hh35 a écrit:Ha oui, dites-donc c'est carrément de l'abus le 70 là
Moi qui me plaignait de l'A25 et du périph de Lille, je crois que là ils ont fait fort. Sur ce genre d'axe, 110 est le bon rythme, mais bon, on ne va pas fâcher les riverains avec des symboles : un bon radar automatique en ligne droite qui ne flashera pas et hop comme ça les forces de l'ordre ne seront pas emmerdées par le préfet à faire du répressif pour les dangereux délinquants de la route qui rouleront à 110/120 à l'heure sur un axe qui à l'origine a été conçu pour cela.
Lyon Capitale a écrit:Un canal sous Fourvière à la place de l’A6 ? L’idée renversante de Gérard Collomb pour revenir dans la course
Mal en point après le premier tour des élections municipales et métropolitaines, le maire de Lyon veut frapper un grand coup en vue du deuxième tour. S’il défend toujours l’Anneau des sciences, il promet une belle compensation écologique : la transformation de la traversée urbaine de Lyon – par les ex-A6 et A7 – en canal.
Le débouché sud du tunnel de Fourvière, en face du centre d'échanges de Perrache. Bientôt des bateaux à la place des voitures ? Photo (c) France 3.
La donne semblait entendue. Gérard Collomb, désormais unique défenseur de l’Anneau des sciences, ce projet de bouclage du boulevard périphérique lyonnais, est en très mauvaise posture à l’issue du premier tour des élections municipales et métropolitaines. Les Verts, principaux opposants à un projet qu’ils jugent anti-écologique et périmé dans sa conception même, sont en revanche en position de force. La messe est donc dite ? Voire.
On arrête tout… ou on repart très fort ?
Car la pandémie rebat les cartes. La crise du covid-19 ne fait que commencer, nul ne sait encore quand nous en sortirons et comment la vie reprendra. On entend beaucoup qu’il ne faut surtout pas retourner à la normale car c’est précisément l’ancienne normalité qui est le problème. D’autres estiment au contraire qu’il faut relancer l’économie par un choc de relance massif. Un tournant keynésien par les investissements ?
Gérard Collomb, en vieux madré de la politique, n’est pas loin de penser… les deux. Pour lui, la suspension sine die de la vie politique est avant tout une chance de se refaire. Elle lui donne du temps, à lui qui a été sonné par les très faibles scores de ses listes. Du temps pour convaincre par sa gestion de la crise, en tant que toujours maire de Lyon. Mais aussi pour faire revenir à lui les électeurs dans la perspective du deuxième tour, qui pourrait avoir lieu en juin – si tout va bien. Et quoi de mieux pour cela que de frapper très fort, précisément sur son projet-phare ?
D’après les informations de Lyon Capitale, le vieux renard peaufine actuellement dans son bureau de l’Hôtel de ville un projet pour le moins décapant : il tient bon sur l’Anneau des sciences, pas question de renoncer à son bébé. Mais en contrepartie il propose non plus seulement la suppression du caractère autoroutier de la traversée urbaine de Lyon par les routes M6 et M7 (ex-A6 et A7) via le tunnel de Fourvière mais… la transformation de cet axe M6-M7 en canal.
Du périphérique nord à la presqu'île par bateau
Concrètement, il s’agirait de creuser un canal entre la porte du Valvert au nord et le débouché sud du tunnel de Fourvière, sur l’emprise de la M6. Ainsi qu’un petit canal ouest-est sur la presqu’île au niveau du centre d’échanges de Perrache, pour relier la Saône et le Rhône. L’emprise de la M7, actuellement sur des quais le long du Rhône (sur la presqu’île puis au niveau de la Mulatière et d’Oullins), serait rendue au fleuve qui gagnerait ainsi en largeur et dont les berges pourraient être végétalisées.
