jacques43 a écrit:Reportage très intéressant qui pointe du doigt le manque de volonté politique de certains pays pour le report modal...
Les dernières actualités dans le domaine sont l'arrêt de l'auto-train et la menace sur le train Perpignan - Rungis (l'équivalent de 20 000 camions / an, qui seront bientôt sur les routes, ce qui justifiera ensuite de dépenser de l'argent pour les élargir).
Pour la rénovation des infrastructures ferroviaires, il suffit de voir les différences de traitement qui existent entre route et rail...
Exemple : Limoges - Angoulême, actuellement 8 km de 2x2 voies en construction (pour faire passer tous les PL étrangers parce que le dimanche la 2x1 voie actuelle suffit largement) pour 100 M€, contre un projet de rénovation de la voie ferrée évalué à 150 M€ pour 100 km.
Pour la route, un consensus, pour le rail des tergiversations car le coût serait trop élevé (!)
Les plus résignés diront que le problème se règlera tout seul, le jour où le prix du diesel (surlequel la France n'a aucune prise) se sera envolé... pour les automobilistes ça commence déjà à être le cas... :lol:
D'ici là il y a malheureusement fort à parier que l'essentiel de notre réseau ferroviaire sera définitivement inapte à faire circuler des machandises. Les routiers n'auront plus qu'à bloquer les rond-points.
fantransport a écrit:Pour l'instant, à Grenoble, c'est niveau N1.
Ce fut juste une réduction des vitesses aujourd'hui.
Maximum 70km/h sur les voies rapides:
- l’A41-Sud entre le péage de Crolles et la commune de Meylan (rond-point de la Carronnerie) ;
- l’A48, l’A480 et l’A51 entre les péages de Voreppe et de Vif (péage du Crozet) ;
- La Rocade Sud RN87 ;
- l’ensemble des voiries situées sur les territoires de Grenoble-Alpes Métropole;
- l’ensemble des voiries situées sur les territoires de la Communauté de Communes du Grésivaudan ;
- certaines communes de la communauté d'Agglomération du Pays Voironnais (Charnècles, Chirens, Coublevie, La Buisse, Moirans, Rives, Saint Jean de Moirans, Saint Cassien, Tullins, Voiron, Voreppe, Vourey).
Demain, prévu : La tarification est réduite sur les réseaux de transports en commun Tag, Tougo, Transports du Pays Voironnais ainsi que sur les zones A et B du réseau Transisère avec l’extension de la validité du ticket unité à l’ensemble de la journée.
Mais aucune circulation différenciée activée.
Au niveau N2, les véhicules sans certificat CRIT'AIR ne sont pas autorisés à circuler.
Au niveau N2 aggravé, les véhicules sans certificat CRIT'Air ou ayant un certificat CRIT'Air 4 ou CRIT'Air 5 ne sont pas autorisés à circuler.
Aucune communication n'a été faite ce soir sur un quelconque changement du dispositif à Grenoble. Ni sur la possible interdiction de la circulation des véhicules avec une vignette CRIT'AIR 3.
tanaka59 a écrit:Bonsoir,
C'est cet article qui m'a induit en erreur : https://www.francetvinfo.fr/meteo/parti ... 06775.html
Autant pour moi ^^
https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/ces-11-communes-metropole-lille-vont-interdire-vignettes-critair-4-5_25571516.html
Ces 11 communes de la métropole de Lille vont interdire les vignettes Crit’Air 4 et 5
Onze communes de la métropole de Lille (Nord) vont composer une ZFE (Zone à faible émission). Les véhicules aux vignettes Crit'Air 4 et 5 ne pourront plus y rouler.
N’ayons pas peur des mots : c’est une révolution et elle va faire du bruit. Dans quelques mois, les véhicules arborant une vignette Crit’Air 4 ou 5 ne pourront plus rouler dans onze communes de la métropole européenne de Lille (Nord).
