hé manu a écrit:Et le pire reste à venir, quand la déviation de Rouans & Vue sera ouverte, la circulation sera dévié vers le Pont Béranger et augmentera le nombre de camions sur cet axe.
Ce radar autonome sera déplacé régulièrement une à trois fois par mois sur un tronçon de 15,4 km, entre Chaumes-en-Retz et Pornic, en quatre points différents.
Une enveloppe de 385 000 € a été débloquée par la Région pour la route départementale 771. Objectif : sécuriser le carrefour au niveau de Nozay, étudier des créneaux de dépassement.
Un véritable axe routier reliant Laval à Saint-Nazaire ? Dans le Pays de Châteaubriant, certains en rêvent… Notamment les chefs d’entreprise. À la suite de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, ils avaient demandé à rencontrer Philippe Grosvalet, le président du conseil départemental, afin de lui faire part de leurs solutions, ou du moins leurs pistes, pour tenter « de désenclaver le territoire, malgré l’annulation du grand projet d’aéroport » (voir Ouest-France du mercredi 21 février 2018).
Parmi elles, c’est l’amélioration du réseau routier, et surtout le raccordement aux grands axes, qui a fait l’unanimité. « Les infrastructures actuelles ne sont pas adéquates, avaient-ils abondé. Il faut des investissements d’urgence car c’est maintenant qu’il faut réagir. »
Un nouveau carrefour et une étude de faisabilité
Daniel Graiz, de l’agence Allianz de Châteaubriant était le plus catégorique, désignant la départementale 771 comme le point le plus problématique du secteur : « Je pense que tout le monde sera d’accord pour dire qu’on serait déjà très contents s’il y avait une zone de dépassement entre Nozay et Treffieux. C’est une erreur ce qui a été fait à ce niveau. On ne demande pas beaucoup plus que ça : une 2x2 voies sur ces 7 ou 8 km… Cela changerait Châteaubriant. »
Évidemment limité dans le budget qu’il peut allouer chaque année aux routes, Philippe Grosvalet n’avait rien pu promettre, sinon que « le créneau de dépassement serait à l’étude », prévenant même qu’ « un véritable axe Saint-Nazaire-Laval qui profiterait à tous, c’est une Arlésienne. Cela fait trente ans qu’on en parle et rien n’a été fait »…
Cette fameuse colonne vertébrale, la Région, elle, y croit. Ainsi, à la fin du mois d’avril, la commission permanente du conseil régional a confirmé sa participation de 385 000 € aux aménagements de la RD771 « pour cet axe Laval Saint-Nazaire ».
Une petite partie de cette somme servira à financer l’étude de faisabilité de nouveaux créneaux de dépassement (entre Nozay et Saint-Vincent-des-Landes) qui pourraient s’ajouter aux deux créneaux créés entre Châteaubriant et Saint-Vincent-des-Landes lors de la mise en service de la déviation de Treffieux, en juin 2017.
Le gros de l’enveloppe est surtout alloué à la sécurisation du carrefour des Grandes-Haies, à l’entrée de Nozay (au croisement de la RD771 et la RD121, l’axe de Nozay à Nort-sur-Erdre).
Actuellement peu intuitif (notamment quand il s’agit de s’y engager en direction de Rennes quand on vient de Nozay puisqu’il s’agit alors de traverser les deux voies de la départementale en diagonale), le carrefour voit chaque jour un trafic important emprunter ses différents sens de circulation. Selon les chiffres du conseil régional, on compte 7 000 véhicules par jour entre Nozay et la RD775, dont près de 10 % de poids lourds.
Le futur aménagement prévoit l’installation d’un rond-point, qui n’aura en fait de rond que le nom, puisqu’il aura davantage la forme d’une « cacahuète » fait-on savoir du côté du département. La participation de la Région représentera la moitié du prix hors taxes de l’opération évaluée à 770 000 € (924 000 TTC).
Les travaux, programmés l’année prochaine devraient permettre une mise en service du nouveau carrefour fin 2019.
Cette fameuse colonne vertébrale, la Région, elle, y croit. Ainsi, à la fin du mois d’avril, la commission permanente du conseil régional a confirmé sa participation de 385 000 € aux aménagements de la RD771 « pour cet axe Laval Saint-Nazaire ».
Une petite partie de cette somme servira à financer l’étude de faisabilité de nouveaux créneaux de dépassement (entre Nozay et Saint-Vincent-des-Landes) qui pourraient s’ajouter aux deux créneaux créés entre Châteaubriant et Saint-Vincent-des-Landes lors de la mise en service de la déviation de Treffieux, en juin 2017.
Le gros de l’enveloppe est surtout alloué à la sécurisation du carrefour des Grandes-Haies, à l’entrée de Nozay (au croisement de la RD771 et la RD121, l’axe de Nozay à Nort-sur-Erdre).
Actuellement peu intuitif (notamment quand il s’agit de s’y engager en direction de Rennes quand on vient de Nozay puisqu’il s’agit alors de traverser les deux voies de la départementale en diagonale), le carrefour voit chaque jour un trafic important emprunter ses différents sens de circulation. Selon les chiffres du conseil régional, on compte 7 000 véhicules par jour entre Nozay et la RD775, dont près de 10 % de poids lourds.
Loire Atlantique : La route de Pornic à Rezé à deux fois une voie et 50 km/h
Les élus de Rezé ont choisi : la vitesse sera limitée à 30 km/h dans la commune et à 50 sur la route de Pornic. Après avoir organisé une consultation publique à l’automne, le conseil municipal de Rezé vient en effet de trancher en faveur d’une pacification totale de la circulation dans la cité du sud Loire. Les élus ont d’abord décidé de limiter la vitesse maximale autorisée à 30 km/h dans toutes les rues résidentielles de la ville, ce qui représente les 3/4 des voies de circulation. Les priorités à droite vont aussi se multiplier. Par ailleurs, les voies structurantes à fort trafic qui « assurent des fonctions de transit et l’exploitation des transports en commun » seront limités à 50 km/h.
Surtout, la route de Pornic passera l’an prochain non seulement à 50 km/h mais aussi à une seule voie, entre Pont-Rousseau et le rond-point qui forme la jonction entre Trentoumoult et Bouguenais-Les Couëts. La zone portuaire de Cheviré, sera, elle aussi, plafonnée à 50 km/h. Comme elle l’est déjà entre les cliniques du groupe Confluent et le rond-point du Port au blé, la voie neutralisée sera « réservée au transport en commun, aux véhicules d’urgence et au covoiturage ». La définition des voitures de covoiturage autorisées (combien de personnes à bord ?) sera à préciser avec Nantes métropole.
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