otto a écrit:Le deuxième marché de génie civil de la ligne 16 du Grand Paris Express attribué à l’entreprise Salini Impregilo
A noter que le prochain marché de génie civil que la SGP attribuera devrait être pour le premier lot de la ligne 17 qui concerne le sud de la ligne (Le Bourget - Triangle de Gonesse).
Les Échos a écrit:Avec ses 200 kilomètres de tunnels à creuser, le Grand Paris Express n'est pas avare en contrats géants. Mais celui annoncé ce vendredi a un caractère très symbolique. Pour la première fois depuis le démarrage des travaux, c'est un groupe étranger qui emporte le gros lot. L'Italien Salini Impregilo s'est vu attribuer par la Société du Grand Paris le contrat à 718 millions d'euros du deuxième tronçon de la future ligne 16, soit 11 kilomètres de tunnel à forer jusqu'à Clichy-Montfermeil, dont il construira la gare ainsi que celles d'Aulnay, de Sevran-Beaudottes, et de Sevran-Livry pour une mise en service prévue en 2024.
Le groupe célèbre ce qu'il qualifie de « grand retour en France », où il avait été actif entre 1992 et 1998 sur les lignes de métro parisien Eole et Meteor. « Le marché est en forte tension et ce contrat traduit la volonté de faire appel à de nouveaux acteurs », commente de son côté la Société du Grand Paris (SGP). Elle attribuera le prochain tronçon (6 km de la ligne 17, entre Le Bourget et le triangle de Gonesse) début 2019 et « nous serons candidats, comme nous l'avons été sur les tronçons en appels d'offres depuis 2015 », commente Pietro Salini, directeur général du groupe italien, dont la famille détient 68% du capital.
Basé et coté à Milan, ce spécialiste mondial des grandes infrastructures était partenaire minoritaire dans le consortium du Français NGE qui a remporté en mars 2018 un contrat de 203 millions pour l'extension de la ligne 14 jusqu'à l'aéroport d'Orly. Cette fois, il est juridiquement seul maître à bord. Il n'a pas formé de groupement. NGE a 35 % du contrat de vendredi, mais avec un statut de sous-traitant.
Réduire le risque
Issu de la fusion en 2014 de Salini et d'Impregilo, le groupe affiche un carnet de commandes mondial de 34 milliards d'euros et 6,7 milliards de chiffre d'affaires. Il en réalise seulement environ 10 % en Italie, et est peu présent en Europe alors qu'il est historiquement fort au Moyen-Orient (28 % de son chiffre d'affaires) et en Afrique où il construit actuellement en Ethiopie le barrage Renaissance (Gerd), le plus grand du continent. Mais ces deux zones sont instables. Pour attirer les investisseurs institutionnels à son capital, il veut réduire son profil de risque en se réorientant vers l'Amérique du Nord et l'Europe. Il a racheté il y a quatre ans la société américaine Lane Construction aux Etats-Unis, qui est devenu son premier marché avec 23 % de son activité.
Pour sa réorientation européenne, le Grand Paris Express est stratégique. Et l'Hexagone d'une manière générale. « Nous voulons croître en France, et nous y intégrer complètement pour fonctionner en une société locale, de la même façon qu'aux Etats-Unis nous travaillons et participons aux appels d'offres en tant qu'américains », déclare Pietro Salini. Et où trouver la main d'ouvre dans un marché en tension ? « Nous avons des capacités de formation, objecte t-il. Et nous allons présenter tout ce que nous avons à offrir aux jeunes en participant au salon étudiant qui se tiendra à Paris le 11 décembre ».
Le Parisien a écrit:
Aulnay-sous-Bois : le creusement de la ligne 16 du métro commence
Le premier tunnelier de la ligne 16 du Grand Paris Express a été baptisé samedi à Aulnay-sous-Bois. Il commencera à creuser à la mi-octobre.
Aulnay-sous-Bois, samedi 14 septembre. Le tunnelier, qui va être monté, pèse 600 t et mesure 100 m de long.