Elles vont en effet former un Zone à Faibles Émissions (ZFE). « Cette démarche vise à réduire durablement la pollution atmosphérique, à protéger les populations et à améliorer leur cadre de vie en limitant l’accès aux véhicules les plus polluants », argue-t-on du côté de la MEL.
Le tout en favorisant « le développement d’un parc automobile plus propre et en incitant à utiliser davantage les transports en communs et les modes doux (vélo, marche) ».
La même démarche a déjà été mise en place dans 230 villes et aires métropolitaines en Europe.
Quelles sont les communes concernées ?
A l’issue d’une étude menée entre 2017 et 2019, ce sont donc onze communes qui se sont engagées de façon volontaire dans cette démarche :
– Lille-Hellemmes,
– Lomme,
– Sequedin,
– Haubourdin,
– Loos,
– FachesThumesnil,
– Ronchin,
– La Madeleine,
– Saint-André-lez-Lille,
– Marquette-lez-Lille
– Lambersart.
Soit une superficie de 60 km². Avec l’accord de l’Etat, la ZFE devrait également s’appliquer à certains axes autoroutiers situés à l’intérieur de ces communes, ce sans report notable du trafic sur les autres axes.
Il s’agira d’une mesure permanente, 7j/7 et 24h/24 qui se mettra en place de manière progressive. La ZFE s’appliquera à terme aux véhicules Crit’air 4 et 5 et non classés, qu’il s’agisse de voitures, de véhicules utilitaires ou de poids lourds », insiste la MEL.
Ils représentaient 23% du parc de véhicules à l’échelle de la MEL en 2016, mais totalisent 32% des émissions de particules fines et 38% des oxydes d’azote émis par les flux routiers.
A noter que les deux-roues motorisés ne seront pas concernés par la mesure.
D’autres communes ensuite ?
« Avec la ZFE, nous pourrons agir sur la pollution de fond. C’est pourquoi je me réjouis de la mobilisation des 11 communes de la MEL pour commencer sa mise en place. Celle-ci pourra ensuite être élargie aux communes qui le souhaitent », lance Christiane Bouchart, vice-présidente en charge du Développement Durable à la MEL.
La mise en œuvre de cette ZFE devrait intervenir progressivement à compter de 2021, avec une première période d’information et de sensibilisation pour accompagner les automobilistes, avant une seconde étape qui pourrait conduire à de la verbalisation.
La date reste à déterminer, en concertation avec les maires.
Pour les usagers les plus modestes qui seront concernés, la MEL réfléchit à des mesures pour accompagner ce changement et encourager notamment les citoyens à préférer les transports en commun ou le vélo.
Ces mesures viendraient compléter des aides de l’Etat déjà existantes pour les particuliers et les professionnels pour changer de véhicule, aides renforcées pour les ménages les plus modestes (prime à la conversion et bonus-malus écologique).
https://www.rtbf.be/info/regions/detail_namur-et-eupen-reflechissent-a-la-creation-de-zones-basses-emissions?id=10176636&fbclid=IwAR2R_-j_t-NaRQXT2liyMz1QbOglx4NZcQQpn2CeDYMIxCTCt7uf0rnrip0
Namur et Eupen réfléchissent à la création de zones "basses émissions"
Parmi les villes-pilotes qui réfléchissent à l'instauration d'une zone de basses émissions, il y a Namur.
Interdire les voitures les plus polluantes dans les centres-villes ? Plusieurs villes y pensent depuis l'adoption d'un décret par la Wallonie en janvier. Et parmi ces villes-pilotes qui réfléchissent à l'instauration d'une zone de basses émissions, il y a Namur. Tout comme Eupen (en province de Liège), elle est candidate à devenir commune-pilote pour ce projet.
L'idée, c'est d'interdire l'accès de certaines zones urbaines aux véhicules les plus polluants à partir du 1er janvier prochain. Mais pour savoir si ces restrictions seront vraiment efficaces, l'ISSeP, l'Institut scientifique de service public, va d'abord étudier la pollution atmosphérique dans les deux villes.