Pour Gérard Collomb, les bénéfices sont multiples : les travaux – considérables – stimuleraient l’économie pendant de nombreuses années ; le nouvel axe permettrait des navettes fluviales jusqu’à l’entrée nord de Lyon (un parc-relais serait construit porte du Valvert, où les navetteurs monteraient dans un bateau-bus express les amenant en quelques minutes à Perrache ou à la Confluence) ; et l’intérêt touristique serait majeur. Le maire imagine déjà des attractions de type train-fantôme (ou plutôt bateau-fantôme) le dimanche sous les voûtes d’un tunnel de Fourvière devenu fluvial.
Des bénéfices multiples
Les proches du candidat LREM ne nient pas que le principal bénéfice de cette annonce (dont la faisabilité financière est « en cours d’études ») réside pour eux dans la transformation radicale de l’image du vieux maire bâtisseur. « Qu’on vienne encore nous accuser de bétonner après ça ! ». Cela s’appelle du green-washing. Mais cette méthode très en vogue pourrait bien s’avérer efficace, si l’on en croit les premiers retours des milieux économiques lyonnais : « on croyait Papy Collomb out, et voilà qu’il nous épate encore », déclare Jean-Michel Aulas à Lyon Capitale. Pour le président de l’OL, c’est sûr : le patriarche de la politique lyonnaise tient enfin là son fameux effet whaou, celui qui fait gagner une élection. En 2014, c’était sa promesse d’une ligne E du métro. En 2020, il a trouvé encore plus vert. Ou plutôt encore plus bleu. « Rendez-vous compte, on aura trois fleuves. Enfin… quatre avec le Beaujolais. », conclut malicieusement Jean-Michel Aulas.
Alors, rendez-vous dans quelques années en bateau sous Fourvière ? Rendez-vous après le deuxième tour… quand il aura lieu. Mais une chose est sûre : Gérard Collomb n'a pas encore dit son dernier mot.
JP Dugoujon (Lyon Capitale)
gavatx76 a écrit:Hé bien, il n'a pas perdu de temps, JP Dugoujon.
Hanternoz a écrit:Un tramway dans le tunnel coûterait beaucoup moins cher .
Auriom a écrit:Tiens, il manquait un type de transport au centre d'échanges de Perrache : les bateaux.Lyon Capitale a écrit:Un canal sous Fourvière à la place de l’A6 ? L’idée renversante de Gérard Collomb pour revenir dans la course
Mal en point après le premier tour des élections municipales et métropolitaines, le maire de Lyon veut frapper un grand coup en vue du deuxième tour. S’il défend toujours l’Anneau des sciences, il promet une belle compensation écologique : la transformation de la traversée urbaine de Lyon – par les ex-A6 et A7 – en canal.
Le débouché sud du tunnel de Fourvière, en face du centre d'échanges de Perrache. Bientôt des bateaux à la place des voitures ? Photo (c) France 3.
La donne semblait entendue. Gérard Collomb, désormais unique défenseur de l’Anneau des sciences, ce projet de bouclage du boulevard périphérique lyonnais, est en très mauvaise posture à l’issue du premier tour des élections municipales et métropolitaines. Les Verts, principaux opposants à un projet qu’ils jugent anti-écologique et périmé dans sa conception même, sont en revanche en position de force. La messe est donc dite ? Voire.
On arrête tout… ou on repart très fort ?
Car la pandémie rebat les cartes. La crise du covid-19 ne fait que commencer, nul ne sait encore quand nous en sortirons et comment la vie reprendra. On entend beaucoup qu’il ne faut surtout pas retourner à la normale car c’est précisément l’ancienne normalité qui est le problème. D’autres estiment au contraire qu’il faut relancer l’économie par un choc de relance massif. Un tournant keynésien par les investissements ?
Gérard Collomb, en vieux madré de la politique, n’est pas loin de penser… les deux. Pour lui, la suspension sine die de la vie politique est avant tout une chance de se refaire. Elle lui donne du temps, à lui qui a été sonné par les très faibles scores de ses listes. Du temps pour convaincre par sa gestion de la crise, en tant que toujours maire de Lyon. Mais aussi pour faire revenir à lui les électeurs dans la perspective du deuxième tour, qui pourrait avoir lieu en juin – si tout va bien. Et quoi de mieux pour cela que de frapper très fort, précisément sur son projet-phare ?
