Lotharingien a écrit:Néanmoins, le tronçon A89-A61 pourrait être réalisé indépendamment, dans le cadre d'un GCB-E, mais celui-ci doit au moins pouvoir relier la RN10 à l'A63.
Jean-Yves a écrit:Lotharingien a écrit:Néanmoins, le tronçon A89-A61 pourrait être réalisé indépendamment, dans le cadre d'un GCB-E, mais celui-ci doit au moins pouvoir relier la RN10 à l'A63.
???
Je pense que tu voulais parler du tronçon A89-A62, quant à relier la RN10 à l'A63 je ne vois pas ce que tu veux dire.
Lot-et-Garonne. RN 21 : un accord trouvé pour le tronçon Monbalen-La Croix Blanche
A La UneLot-Et-GaronneMonbalen
Publié le 23/11/2018 à 11h52 par J.P..
Le président du Conseil départemental de Lot-et-Garonne, Pierre Camani, l’a annoncé ce vendredi matin lors de la session à l’hôtel du Département. Une partie seulement du tronçon passera en 2x2 voies
L’estimation du montant des travaux pour la mise en 2 x 2 voies de la RN 21 entre Monbalen et La Croix-Blanche s’était envolée à 50 millions d’euros, contre 30 millions initialement avant que les cofinanceurs du projet ne demandent à la Dreal de contenir le chantier dans une enveloppe de 36 millions d’euros.
Le Département (9,3 millions d’euros), l’Agglo d’Agen (4,1 millions) et celle du Villeneuvois (900 000 euros) avaient pris la décision en commun mais le président de l’Agglo d’Agen, Jean Dionis du Séjour, mettait en balance sa participation à une reconnaissance du futur tracé de la RN21 englobant le barreau de Camélat et se prolongeant jusqu’au futur deuxième échangeur de l’A 62.
Des concessions
Le président du Conseil départemental, Pierre Camani a annoncé ce vendredi matin à Saint-Jacques, qu’un accord avait été trouvé. Inscrit dans le Contrat de plan Etat-Région (CPER 2015–2020), le chantier pourrait démarrer avant 2020.
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En faisant ce choix de limiter l’investissement global à 36 millions d’euros, et non 50 millions, les élus ont du faire des concessions. Ainsi, les 5,2 kilomètres du tronçon ne passeront pas à 2x2 voies dans leur intégralité. Seul le créneau de Monbalen doit en bénéficier, pas le contournement de La Croix-Blanche.
colvert a écrit:Comme le cout a augmenté mais pas les finances, l'aménagement à 2x2 voies sera plus court.
https://www.sudouest.fr/2018/11/23/lot- ... 2-3767.php
Question publiée au JO le : 05/06/2018 page : 4641
Réponse publiée au JO le : 14/08/2018 page : 7502
Date de changement d'attribution: 12/06/2018
Le Gouvernement est sensible aux enjeux que revêt pour le territoire du Lot-et-Garonne l'aménagement de la RN21 entre Agen et Villeneuve-sur-Lot, notamment pour la sécurité routière, fiabiliser les temps de parcours et améliorer le cadre de vie des riverains. À l'heure actuelle, sur la RN21 entre Agen et Villeneuve-sur-Lot, seule la section au sud de Pujols est aménagée à 2x2 voies sur environ 5 km. Cet aménagement se poursuit avec 1,6 km supplémentaires en entrée sud de Villeneuve qui seront mis à 2x2 voies après achèvement des travaux en 2019. Un montant de 40 M€ (apportés à 60 % par l'État) est aujourd'hui inscrit au contrat de plan État-région (CPER) 2015-2020 de la région Nouvelle-Aquitaine pour poursuivre l'aménagement de l'axe : il s'agit de réaliser une première tranche de travaux sur la section La Croix-Blanche – Monbalen et de réaliser les études et acquisitions foncières d'un aménagement au nord d'Agen. S'agissant de la section Monbalen–La Croix Blanche, l'enveloppe inscrite au CPER ne permet pas de financer en totalité ces travaux d'un montant global de 50 M€. Cette opération comporte deux tronçons : la mise à 2x2 voies de la déviation de la Croix-Blanche existante et la création d'un créneau au niveau Monbalen à 2x2 voies. Le créneau de Monbalen apparaît comme prioritaire au vu des données de trafics. Les études de conception détaillée de ce créneau se poursuivent avec l'objectif de lever les dernières difficultés techniques et d'obtenir l'autorisation environnementale afin de pouvoir engager les travaux rapidement. S'agissant de la section Agen-Nord, qui traverse le bourg d'Artigues, des études vont être lancées afin de réinterroger le parti d'aménagement de la déviation d'Artigues actuellement envisagée en déviation longue à 2x2 voies. Cette étude prendra en compte des hypothèses plus légères d'aménagement, depuis un aménagement sur place jusqu'au projet connu actuellement, en tenant compte des besoins avérés du trafic et dans un objectif d'amélioration de la sécurité routière, de fiabilisation des temps de parcours et d'amélioration du cadre de vie des riverains. Ainsi, le Gouvernement se mobilise pour aménager l'axe Agen-Villeneuve-sur-Lot en cohérence avec la réalité des besoins de mobilité de ce territoire
Dordogne : le projet d'élargissement de la RN 21 va-t-il être relancé ?