"L'idée est de montrer quel est l'endroit le plus intéressant pour implanter cette zone "basses émissions". Ce serait certainement inutile de couvrir l'ensemble de la ville. On doit donc absolument réaliser une étude pour montrer quelle est la partie de la ville où il y aurait le plus d'intérêt pour installer cette zone "basses émissions", nous a répondu Benjamin Bergmans, en charge de l'étude à l'ISSeP. Deuxième point : en fonction du scénario, du type de véhicules qui pourraient (ou pas) y rentrer et des dérogations qui sont prévues dans l'arrêté, ainsi que les choix de la Ville (zone piétonne, parking de délestage…), il faudrait montrer quel serait l'impact qu'aurait cette zone "basses émissions". Nous allons donc tenter de montrer quel serait le meilleur scénario et l'impact réel au niveau de l'amélioration de la santé de la population."
Si vous voulez savoir si votre véhicule sera interdit en Région wallonne dans les futures zones basses émissions, un site d'information vient d'être mis en ligne : www.walloniebassesemissions.be. Précisons qu'il faudra vous munir de votre certificat d'immatriculation.
JOJO a écrit:Un projet de ZFE à Toulouse englobera probablement une zone à l'extérieur du périphérique (à l'ouest), et même selon certains scénarios une partie du périphérique lui-même. Bon courage pour ceux qui devront emprunter l'avenue Eisenhower pour contourner Toulouse. A noter que contrairement à l'Ile-de-France ou la ZFE n'est en application que du Lundi au Vendredi de 8h à 20h, elle sera 24/24 et 7j/7.
https://www.toulouse-metropole.fr/docum ... 2c970d586f
https://actu.fr/occitanie/toulouse_3155 ... 30193.html
https://www.dhnet.be/regions/tournai-ath-mouscron/tournai-la-pollution-de-l-air-n-a-pas-de-frontiere-5d7e8d0d9978e25f641ec3d4
Tournai : La pollution de l’air n’a pas de frontière
A vec le projet TransfAIR, le but est de mieux gérer la qualité de l’air d’un côté et de l’autre de la frontière.
Si vous empruntez de temps à autre l’autoroute en direction de Lille, vous avez déjà certainement été confronté à une alerte pollution vous obligeant à réduire votre vitesse sur plusieurs kilomètres. Une alerte qui prenait alors fin en repassant de l’autre côté de la frontière. Une situation, également valable dans le sens inverse, qui est assez risible. En effet, la pollution de l’air ne s’arrête pas à la frontière.
Le problème, c’est que chaque région de cette zone transfrontalière, à savoir la Wallonie, la Flandre et les Hauts-de-France, adopte des méthodologies et des outils qui lui sont propres dans la gestion de la qualité de l’air. Cet état de fait entraîne une disparité et une incohérence dans l’information transmise au citoyen de la zone transfrontalière.
Un projet a alors vu le jour grâce à une collaboration de l’Institut scientifique de service public (ISSeP), Atmo Hauts-de-France, l’Agence wallonne de l’air et du climat (AWAC) et l’Agence flamande de l’environnement (VMM). "Ce projet va permettre de donner aux citoyens des trois régions des données qui sont à la fois homogènes et compréhensibles", dévoile Caroline Mitri, échevine de l’Environnement à Tournai.
C’est ainsi qu’est né TransfAIR, une plateforme d’échanges et de mise en commun des données. On y retrouve également la diffusion d’informations claires et homogènes sur la zone d’étude et la communication engageante à destination du citoyen pour l’inciter à collaborer aux observatoires et à modifier son comportement pour une meilleure qualité de l’air.