Une nouvelle étape a été franchie ce samedi dans la construction de la ligne 16 du Grand Paris Express. La Société du Grand Paris (SGP) a baptisé le premier tunnelier de cette ligne qui permettra d'ici à 2030 de relier la gare de Saint-Denis-Pleyel à celle de Noisy-Champs.
Dès la mi-octobre, l'engin commencera à creuser 3,3 km de tunnel, à raison de 12 m par jour. La roue de coupe de près de 10 m de diamètre - son « nez » - a été descendue fin août dans le puits Braque situé à Aulnay-sous-Bois, sur l'ancien site de PSA.
Une ligne technique
Pour l'instant, seule une partie de la « taupe » a pris ses quartiers sous terre, à 23 m de profondeur. Dès qu'elle aura commencé à creuser et donc à avancer, les équipes d'Eiffage Génie Civil, en charge du chantier, pourront ajouter le reste de sa structure au fur et à mesure. Une fois monté, le tunnelier de 600 t s'étalera sur 100 m de long.
L'équipement, baptisé Armelle en hommage à une policière municipale d'Aulnay qui a risqué sa vie pour sauver une famille d'un incendie en 2017, creusera la terre jusqu'à l'ouvrage annexe Hugo au Blanc-Mesnil. La majeure partie de ce bout de tunnel ne sera pas empruntée par les voyageurs du métro puisqu'il permettra avant tout aux trains de rejoindre le futur centre d'exploitation d'Aulnay pour des opérations de maintenance.
Le dernier tronçon en service en 2030 au plus tard
Plusieurs tunneliers vont entrer en fonction d'ici 2020 pour continuer à creuser la ligne 16. Les premiers seront lancés sur les communes de Saint-Denis, La Courneuve, Le Bourget et Drancy. À terme, ce métro desservira dix gares sur seize communes. La partie la plus à l'ouest entre Saint-Denis-Pleyel et Le Blanc-Mesnil sera mise en service dès le printemps 2024 en vue des Jeux olympiques. Celle située entre Le Blanc-Mesnil et Clichy-Montfermeil entrera en fonction début 2025. Le dernier tronçon, lui, est prévu au plus tard pour 2030.
Le Huffington Post a écrit :
Europacity abandonné par Macron
Emmanuel Macron juge le méga projet du nord de Paris, Europacity, “daté et dépassé”, et réfléchit à un projet alternatif plus vaste.
EUROPACITY - Un projet décidément maudit. Emmanuel Macron a décidé d’abandonner le projet de mégacomplexe Europacity au nord de Paris, qu’il juge “daté et dépassé”, et de “réfléchir à un projet alternatif plus vaste que le triangle de Gonesse”, a annoncé l’Élysée ce jeudi 7 novembre, confirmant une information du journal Le Monde.
“Le président de la République a décidé de ne pas poursuivre le projet Europacity”, a indiqué l’Elysée à l’AFP. Le chef de l’Etat estime qu’il “ne correspond plus aux aspirations de nos concitoyens”.
L’annonce intervient alors que se tient jeudi après-midi un troisième Conseil de défense écologique. Lors du premier Conseil de défense écologique en mai, l’exécutif avait annoncé l’abandon du projet minier Montagne d’or en Guyane.
Le projet Europacity, sur la commune du Val-d’Oise à 15 km au nord de Paris, était largement soutenu par les élus locaux mais suscitait depuis des années une opposition multiforme, d’organisations écologistes à des associations de commerçants. Ces contestations ont régulièrement été portées devant la justice administrative, parfois avec succès, ralentissant la réalisation du projet.
Le “projet alternatif” souhaité par le chef de l’État “sera plus mixte, plus moderne, sans créer un pôle démesuré de consommation, de loisirs et d’objets”.
