Coltrane a écrit:Quand on dit que le RER B fait déja bien le job pour desservir CDG, on me regarde comme un alien.
Quel intérêt de doubler à grands frais un itinéraire qui existe déjà ? ce ne serait pas plus logique de faire les amélioration qu'il faut sur la ligne classique our améliorer le service des RER B et renforcer les RER B directs CDG-Villepinte-Gare du Nord ?
nanard a écrit:Coltrane a écrit:Je crois que ça a déjà été proposé, mais la SNCF pourrait aussi faire circuler du matériel apte aux LGV entre Paris-Nord et CDG TGV... ça permettrait au moins de tester le service.
Pour faire la même chose au départ de paris-Est, il manque un raccordement entre la LGV est et la LGV d’interconnexion à claye souilly
Jake Sully a écrit:Mais je suis tout à fait d'accord qu'on aurait déjà pu, depuis bien longtemps, mettre en place un service express (avec une ou deux rames adaptées pour faire la navette) entre CDG et Gare du Nord, grâce à la branche non-utilisée du Triangle de Vémars.
J'irais même plus loin, en disant qu'on aurait pu depuis bien longtemps faire une navette TGV entre Gare du Nord et Gare de Lyon, via Marne-la-Vallée et CDG (et en allant encore plus loin dans la prospective, une navette Gare du Nord/Montparnasse via Orly, MLV, et CDG lorsque l'interco-sud existera).
Et pour enfoncer le clou, le STIF aurait très bien pu mettre en place un système de TERGV entre Massy et CDG (voir même gare du Nord) depuis des années. Les raccords existes, les sillons aussi, manque juste le matériel roulant.
FDH a écrit:Si on supprime la branche Choisy-Massy du RER C, c'est envisageable.
FDH a écrit:Est-ce si simple de s'insérer dans le trafic de la LGV Nord à Vémars en venant de CDG ?
Dark Nark a écrit:Le Conseil d’État a rejeté les recours contre la DUP le 22 octobre.
Le résumé : http://www.conseil-etat.fr/Actualites/C ... DG-Express
La décision : http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Av ... -et-autres
Le Moniteur a écrit:
La voie judiciaire se dégage pour le CDG Express
F.M. | le 22/10/2018 | Réglementation, Seine-Saint-Denis, Réglementation des marchés publics, Travaux publics, Ile-de-France
Le Conseil d’État rejette les recours contre la déclaration d’utilité publique de ce projet de liaison ferroviaire directe, entre Paris et l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Le gouvernement est en passe de présélectionner l’opérateur qui exploitera les trains.
C’est l’une des dernières hypothèques au projet de Charles de Gaulle Express (CDG express) qui vient d’être levée. Par une décision rendue ce mardi 22 octobre 2018, le Conseil d’État (CE) rejette des recours contre la DUP de cette liaison ferroviaire directe entre Paris et l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, qui doit entrer en service à horizon 2023, en parallèle au Grand Paris Express.
Le CE juge en effet que « la procédure suivie pour l’adoption de cet arrêté a été régulière et reconnaît l’utilité publique du projet modifié ». Pour mémoire, par arrêté inter-préfectoral du 31 mars 2017, le projet de CDG Express, modifié par rapport au projet initial retenu en 2008, avait été à nouveau déclaré d’utilité publique. Dans la foulée, une commune, trois associations et plusieurs particuliers avaient demandé au Conseil d’État l’annulation de cette nouvelle déclaration d’utilité publique (DUP).
Le projet "favorise le développement économique régional et national"
Le Conseil d’État juge que la procédure suivie pour prendre l’arrêté « a été régulière ». Il écarte notamment les critiques relatives à la nouvelle enquête publique, qui s’est déroulée en juin et juillet 2016. Il relève que le dossier soumis à cette enquête est suffisamment documenté et qu’il a bien été actualisé, pour tenir compte à la fois des modifications substantielles apportées au projet, et des évolutions significatives du contexte.