Le projet vise également une récolte de données originales et nouvelles puisqu’elle s’appuiera en partie sur une mobilisation citoyenne. Ceci conduira à une conscientisation des populations, permettant à ces dernières d’endosser le statut de citoyens responsables, acteurs du développement durable sur le territoire transfrontalier concerné.
https://www.francebleu.fr/infos/transports/circulation-en-cas-de-pollution-les-conditions-se-durcissent-dans-l-eurometropole-de-strasbourg-1568723651?fbclid=IwAR3QXnfNhD5Mhok2EUTHCqZB1hltqTA5fYYFWS95pgWYtpMpyR7VYh9EXCw
Circulation en cas de pollution : les conditions se durcissent dans l'Eurométropole de Strasbourg
A partir du premier octobre, les conditions de circulation vont se durcir dans l'Eurométropole. En cas de pic de pollution et de mise en place de circulation différenciée, seuls les véhicules équipés de vignettes Crit'air 1 et 2 seront autorisés. Les vignettes Crit'air 3 seront interdites.
L'annonce avait été faite dès novembre 2017, lors de la mise en place de la circulation différenciée dans l'Eurométropole de Strasbourg. Désormais l’échéance est là : à partir du 1er octobre, seuls les véhicules équipés de vignettes Crit'air 1 et 2 seront autorisés à circuler lors de la mise en place de la circulation différenciée en cas de pic de pollution.
30% du parc automobile interdit
"Les véhicules équipés de vignette Crit’air 3 ne pourront donc désormais plus circuler en cas de circulation différenciée" indique la préfecture du Bas-Rhin. Plus précisément, seuls les véhicules électriques, hydrogènes et les véhicules thermiques de classe 1 et 2 seront autorisés à rouler.
30% du parc automobile sera donc désormais interdit lors des épisodes de pollution atmosphériques prolongés. Les automobilistes risquent une amende de 68 euros. La circulation différenciée a été activée dans l'Eurométropole à trois reprises depuis sa mise en place.
tanaka59 a écrit:Bonjour,
Position radicale pour Strasbourg :https://www.francebleu.fr/infos/transports/circulation-en-cas-de-pollution-les-conditions-se-durcissent-dans-l-eurometropole-de-strasbourg-1568723651?fbclid=IwAR3QXnfNhD5Mhok2EUTHCqZB1hltqTA5fYYFWS95pgWYtpMpyR7VYh9EXCw
Circulation en cas de pollution : les conditions se durcissent dans l'Eurométropole de Strasbourg
A partir du premier octobre, les conditions de circulation vont se durcir dans l'Eurométropole. En cas de pic de pollution et de mise en place de circulation différenciée, seuls les véhicules équipés de vignettes Crit'air 1 et 2 seront autorisés. Les vignettes Crit'air 3 seront interdites.
L'annonce avait été faite dès novembre 2017, lors de la mise en place de la circulation différenciée dans l'Eurométropole de Strasbourg. Désormais l’échéance est là : à partir du 1er octobre, seuls les véhicules équipés de vignettes Crit'air 1 et 2 seront autorisés à circuler lors de la mise en place de la circulation différenciée en cas de pic de pollution.
30% du parc automobile interdit
"Les véhicules équipés de vignette Crit’air 3 ne pourront donc désormais plus circuler en cas de circulation différenciée" indique la préfecture du Bas-Rhin. Plus précisément, seuls les véhicules électriques, hydrogènes et les véhicules thermiques de classe 1 et 2 seront autorisés à rouler.
30% du parc automobile sera donc désormais interdit lors des épisodes de pollution atmosphériques prolongés. Les automobilistes risquent une amende de 68 euros. La circulation différenciée a été activée dans l'Eurométropole à trois reprises depuis sa mise en place.
Une fois de plus une nième agglomération va se retrouver dans une situation totalement ubuesque. L'agglomération Strasbourgeois ne dispose d'aucun "vrai" contournement entre la France et l'Allemagne . Ce n'est pas en reportant le trafic de l'E52 vers N353/L98 et D2/L87 qui sont des "RCEA" à 2x1 voies que la situation va s'arranger. Pire encore, de modestes 2x1 voies sans séparateurs vont devoir supporter le trafic d'une voir de 2 vraies "2x2 voies" ??
Plus de camions, plus de risque d'accidents mortels, donc de choc frontaux ... cela ne choque personne ?
