fantransport a écrit:Je vous présente l'exemple de Grenoble Alpes Métropole (49 communes) depuis 2016. Vitesse max 30Km/h dans 43 des 49 communes.
Voici une carte qui représentent les axes qui restent limités à 50 Km/h (en bleu) et ceux limités à 70 Km/h ou plus (en rouge, à activer dans la partie gauche):
https://www.metromobilite.fr/PlanVille30.html#
fantransport a écrit:Je vous présente l'exemple de Grenoble Alpes Métropole (49 communes) depuis 2016. Vitesse max 30Km/h dans 43 des 49 communes.
Voici une carte qui représentent les axes qui restent limités à 50 Km/h (en bleu) et ceux limités à 70 Km/h ou plus (en rouge, à activer dans la partie gauche):
https://www.metromobilite.fr/PlanVille30.html#
Le Parisien a écrit:Retour du 90 km/h : des élus locaux dénoncent «l’hypocrisie» du gouvernement
Comme d’autres élus locaux, Pierre Bédier, le président (LR) du conseil départemental des Yvelines, dénonce des conditions restrictives pour le choix des tronçons à 90 km/h.
Le gouvernement met-il des bâtons dans les roues des partisans au rétablissement des 90 km/h sur les routes secondaires ? Certains présidents de conseils départementaux, à qui la prochaine loi sur les mobilités donne le pouvoir de décision sur le sujet, se posent sérieusement la question. En cause, les conditions posées par une « grille d'analyse » publiée la semaine dernière par le conseil national de sécurité routière. Le document détaille, en six étapes, une série d'études à réaliser et de précautions à prendre afin de « limiter les risques d'accident sur les portions relevées à 90 km/h ». Seuls les tronçons de plus de 10 km, sans traversée d'agglomération, pourront par exemple être concernés.
Ces recommandations font bondir Pierre Bédier, président du conseil départemental des Yvelines (LR), qui dénonce « l'hypocrisie du gouvernement ». Mi-juillet, le département a réalisé un examen de son réseau dans le but de définir les différentes limitations à appliquer, envisageant de rétablir la vitesse initiale sur certains tronçons, mais aussi de l'abaisser à 70 km/h dans les secteurs accidentogènes.
« On multiplie les obstacles techniques »
Selon cette étude, 500 km de voies, sur 1600 au total, pouvaient revenir aux 90 km/h dans les Yvelines. Ce sera beaucoup moins en suivant les récentes instructions émises par le gouvernement. « Les conditions sont telles qu'il sera presque impossible aux collectivités concernées de revenir à la situation antérieure, déplore Pierre Bédier. On nous empêche de le faire en multipliant les obstacles techniques ».
Le changement des panneaux s'annonce donc bien plus compliqué et long, qu'espéré. « Ce sera très compliqué car des portions de routes de 10 km sans tourne-à-gauche, sans croisement, il y en a peu… détaille Jean-François Raynal, le vice-président (LR) en charge des mobilités. On a des virages, des côtes et des traversées de hameau ».
Même casse-tête à résoudre dans le département de la Côte-d'Or, présidé par François Sauvadet (UDI). « Près d'un millier de kilomètres de routes, sur 5800, pourraient repasser sans difficultés à 90 km/h, explique l'élu, mais le choix du gouvernement est de présenter le passage aux 90 km/h comme dérogatoire, donc comme un régime d'exception, assorti de conditions très restrictives. Il ne sera donc pas possible de revenir à la situation initiale. »
« Quelques préalables et aides à la décision »
« L'idée est de laisser la main aux collectivités, pour l'essentiel les départements, pour qu'elles puissent assouplir le dispositif, nous assure de son côté le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. Mais comme on veut garantir le même niveau de sécurité pour nos concitoyens, nous mettons quelques préalables d'information et d'aides à la décision. » « Rien n'indique pour l'instant, dans l'article de la loi sur les mobilités, l'obligation de se plier à ce qui n'est qu'une liste de recommandations », ajoute-t-on dans l'entourage du ministre.
L'argument aura du mal à calmer la colère des élus locaux. « Le gouvernement fait mine d'accorder la liberté de choix aux départements, en réalité, il les en prive en multipliant les contraintes, s'emporte Pierre Bédier. Il y a tromperie. Le chef de l'Etat et le gouvernement n'ont rien compris à la crise des Gilets jaunes dont la France n'est toujours pas sortie. »
Par Yves Fossey et Aymeric Renou
Le 21 juillet 2019 à 18h00
guy21 a écrit:Edit: et je ne parle même pas du coût engendré par ces aller-retour en opérations de changement de signalisation sur le terrain...
frantz58 a écrit:Le gouvernement jumelé à la sécurité routière impose que seules les routes ne comportant pas de traversée de hameau ni d'intersection sur une distance minimale de 10 km pourront repasser à 90 km/h, soit en gros quasiment aucune route.