D’après les informations de Lyon Capitale, le vieux renard peaufine actuellement dans son bureau de l’Hôtel de ville un projet pour le moins décapant : il tient bon sur l’Anneau des sciences, pas question de renoncer à son bébé. Mais en contrepartie il propose non plus seulement la suppression du caractère autoroutier de la traversée urbaine de Lyon par les routes M6 et M7 (ex-A6 et A7) via le tunnel de Fourvière mais… la transformation de cet axe M6-M7 en canal.
Du périphérique nord à la presqu'île par bateau
Concrètement, il s’agirait de creuser un canal entre la porte du Valvert au nord et le débouché sud du tunnel de Fourvière, sur l’emprise de la M6. Ainsi qu’un petit canal ouest-est sur la presqu’île au niveau du centre d’échanges de Perrache, pour relier la Saône et le Rhône. L’emprise de la M7, actuellement sur des quais le long du Rhône (sur la presqu’île puis au niveau de la Mulatière et d’Oullins), serait rendue au fleuve qui gagnerait ainsi en largeur et dont les berges pourraient être végétalisées.
Pour Gérard Collomb, les bénéfices sont multiples : les travaux – considérables – stimuleraient l’économie pendant de nombreuses années ; le nouvel axe permettrait des navettes fluviales jusqu’à l’entrée nord de Lyon (un parc-relais serait construit porte du Valvert, où les navetteurs monteraient dans un bateau-bus express les amenant en quelques minutes à Perrache ou à la Confluence) ; et l’intérêt touristique serait majeur. Le maire imagine déjà des attractions de type train-fantôme (ou plutôt bateau-fantôme) le dimanche sous les voûtes d’un tunnel de Fourvière devenu fluvial.
Des bénéfices multiples
Les proches du candidat LREM ne nient pas que le principal bénéfice de cette annonce (dont la faisabilité financière est « en cours d’études ») réside pour eux dans la transformation radicale de l’image du vieux maire bâtisseur. « Qu’on vienne encore nous accuser de bétonner après ça ! ». Cela s’appelle du green-washing. Mais cette méthode très en vogue pourrait bien s’avérer efficace, si l’on en croit les premiers retours des milieux économiques lyonnais : « on croyait Papy Collomb out, et voilà qu’il nous épate encore », déclare Jean-Michel Aulas à Lyon Capitale. Pour le président de l’OL, c’est sûr : le patriarche de la politique lyonnaise tient enfin là son fameux effet whaou, celui qui fait gagner une élection. En 2014, c’était sa promesse d’une ligne E du métro. En 2020, il a trouvé encore plus vert. Ou plutôt encore plus bleu. « Rendez-vous compte, on aura trois fleuves. Enfin… quatre avec le Beaujolais. », conclut malicieusement Jean-Michel Aulas.
Alors, rendez-vous dans quelques années en bateau sous Fourvière ? Rendez-vous après le deuxième tour… quand il aura lieu. Mais une chose est sûre : Gérard Collomb n'a pas encore dit son dernier mot.
JP Dugoujon (Lyon Capitale)
rerefr a écrit:Pourquoi ne pas mettre ses 18cm par dessus les 20cm de béton ?
Nota : Oups, j'avais pas lu la suite de ta phrase avec le report de charge. Mais bon, ça reste à vérifier et on peut sûrement trouver un moyen de reporter les charges autrement, par exemple, en sciant le béton armé de chaque coté du rail et avec des armatures en formes de pont qui supporterait les charges d'un coté et de l'autre du rail ? Je laisse faire les spécialiste
Arnmax a écrit:Rassurez-moi c'est un poisson d'avril ?
Bugsss a écrit:Ca serait une reprise de charge, sur une dalle qui n'est pas prévue pour. Sans parler du diagnostic d'un ouvrage existant, vieux de 50 ans. Le plus simple, c'est de casser la dalle, reprendre les starts depuis la section du tunnel. Mais il faudrait vérifier la section dédiée à la ventilation, sur le dessous. Sans parler de respecter le gabarit rail/tram/caténaire...
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