Situation tout bonnement incompréhensible. Tout ce qui est "chassé" devra bien passer quelque part.
G.E. a écrit: Qui sait, on arrivera peut-être comme dans certains pays à des jours de fermeture de certaines activités, faute de mieux ?
Métro et RER : les particules ultrafines jusqu'à dix fois plus concentrées qu'en extérieur
Une équipe du CNRS et l'association Respire ont mené une série de mesures dans les stations de métro et du RER parisiens durant le mois de juin 2019. Leur étude est la première à mesurer les particules ultrafines, qui sont les plus dangereuses pour la santé humaine.
A Paris, les stations de métro et de RER ont beau être pour la plupart souterraines, elles ne sont pas pour autant à l'abri de la pollution.
Il y a trois ans déjà, Airparif révélait que la concentration en particules fines y atteignait des niveaux très préoccupants. Une nouvelle étude, publiée ce mercredi, dévoile la concentration en particules ultrafines, particulièrement dangereuses pour la santé des usagers.
« Les données publiées par la RATP ou par Airparif concernent les PM10 et les PM2.5 mais pas les particules plus petites », souligne l'association Respire, qui a collaboré à l'étude, dans un communiqué publié ce mercredi.
Ces nouvelles mesures « permettent pour la première fois de mesurer des particules dont la taille descend jusque 0,2 micron ». Ces particules sont liées à des atteintes respiratoires et cardiovasculaires et des décès anticipés, rappelait encore l'Anses dans un rapport en juillet dernier.
Une série de mesures ont été menées dans les stations de métro et de RER par l'équipe de Jean-Baptiste Renard du Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement et de l'Espace (LPCE2) du CNRS, en collaboration avec l'association Respire, durant le mois de juin 2019. Ces mesures ont été réalisées avec un appareil de haute précision, le LOAC, déjà utilisé pour étudier les épisodes de pollution récurrents.
Entre 300 et 800 millions de particules par mètre cube
Les résultats confirment que, dans certains cas, les concentrations en particules peuvent être dix fois plus élevées à l'intérieur des stations que dans la rue : une concentration de 300 microgrammes par mètre cube, comparé à 30 microgrammes par mètre cube à l'extérieur, a été relevée dans le cas des particules fines (PM10).
Mais les résultats les plus inquiétants concernent les particules ultrafines. « Dans certaines mesures, la concentration de PM1 atteint 30 μg/m3, ce qui est considérable pour des molécules de cette taille et qui n'est jamais atteint en extérieur », écrit ainsi l'association.
La concentration n'étant pas la mesure la plus révélatrice lorsqu'il s'agit de particules aussi fines, les chercheurs les ont aussi dénombrées. Et ils en ont trouvé beaucoup. Les mesures relevées montrent par exemple que, sur le quai du RER A, dans la station Gare de Lyon, les usagers évoluent dans une atmosphère où entre 300 et 800 millions de particules sont en suspension dans chaque mètre cube d'air.
N'attendez pas votre RER près de l'entrée du tunnel !
La qualité de l'air varie considérablement selon les stations et même selon l'endroit où l'on se situe sur le quai, révèle l'association. « N'attendez pas votre RER près de l'entrée du tunnel ! », conseille ainsi le président de Respire.
« Ces différences indiquent qu'il est nécessaire d'étudier en détail la distribution de la pollution dans les différentes parties d'une station », ajoute l'association. « Un seul point de mesure par station, comme avec le réseau SQUALES, est complètement insuffisant et pourrait nous faire manquer des enjeux importants ».