Le Conseil d’État admet, ensuite, l’utilité publique du projet. Selon lui, le projet permet d’améliorer la desserte de l’aéroport international Charles de Gaulle, deuxième aéroport d’Europe, en le dotant d’une liaison directe, rapide et d’un haut niveau de ponctualité. Ce faisant, il favorise le développement économique régional et national en contribuant à la compétitivité de la région Île-de-France et de Paris.
Le Conseil d’État relève également que cette liaison ferroviaire s’inscrit dans le cadre d’un développement plus respectueux de l’environnement, en limitant le recours aux transports routiers. Dès lors, même si le coût du projet a été réévalué, ses avantages excèdent, au regard des objectifs ainsi poursuivis, ses inconvénients.
Choix prochain de l'opérateur
Pour rappel, le CDG Express, doit relier à l'horizon 2023 la Gare de l'Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l'aéroport de Roissy. Le trajet, long de 32 kilomètres, durera 20 minutes et coûtera 24 euros.
Le gouvernement est en passe de présélectionner avant la fin du mois d’octobre 2018 l’opérateur qui exploitera les trains qu’il est également chargé d’acheter. Le marché de concession serait ensuite attribué fin décembre 2018 ou début janvier 2019, pour une durée à définir.
Une procédure de passation de marché à laquelle ne participera pas la ministre des Transports Elisabeth Borne. En tant qu’ex-dirigeante de la RATP, elle a choisi de se déporter du dossier, pour éviter tout risque de conflit d'intérêts. C’est son ministre d’Etat, François de Rugy, qui pilotera le dossier.
PLUS SUR LE SUJET :
► CDG Express : la chronologie des faits
• Le projet de liaison ferroviaire directe CDG Express entre Paris et l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle a été reconnu d’utilité publique par un arrêté du 19 décembre 2008, pris par les préfets des trois départements concernés. Il fixait un délai de cinq ans afin de réaliser les expropriations nécessaires à ce projet.
• Ce délai a été prorogé pour une durée de cinq ans par un second arrêté, en date du 2 décembre 2013.
• Le montage juridique et financier du projet ayant ultérieurement évolué, une nouvelle enquête publique a été menée pour recueillir l’avis du public sur le projet ainsi modifié. Un nouvel arrêté inter-préfectoral, en date du 31 mars 2017, a déclaré que le projet ainsi modifié conservait son caractère d’utilité publique.
• La commune de Mitry-Mory, trois associations et plusieurs particuliers ont demandé au Conseil d’État l’annulation de cet arrêté.
• Le 22 octobre 2018, le Conseil d’État rejette leurs recours : il juge que la procédure suivie pour l’adoption de cet arrêté a été régulière et reconnaît l’utilité publique du projet modifié.
ElConductor a écrit:24e .... abusé
florentr a écrit:Voire même gratuite maintenant que les Franciliens ont un abonnement dezoné, ça veut dire que même quand on habite à Paris intramuros on peut prendre le RER B jusqu'à Roissy sans avoir à payer un complément de parcours.
Mais CDG Express risque de ne pas suffisamment décharger le RER B. A titre personnel je pense que je prendrai soit le VTC soit le RER B (CDG Express ne me semble pas une bonne alternative pour moi). J'espère qu'il y aura suffisamment de touristes prêt à payer autant pour l'utiliser !
Reporter à l'après-JO une partie des travaux
SNCF Réseau est prêt à donner l'exemple avec le CDG Express, dont le calendrier de réalisation est extrêmement tendu. Le gestionnaire des infrastructures ferroviaires propose de reporter à l'après-JO une partie des travaux sur les voies existantes, ceux qui doivent permettre d'augmenter la vitesse de croisière. Cela rallongerait un peu le temps de trajet pour rallier CDG depuis Paris, qui passerait de 20 à 23 minutes. Ce délai est jugé acceptable s'il permet d'achever le reste sans encombres. Des efforts similaires sont espérés des autres parties prenantes.
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 218089.php
Jolly Jumper a écrit:C'est vrai que "Gare de l'Est" ça ne rime à rien. La Défense ou Haussmann/St Lazare c'est plus "affaires".
Champs Élysées, Opéra ou Tour Eiffel ça fait touriste mais vendeur.
Jolly Jumper a écrit:Et rien vers Orly? C'est dommage...
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