vendredi 30 novembre 2018 à 16:19 Par Antoine Balandra, France Bleu Périgord
C'est un (très) vieux serpent de mer. Le projet d'élargissement à deux fois deux voies de la nationale 21, entre Limoges et Tarbes, via la Dordogne va peut-être être relancé. Plus de 26 ans après son lancement, la CCI de Dordogne, mais aussi les députés du secteur veulent relancer le lobbying
C'est un projet lancé et imaginé il y a 26 ans !
Un serpent de mer en somme qui semble se réactiver ces dernières semaines. Le projet de mise à deux fois deux voies de la Route nationale 21 entre Limoges, Périgueux, Bergerac, Agen et les Pyrénées.
RN21 qui serait du coup tout ou en partie concédée (route payante). Tous les députés concernés par le futur tracé se sont retrouvés il y a quelques semaines à l'assemblée nationale pour soutenir le projet. Projet qui serait désormais remonté dans la pile de dossier sur le bureau de la ministre des transports Elisabeth Borne.
Le projet d'élargissement de la RN21 proposé par la CCI de Nouvelle-Aquitaine - CCI Nouvelle Aquitaine
"La ministre m'a dit début novembre qu'elle avait mis à l'étude au ministère des transports le dossier de la RN 21, parmi d'autres projets d'investissements routiers et ferroviaires" dit Jean-Pierre Cubertafon, député Modem du Périgord vert
Le moment idéal donc pour relancer le lobbying autour de ce vieux projet d'élargissement de la nationale existante. Pour en faire une voie rapide limitée à 110.
Voie rapide qui permettrait de créer un axe de développement fort capable de concurrencer l'axe atlantique et surtout de désenclaver la Dordogne. Une manière aussi, de répondre à certaines revendications des gilets jaunes estime Christophe Fauvel, le patron de la CCI Dordogne qui soutient fermement le projet
Un lien avec les revendications des gilets jaunes ?
"C'est l'essence même de ce projet de l'Euro21, qui traverse tout l'arc intérieur, ces territoires sont bien moins lotis que l'arc atlantique plus attractif, donc l'expression des gilets jaunes démontre que ces territoires en ont ras le bol d'être délaissés et l'axe que nous proposons a vocation à mieux irriguer ces territoires et relier les zones d'activités et créer de la valeur ajoutée" dit-il
"Aujourd'hui, le niveau de service pour les 19 000 entreprises du Périgord et pour les simples citoyens n'est pas suffisant" estime de son côté Jean-Claude Pouxviel, le président de l'association Euro 21 qui milite pour cet axe et rassemble les CCI des départements concernés
Selon lui, entre les camions impossibles à doubler et les traversées d'agglo, la vitesse moyenne pour faire Limoges Tarbes, via le Périgord serait aujourd'hui de 60 km/h. Sans compter les accidents mortels nombreux sur la RN21. Autant d'arguments avancés par la CCI de Dordogne pour relancer le vieux projet de deux fois deux voies.
"Le projet prévoit qu'il pourrait y avoir des portions concédées, si cela permet d’accélérer le financement et la réalisation" poursuit Jean-Claude Pouxviel. "Cela suppose en tout cas moins de travaux que de créer une autoroute nouvelle. Il faudra simplement réaliser quelques contournements éventuels" dit-il
L'association Euro21 a d'ailleurs révisé son argumentaire via une étude réalisée par le cabinet EGIS.
"Il faut donc accélérer" explique le député MODEM Jean Pierre Cubertafon, chargé officiellement du lobbying politique.
Le président de la CCI Christophe Fauvel de son côté devrait rencontrer prévue Jacques Auzou, le vice président du département en charge des routes le 10 décembre prochain.
kaiservinz a écrit:Autoroute concédée ? Mais comment est-ce possible car si la RN21 devient payante, il n'y a plus d'itinéraire alternatif gratuit ?
Créer des autoroutes au milieu de nulle part, rajouter de trafic, rajouter des km, bruler plus de pétrole...c'est tellement XXe siècle...