guy21 a écrit:C'est malheureusement tendance: l'Etat n'assume plus ses responsabilités et se défausse sur l'exécutif départemental qui hésite soit à satisfaire les réclamations de sa population rurale par un retour aux 90 km/h, soit craint de se faire taper dessus au premier carton et reste aux 80 km/h (Cf. la position du Pdt du CD des Côtes d'Armor)
eomer a écrit:guy21 a écrit:C'est malheureusement tendance: l'Etat n'assume plus ses responsabilités et se défausse sur l'exécutif départemental qui hésite soit à satisfaire les réclamations de sa population rurale par un retour aux 90 km/h, soit craint de se faire taper dessus au premier carton et reste aux 80 km/h (Cf. la position du Pdt du CD des Côtes d'Armor)
Il existe une solution assez simple à mettre en oeuvre: rester à 80 km/h mais ne sanctionner que les excès de vitesse supérieurs à 10 km/h.
Retour au 90 km/h : Édouard Philippe freine des quatre fers
Le Point
13 août 2019
Malgré l'effet d'annonce du gouvernement, bien peu de changements ont été constatés par les vacanciers, condamnés sur les grands axes à observer le 80 km/h. Par Jacques Chevalier
Trois fois plus de P.-V. depuis que l'expérience du 80 km/h est devenue une quasi-obligation générale, voilà le principal résultat d'une réforme qui voulait notre bien. Justement, sur la décrue du nombre des tués revendiquée par Édouard Philippe comme fondement de son action, le compte n'y est pas avec 1 515 victimes constatées au premier semestre 2019 contre 1 524 à la même période l'an dernier. Soit 9 tués en moins qui n'ont aucune signification statistique. On peut dès lors comprendre la Ligue des conducteurs lorsqu'elle parle de « bilan accablant ».
Cette association d'usagers, et elle n'est pas la seule, n'y croyait pas et assiste depuis le début de l'été à un jeu de bonneteau d'Édouard Philippe dont elle craint déjà que les usagers ne fassent les frais. Ce fameux retour au 90 km/h, il n'y a pas un seul kilomètre du réseau national qui l'ait observé et c'est toujours le 80 km/h qu'il faut respecter. Sur les voies les mieux aménagées et les plus rapides après les autoroutes, il y a plus qu'une contradiction.
Tombés dans le panneau
Les vacanciers auront pu s'en apercevoir cet été en « tombant dans le panneau », car aucune des nationales n'est concernée par le retour au 90 km/h. Par nature plus larges et mieux aménagées, elles échappent à la délégation de pouvoir faite aux départements qui ne se précipitent pas sur cette latitude offerte sur les routes secondaires qu'ils gèrent. Selon le relevé établi par la Ligue des conducteurs, c'est une part très minoritaire du réseau qui a, jusqu'à présent, bénéficié du relèvement à 90 km/h :
14 % des départementales dans le Tarn,
10 % des départementales en Haute-Marne,
17 % des départementales en Seine-et-Marne,
... et aucune nationale sur l'ensemble du territoire, comme nous l'avons vu.
Cela pour une bonne raison. Très astucieusement, le gouvernement a conservé son autorité sur le réseau national, au travers des préfets, et laissé le champ presque libre aux départements pour décider sur les voies qu'ils gèrent. Non sans avoir menacé sur les conséquences pour les présidents de département qui décideraient d'assouplir et verraient ensuite le taux de mortalité remonter. Il en est un certain nombre heureusement qui ne se sont pas laissés impressionner, d'autant plus que la jurisprudence en la matière n'est pas clairement établie.
[...]
https://www.lepoint.fr/automobile/secur ... 21_657.php
Brisavoine a écrit:Bon, reste plus qu'à attendre le retour des Gilets Jaunes en septembre, vu que l'Etat n'a toujours pas compris.
eomer a écrit:Pour ce qui concerne les nationales, c'est un faux problème puisqu'elles ont vocation à passer à plus ou moins long terme à 2x2 voies.
hh35 a écrit:Ha, et cette fameuse loi d’airain « x km/h en moins c’est y vies sauvées », du foutage de gueule oui en effet
Un jour viendra et on fera machine arrière sur les radars à tout va et l’infantilisation des conducteurs, on pourra alors faire de la prévention/répression sur les facteurs aujourd’hui majoritaires dans les causes d’accident : téléphones, drogues/alcool et inattention/somnolence.
La vitesse d’un axe, nonobstant les discours lénifiants des préfets, ce sont les conducteurs eux-mêmes qui la pratiquent au jugé et ça tourne bien souvent autour de ceci : 70 sur les petites routes, 95/100 sur les axes bien aménagés, 115/120 sur les 2*2 voies et 130/135 sur les autoroutes. En fait ce n’est pas très éloigné des vitesses autorisées, sauf sur les 2 voies aménagées, d’ou le fait que ça ne passe pas et ne passera jamais.
hh35 a écrit:Un jour viendra et on fera machine arrière sur les radars à tout va et l’infantilisation des conducteurs
Brisavoine a écrit:Si même un mouvement énorme comme les Gilets Jaunes n'a pas réussi à inverser la tendance !
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