Même s’il n’a jamais prononcé dans son discours de Quimper l’expression Pacte d’accessibilité, Emmanuel Macron a bien lu la Lettre ouverte des élus bretons. Il ne lui a pas répondu en annonçant des investissements à l’euro près, mais il a apporté des réponses. Et c’est, sans doute, en matière de trains que la liste est la plus précise : lancement des études pour une nouvelle ligne entre Rennes et Redon pour moderniser les liaisons vers Nantes, et aussi pour gagner du temps entre la capitale bretonne et les villes de Bretagne sud jusqu’à Quimper. Pour l’axe ferroviaire nord, il a évoqué le « train-bolide » qui réduit à 3 h 17 le temps de trajet entre Paris et Brest. Seulement, il n’y en a qu’un par semaine. Ce n’est pas assez, a expliqué Emmanuel Macron. Il a aussi confirmé la participation de l’État aux nouvelles gares d’Auray, de Vannes et de Quimper. Comme les travaux de modernisation de deux lignes secondaires (Rennes-Châteaubriant et Dol-de-Bretagne-Dinan-Lamballe). Il y a ajouté la modernisation de la ligne au sud de Paris qui mène à Orly pour faciliter l’accès des voyageurs de l’Ouest.
lucienmathurin a écrit:Il serait plus judicieux de se poser la question de l'amélioration entre Rennes et Nantes, pourquoi seulement entre Rennes et Redon ? Surtout qu'Édouard Philippe a promis des compensations exemplaires après l'abandon de NDDL...
Zyvou a écrit:Rennes-Nantes via Chateaubriant aurait été facile si la LGV BPL avait filé droit depuis Le Mans vers Chateaubriant : il y aurait eu division de la ligne vers Rennes et Nantes, ce qui aurait créé de facto cette liaison.
C'est le fait de passer par Laval qui a plombé cette approche qui m'aurait semblé plus pertinente. Nantes y aurait beaucoup gagné, Rennes très peu perdu, et Rennes-Nantes aurait été résolu... sauf qu'à l'époque il fallait faire cette liaison via NDDL !
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité