-ouest, la question est sur toutes les lèvres. La ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse verra-t-elle le jour ? A priori, non. Son coût, estimé à 8 milliards d’euros pour environ 200 kilomètres, est rédhibitoire. Selon une source bien informée, la Commission serait favorable à un aménagement de la ligne existante qui permettrait de gagner environ 30 minutes pour un investissement beaucoup plus raisonnable. C'est ce que réclament la plupart des opposants à ce projet de liaison directe à grande vitesse entre Paris et Toulouse, par Bordeaux.
Le canal Seine-Nord peut-être sauvé
Une étude réalisée par le cabinet d’études Claraco, en 2014, indiquait que l’on pouvait économiser 6 milliards d’euros entre Bordeaux et Toulouse en supprimant les passages à niveaux et en redressant certaines courbes. Si le projet de LGV n’est pas enterré définitivement, il sera repoussé aux calendes grecques.
La ligne Lyon-Turin, elle, est ardemment souhaitée par les Italiens et un accord dans ce sens a été adopté par le Parlement le 26 janvier. Les travaux devaient commencer l’an prochain. Difficile dans ces conditions de revenir en arrière, même si le ministère de la Transition écologique et solidaire, ainsi que le ministère des Transports semblent opposés à ce projet pharaonique pour un trafic plutôt limité.
Enfin, le canal Seine-Nord pourrait être sauvé, avec une solution qui désengagerait l’Etat au profit des collectivités locales, prêtes à reprendre le flambeau. Tous ces projets pourraient trouver une nouvelle source de financement avec le retpour de l'Ecotaxe poids-lourds. Elle ne reprendra pas cette appellation, dévaluée par le renoncement du précédent gouvernement, et sa forme sera sans doute différente, mais les camions devront passer à la caisse. Le principe du pollueur-payeur y trouverait sa pleine application.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... et.N622618
jacques43 a écrit::bravo: Enfin un retour sur terre !
En espérant que les sommes économisées profiteront aux différentes lignes secondaires... mais ça c'est moins sûr.
greg59 a écrit:jacques43 a écrit::bravo: Enfin un retour sur terre !
En espérant que les sommes économisées profiteront aux différentes lignes secondaires... mais ça c'est moins sûr.
Les lignes secondaires ferment les une après les autres, car le trafic est très faible sur ces lignes, et non en rapport avec le TGV
Voici des arguments bien fondé sur le TGV, je ne vois pas pourquoi Toulouse n'aurait pas le droit à elle une LGV :
https://twitter.com/M_Lafage/status/932724839378497538
https://twitter.com/M_Lafage/status/918397731495915522
https://twitter.com/RachidBelhadj33/sta ... 9109401602
De plus, investir 8Mds€ dans une ligne qui durera plus d'un siècle, sauf si l'espèce humaine disparaît à la fin du siècle, n'est pas un investissement à perte, c'est un bon investissement, puisque ça coûtera que 80M€ par an sur un siècle
Et que dire de l'époque de Napoléon III qui investissait avec les gestionnaires privées dans le réseau ferré, avec des coûts très élevé, pourtant utile et fréquentée de nos jours ces lignes, alors pourquoi encore une fois tapé sur le TGV ?
jacques43 a écrit:Le problème ce n'est pas le TGV, c'est la LGV : le paysage est démoli à coup de bulldozer et de béton.
jacques43 a écrit: Rien à voir avec les lignes classiques construites au XIXème siècle qui s'insèrent tellement mieux dans le paysage.
jacques43 a écrit:Paradoxalement, on se soucie de ça aujourd'hui alors que l'on construit toujours plus lourd et laid.
jacques43 a écrit:Génial, on met 80M€ par an sur un siècle pour dans 20 ans se retrouver plus qu'avec cette seule ligne, faute d'entretien du réseau secondaire et aussi principal (LTV aux environs de Bayonne sur Bordeaux - Irun). Mettons un drain toujours gros et toujours plus profond pour assécher tout le reste !
eomer a écrit:jacques43 a écrit:Le problème ce n'est pas le TGV, c'est la LGV : le paysage est démoli à coup de bulldozer et de béton.
N’exagérons rien: c'est vrai que les travaux sont impressionnants mais le paysage cicatrise vite.
eomer a écrit:jacques43 a écrit: Rien à voir avec les lignes classiques construites au XIXème siècle qui s'insèrent tellement mieux dans le paysage.
Ca, c'est parce qu'on y est davantage habitués.
eomer a écrit:jacques43 a écrit:Paradoxalement, on se soucie de ça aujourd'hui alors que l'on construit toujours plus lourd et laid.
Ca, c'est une simple question de point de vue. Un ouvrage comme le viaduc de Ventabren, je trouve cela magnifique: il met parfaitement en valeur le paysage.
eomer a écrit:jacques43 a écrit:Génial, on met 80M€ par an sur un siècle pour dans 20 ans se retrouver plus qu'avec cette seule ligne, faute d'entretien du réseau secondaire et aussi principal (LTV aux environs de Bayonne sur Bordeaux - Irun). Mettons un drain toujours gros et toujours plus profond pour assécher tout le reste !
Ce serait stupide de fermer toutes les lignes non LGV en Occitanie.
Par contre, sur les 30 000 km de lignes, la moitie sont tres peu utilisees et coutent une fortune a entretenir.
eomer a écrit:N’exagérons rien: c'est vrai que les travaux sont impressionnants mais le paysage cicatrise vite.
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