Il a confié “la mission à Francis Rol-Tanguy, ancien directeur de l’Atelier parisien d’urbanisme, de travailler avec les élus à l’élaboration d’un nouveau projet”
otto a écrit:En attendant si tu vas sur le site de Le Bourget Aéroport, tu vois que la ligne 17 est bel et bien commencée niveau gros oeuvre.
eomer a écrit:L'important, c'est de desservir l'aéroport de Roissy-CDG. Si une station au triangle de Gonesse s'avère inutile, il suffira de ne pas la terminer.
VOnews a écrit :
Ligne 17 : les travaux suspendus par la justice
Un peu plus d’une semaine après l’annonce de l’abandon du projet de mégacomplexe de commerces et de loisirs EuropaCity, la justice suspend une partie des travaux de la ligne 17.
Ils devaient débuter ce mois-ci, mais viennent d’être reportés. Les travaux de la ligne 17 du Grand Paris Express, ont été partiellement arrêtés, vendredi 15 novembre sur décision du tribunal administratif de Montreuil.
Deux irrégularités
Saisi par des associations opposées à l’urbanisation du Triangle de Gonesse, le tribunal administratif a estimé que l’autorisation environnementale délivrée par les préfets de la Seine-Saint-Denis, de Seine-et-Marne et du Val-d’Oise étaient entachées de « deux irrégularités ».
La justice estime qu’il y a une insuffisance des « incidences cumulées du projet de la ligne 17 nord, qui comporte la création de la gare du Triangle de Gonesse et du projet de ZAC du même nom », explique le tribunal. À cela vient s’ajouter le fait que « l’arrêté pris par les préfets autorise la perturbation, voire la destruction, de sites de reproduction de 27 espèces aviaires protégées, sans mesures de compensations suffisantes », relate l’Agence France Presse.
Une régularisation possible
Cette décision de suspension s’applique aux travaux prévus pour la gare du Triangle de Gonesse [la seule à desservir le Val-d’Oise via la gare du Triangle de Gonesse, ndlr], ceux de la gare du parc des expositions de Villepinte et les gares de Tremblay-en-France et du Mesnil-Amelot. En revanche, elle ne concerne pas les travaux prévus à Bonneuil-en-France, où se situe le puits de départ du tunnel.
Ce jugement ne signifie par pour autant la fin de ce projet, puisque la justice estime que ces deux points peuvent être régularisés. Un délai d’un an a été accordé « au maître d’ouvrage et à l’administration pour compléter les études et éventuellement les mesures destinées à compenser les atteintes aux espèces protégées », explique le tribunal.
France 3 Île-de-France
Direction Londres pour EuropaCity, après l'abandon du projet à Gonesse par Emmanuel Macron
Direction le Royaume-Uni pour EuropaCity. Annulé dans le Val-d’Oise sur décision de l’Elysée, le mégacomplexe de commerces et de loisirs pourrait s’installer à Londres. Dès l’annonce de l’abandon de la part d’Emmanuel Macron, Londres a appelé les investisseurs (la filiale immobilière d'Auchan Ceetrus et le groupe chinois Wanda) pour proposer de faire naître le projet dans la banlieue autour de la capitale britannique, selon une personne proche du dossier. D’après la même source, les discussions ont ainsi déjà commencé.
Emmanuel Macron enterre le projet EuropaCity, mégacomplexe commercial controversé censé naître à Gonesse Emmanuel Macron enterre le projet EuropaCity, mégacomplexe commercial controversé censé naître à Gonesse. Un rassemblement est par ailleurs prévu ce soir par les élus du secteur autour de Gonesse favorables au projet initial. Les habitants et les acteurs économiques de la zone sont appelés à se mobiliser pour demander à l’Elysée des garanties sur le projet alternatif annoncé par Emmanuel Macron, en remplacement d’EuropaCity.
A Gonesse, un projet alternatif encore bien flou
Parmi les revendications : le maintien de la station Gonesse sur la future ligne 17 du métro automatique, le maintien d’une promesse de 10 000 emplois comme le prévoyait EuropaCity à l’origine, et le maintien des équipements culturels annoncés avant la décision du chef de l’Etat (soit une grande halle d’exposition, une salle dédiée au 7e art, un musée pour les enfants type La Villette, et un cirque). Les élus locaux initialement pro-EuropaCity réclament un calendrier et des objectifs clairs sur le projet alternatif en question.