Je ne suis pas contre sécuriser certaines routes, mais la RN21, ça n'est pas la RCEA non plus...
jacques43 a écrit:Il serait mieux d'améliorer la liaison ferroviaire Périgueux - Agen (et en même temps le bilan carbone).
colvert a écrit: mais la contre partie est un ralentissement de l'économie et un renchérissement des biens...
Doublement de la RN 21 : la colère du président de la CCI Dordogne après les propos de la ministre des Transports
vendredi 1 février 2019 à 16:12 Par Antoine Balandra, France Bleu Périgord
Le président de la chambre de commerce et d'industrie de la Dordogne, Christophe Fauvel, fervent partisan de la mise à deux fois deux voies de la RN 21, fait part de sa colère. En visite en Périgord ce jeudi, la ministre des Transports a dit ne pas "vouloir promettre du rêve" dans ce dossier.
La RN 21 sera-t-elle un jour passée en deux fois deux voies ?
France Bleu Périgord vous l’annonçait dès jeudi soir. Lors de sa visite jeudi en Dordogne à Mussidan et Bergerac la ministre des Transports Elisabeth Borne a dit vouloir ne pas "promettre du rêve" sur le dossier du doublement de la RN 21.
"Il faut parler avec sincérité au territoire et ne pas promettre des projets à caractéristique autoroutière" a détaillé la ministre, qui s'est dit prête cependant à envisager des aménagements de cette route RN 21.
Elle traverse la Dordogne du nord au sud, de Bergerac à La Coquille. Un "axe vital" a estimé jeudi Germinal Peiro, le président du département. Un doublement pour lequel milite aussi activement Christophe Fauvel, le président de la CCI de la Dordogne.
Il est donc très en colère de la prise de position de la ministre.
"J'ai une belle estime pour cette ministre, mais là son propos me semble légèrement méprisant par rapport à nos populations. Je croyais que l'épisode que nous venons de traverser dans le pays avait ramené nos gouvernants à plus d'humilité" dit Christophe Fauvel
"Ce n'est pas pour rien que le premier ministre avait parlé fin 2018 de ce projet de RN21 qu'il fallait certainement aménager. Donc ces propos reviennent à un petit peu d'arrogance par rapport à nos populations d'arc intérieur qui se meurt par rapport au littoral.
Il annonce qu'il se battra "férocement sur ce dossier".
Christophe Fauvel espère rencontrer la ministre des Transports, sans doute accompagné du député MODEM du Périgord vert Jean-Pierre Cubertafon mardi soir à Paris... Pour appuyer le projet de doublement de la RN21.
jacques43 a écrit:L'absence d'aménagement autoroutier sur la RN21 entre Limoges et Périgueux permet à la ligne ferroviaire parallèle d'être dynamique et bien fréquentée.
En plus d'avoir gardé quasiment toutes ses gares ouvertes au service (ce qui doit être rare en France), elle écoule même du fret !
Avec une 2x2 voies parallèle, elle aurait sûrement connu le même sort que la ligne Limoges - Angoulême.
Ces lobbystes du bétonnage ne comprennent visiblement à la dépendance automobile (et ses conséquences sociales d'actualité) et pire, ne souhaitent que la renforcer.
Demander le retour des trains direct Paris - Périgueux ou Bordeaux - Lyon aurait été trop compliqué... mais plus utile.
Aménagement de la RN 21 entre Tarbes et Lourdes : Déviation d’Adé
vendredi 15 février 2019 par rédaction
Une réunion publique d’information aura lieu le mardi 19 fevrier 2019, à 19h30, à la salle des fêtes d’Adé
Reconnaissances liées au franchissement
de l’éperon rocheux de Cambidos
Pourquoi ces reconnaissances ?
-Pour déterminer les conditions de réalisation du déblai rocheux de l’éperon de Cambidos nécessaire à la déviation d’Adé.
-Pour faire une reconnaissance géologique et localiser les zones de l’éperon rocheux de Cambidos susceptibles de contenir de l’amiante environnemental.
Où se feront les reconnaissances ?
Sur le site de l’éperon rocheux de Cambidos
Comment seront-elles réalisées ?
Par des prélèvements et sondages mécaniques :
• une vingtaine de prélèvements manuels superficiels sur l’éperon ;
• dix sondages mécaniques par carottages jusqu’au cœur de l’éperon rocheux.
Avant le démarrage des prélèvements, un état “zéro” de l’air ambiant sera effectué en installant des capteurs à proximité des habitations les plus proches de l’éperon et à l’intérieur des habitations.
Un suivi de l’air ambiant sera réalisé pendant les investigations.