L'association note par ailleurs d'importantes variations au cours du temps sur un même quai. Cela « indique qu'il existe des paramètres de variabilité qui nous échappent actuellement et qu'il importe d'étudier : la variabilité observée est-elle liée au type de matériel, au type de conduite ou encore à d'autres facteurs restant à déterminer ? », s'interroge l'association. Les particules métalliques qui s'échappent lors du freinage sont pour l'heure considérées comme la principale source de pollution souterraine.
dark_green67 a écrit:Pour mémoire, il n'y a pas les véhicules individuels qui polluent en centre-ville :Métro et RER : les particules ultrafines jusqu'à dix fois plus concentrées qu'en extérieur
Une équipe du CNRS et l'association Respire ont mené une série de mesures dans les stations de métro et du RER parisiens durant le mois de juin 2019. Leur étude est la première à mesurer les particules ultrafines, qui sont les plus dangereuses pour la santé humaine.
A Paris, les stations de métro et de RER ont beau être pour la plupart souterraines, elles ne sont pas pour autant à l'abri de la pollution.
Il y a trois ans déjà, Airparif révélait que la concentration en particules fines y atteignait des niveaux très préoccupants. Une nouvelle étude, publiée ce mercredi, dévoile la concentration en particules ultrafines, particulièrement dangereuses pour la santé des usagers.
« Les données publiées par la RATP ou par Airparif concernent les PM10 et les PM2.5 mais pas les particules plus petites », souligne l'association Respire, qui a collaboré à l'étude, dans un communiqué publié ce mercredi.
Ces nouvelles mesures « permettent pour la première fois de mesurer des particules dont la taille descend jusque 0,2 micron ». Ces particules sont liées à des atteintes respiratoires et cardiovasculaires et des décès anticipés, rappelait encore l'Anses dans un rapport en juillet dernier.
Une série de mesures ont été menées dans les stations de métro et de RER par l'équipe de Jean-Baptiste Renard du Laboratoire de Physique et Chimie de l'Environnement et de l'Espace (LPCE2) du CNRS, en collaboration avec l'association Respire, durant le mois de juin 2019. Ces mesures ont été réalisées avec un appareil de haute précision, le LOAC, déjà utilisé pour étudier les épisodes de pollution récurrents.
Entre 300 et 800 millions de particules par mètre cube
Les résultats confirment que, dans certains cas, les concentrations en particules peuvent être dix fois plus élevées à l'intérieur des stations que dans la rue : une concentration de 300 microgrammes par mètre cube, comparé à 30 microgrammes par mètre cube à l'extérieur, a été relevée dans le cas des particules fines (PM10).
Mais les résultats les plus inquiétants concernent les particules ultrafines. « Dans certaines mesures, la concentration de PM1 atteint 30 μg/m3, ce qui est considérable pour des molécules de cette taille et qui n'est jamais atteint en extérieur », écrit ainsi l'association.
La concentration n'étant pas la mesure la plus révélatrice lorsqu'il s'agit de particules aussi fines, les chercheurs les ont aussi dénombrées. Et ils en ont trouvé beaucoup. Les mesures relevées montrent par exemple que, sur le quai du RER A, dans la station Gare de Lyon, les usagers évoluent dans une atmosphère où entre 300 et 800 millions de particules sont en suspension dans chaque mètre cube d'air.
N'attendez pas votre RER près de l'entrée du tunnel !
La qualité de l'air varie considérablement selon les stations et même selon l'endroit où l'on se situe sur le quai, révèle l'association. « N'attendez pas votre RER près de l'entrée du tunnel ! », conseille ainsi le président de Respire.
« Ces différences indiquent qu'il est nécessaire d'étudier en détail la distribution de la pollution dans les différentes parties d'une station », ajoute l'association. « Un seul point de mesure par station, comme avec le réseau SQUALES, est complètement insuffisant et pourrait nous faire manquer des enjeux importants ».
L'association note par ailleurs d'importantes variations au cours du temps sur un même quai. Cela « indique qu'il existe des paramètres de variabilité qui nous échappent actuellement et qu'il importe d'étudier : la variabilité observée est-elle liée au type de matériel, au type de conduite ou encore à d'autres facteurs restant à déterminer ? », s'interroge l'association. Les particules métalliques qui s'échappent lors du freinage sont pour l'heure considérées comme la principale source de pollution souterraine.
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... ur-1132723
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