Europacity : J.P. Blazy dénonce une "décision brutale", Valérie Pécresse réclame un "plan d'urgence" Europacity : J.P. Blazy dénonce une "décision brutale", Valérie Pécresse réclame un "plan d'urgence" A noter par ailleurs que, d’après des sources proches du dossier, le gouvernement aurait décidé dès le mois de juillet d’abandonner EuropaCity.
La Gazette du Val d'Oise a écrit :
Abandon d’EuropaCity : Valérie Pécresse annonce 1 milliard d’euros pour l’est du Val-d’Oise
La présidente (Libres !) de la Région Île-de-France a dévoilé, jeudi 21 novembre, son Plan d'urgence pour le Val-d'Oise, après l'abandon du projet EuropaCity, par l'Etat.
Entourée de nombreux élus du Val-d’Oise, la présidente de la Région Île-de-France a dévoilé son Plan d’urgence pour le Val-d’Oise et plus particulièrement l’est du département, après l’abandon du projet EuropaCity.
Lire aussi : Val-d’Oise. EuropaCity : Emmanuel Macron annonce l’abandon du projet de centre commercial
Face à cette conséquence sociales et territoriales, la Région a décidé de prendre un Plan d’urgence pour le Val-d’Oise, a expliqué Valérie Pécresse.
Elle a promis un crédit supplémentaire d’1 milliard d’euros sur 5 à 10 ans.
Une place importante de ce plan sera consacrée au Transport.
Valérie Pécresse a demandé un engagement de l’État sur la réalisation de la ligne 17 du métro pour 2027 et sanctuarisation de la gare du Triangle de Gonesse, « seule gare du Grand Paris dans le Val-d’Oise », a t-elle souligné.
La livraison de rames Rer nouvelle génération sur toutes les branches du Rer D, d’ici 2021.
Relancer le Bip
La Région demande à l’État d’entériner l’utilité publique de l’Avenue du Parisis, axe routier, dont le chantier est stoppé par une décision juridique.
Valérie Pécresse promet un renforcement de la desserte vers Roissy via le Bhns (bus à haut niveau de service) de Goussainville et de Garges-lès-Gonesse.
La Région s’engage pour la réalisation du T11 express entre le Bourget, Épinay, Argenteuil et Sartrouville.
Engagement également d’une étude du prolongement du T5 de Garges-lès-Gonesse vers la Seine-Saint-Denis et de l’interconnexion de la ligne H à Saint-Denis Pleyel.
Un plan transport de mobilité rurale dans le Vexin serait lancé dès 2020, pour ne pas oublier cet autre secteur rural.
Proposer à l’État de faire de la Francilienne Roissy-Cergy un axe pilote de 5e génération avec des panneaux solaires, bus express, covoiturage, véhicule autonome.
Les tulipes de Gonesse
La Région souhaite faire réaliser, par un cabinet indépendant, une expertise pour évaluer l’état des sols du Triangle de Gonesse.
Pour y déterminer la qualité agronomique sur ce site qui devait accueillir EuropaCity.
S’il y a une urgence écologique, il faut partir d’un diagnostique, a déclaré Valérie Pécresse.
Réimplanter plusieurs exploitations horticoles et notamment réintroduire la culture de la tulipe de Gonesse.
10 millions pour le financement de projets solaires
Culture
20 millions d’euros pour un plan culture avec la création d’un nouveau lieu de culture dans le Val-d’Oise.
Politique de la Ville
Proposition d’installer la nouvelle agence nationale de cohésion des territoires à Villiers-le-Bel. Elle regrouperait l’établissement national d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux, l’agence du numérique, le commissariat à l’Égalité des territoires.
Emploi et formation
Financement à 100 % du permis de conduire pour les jeunes valdoisiens en missions locale ou en École de la 2e chance.
Création d’un nouveau lycée international avec internat d’excellence dans l’est valdoisien.
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