Réunion d'information sur la déviation de la RN21
Verra-t-on un jour une route passer sous le pont ?
Verra-t-on un jour une route passer sous le pont ?
Publié le 16/02/2019 à 04:09 , mis à jour à 06:47
Circulation - Déplacements, Adé
Une réunion d'information publique concernant l'aménagement de la RN 21 entre Tarbes et Lourdes, et particulièrement la déviation d'Adé, est organisée, mardi 19 février, à 18 h 30, salle des fêtes d'Adé. Il s'agira de communiquer sur les reconnaissances liées au franchissement de l'éperon rocheux de Cambidos, pour déterminer les conditions de réalisation du déblai rocheux nécessaire à la déviation d'Adé et faire une reconnaissance géologique et localiser les zones susceptibles de contenir de l'amiante environnementale.
Ces reconnaissances seront réalisées par prélèvements manuels superficiels et par sondages mécaniques par carottages au cœur de l'éperon rocheux. Avant le démarrage de ces prélèvements, un état «zéro» de l'air ambiant sera effectué en installant des capteurs à proximité des habitations les plus proches et à l'intérieur des maisons. Tous les Adéens sont invités à cette réunion.
Déviation d'Adé sur la RN 21 : l'amiante inquiète les riverains
La salle des fêtes d'Adé était remplie pour assister à la réunion publique.
Publié le 21/02/2019 à 03:58 , mis à jour à 08:17
Environnement, Adé
Mardi soir, dans le cadre du projet d'aménagement de la déviation d'Adé, une réunion publique a présenté les reconnaissances géologiques qui vont être menées pour déterminer ou non la présence d'amiante dans un éperon rocheux.
«C'est un événement inédit.» Cyril Portalez, directeur adjoint de la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), maître d'ouvrage de l'aménagement de la RN21, reconnaît que la présence d'amiante environnemental révélée par des études géologiques, en 2014, a bouleversé le projet du contournement d'Adé, entre Tarbes et Lourdes. Ce projet de longue date, qui a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en 2002, est désormais suspendu au franchissement de l'éperon rocheux de Cambidos, au-dessus d'Adé. C'est pourquoi les services de l'état ont organisé une réunion à la salle des fêtes d'Adé pour présenter les investigations qu'ils vont mener dans les prochains mois «pour localiser les zones de l'éperon rocheux susceptibles de contenir de l'amiante environnemental. Pour l'instant, nous n'en sommes qu'au stade de la suspicion». Dans un premier temps, dès mars prochain, il est prévu de réaliser un état de l'air ambiant et intérieur avec l'installation de capteurs sur l'éperon rocheux, près de la voie ferrée et à l'intérieur des habitations les plus proches de l'éperon. En avril, une vingtaine de prélèvements manuels seront réalisés dans les couches superficielles de l'éperon rocheux. Enfin, de juin à septembre, dix carottages de 30 m de profondeur et de 10 cm de diamètre permettront de sonder les différentes couches géologiques de la roche. Par précaution, les prélèvements manuels seront réalisés en arrosant la roche pour rabattre les poussières. Si le risque de pollution de la nappe phréatique est écarté par le géologue expert de la Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), les effets négatifs pour les habitants à proximité ne sont pas exclus par l'ARS (Agence régionale de la santé). Par ailleurs, d'aucuns disent que cette nouvelle péripétie risque d'enterrer définitivement le projet. Mais le secrétaire général de la préfecture Samuel Bouju a réaffirmé «la volonté forte de l'état» de le faire aboutir, tout en assurant qu'il «est hors de question d'exposer la population à des risques». Ce surcoût va-il amputer l'enveloppe globale des travaux ? «L'étude a été chiffrée à 72.000 € avec un aléa amiantage évalué à 3 M€, a précisé Cyril Portalez. Une fois l'obstacle levé, nous rediscuterons du financement avec les partenaires financiers», dont le conseil départemental qui participe à hauteur de 27,5 %, comme la région Occitanie, le reste (45 %) étant financé par l'état pour un montant total des travaux estimé à 70 M€. Mais le caractère inédit de la présence d'amiante naturel incite les services de l'état à la plus grande prudence. Alors que pour certains riverains le projet ne va pas assez vite – «heureusement que nous avons eu notre président qui a remis le sujet sur les rails lors du Tour de France» – d'autres, comme une mère de famille, s'inquiètent davantage de la pollution du trafic automobile que de l'amiante naturel. Pour les responsables de la Dreal, le risque est le même que pour tous les axes à forte circulation. Difficile aussi pour eux de donner un calendrier de début et de fin des travaux de la déviation, sachant que «l'incertitude budgétaire est trop forte».
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