476 km* de route vont être concernés par ce retour au 90 km/h et bénéficiera à environ 85 % des usagers du réseau départemental.
* Dans la première phase, seuls 200 km vont repasser à 90 km/h, puis dans les jours/semaines à venir ce seront 276 km supplémentaires qui reviendront à 90 km/h.
https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 13818.htmlL'express a écrit:En Haute-Marne, retour de la limitation à 90 km/h sur les départementales
publié le 09/01/2020 à 09:14 , mis à jour à 17:57
Le coût de ce retour aux 90km/h est estimé par le président LR du conseil départemental à 100 000 euros.
Ils font leur retour. Des panneaux de limitation de vitesse à 90 km/h seront installés ce jeudi matin sur certaines routes départementales de Haute-Marne, a annoncé mercredi le président LR du conseil départemental, Nicolas Lacroix.
L'élu haut-marnais n'a pas attendu l'avis consultatif de la commission départementale de sécurité routière qui se réunissait mercredi à Chaumont pour annoncer sa décision, et rappelle avoir remis à l'administration le rapport d'accidentologie obligatoire.
Ce retour aux 90 km/h, le premier en France selon lui, concerne les 200 premiers kilomètres d'un programme qui couvrira en tout, dès la fin de la semaine, 476 km de routes départementales, d'anciennes nationales pour l'essentiel.
85% du trafic concerné
"C'est le réseau structurant du département qui concentre 85% du trafic", a expliqué Nicolas Lacroix, soulignant que des messages de vigilance tels que "Pour votre sécurité, respectez la vitesse" seront également installés au côté des panneaux de limitation de vitesse.
Dès l'été 2019, les équipes techniques du département avaient coulé les plots en béton destinés à recevoir les panneaux. "Ce retour aux 90 km/h a un coût de l'ordre de 100 000 euros", estime Nicolas Lacroix. "Cet investissement va durer longtemps et ne pèse pas grand-chose par rapport aux 30 millions d'euros de notre budget voirie, pour beaucoup consacré à l'entretien des routes", ajoute-t-il.
Le président du conseil départemental se défend d'avoir pris une décision populiste dans un département où le mouvement des gilets jaunes avait été particulièrement actif. "Ici, la voiture c'est la vie. Perdre son permis, c'est risquer de perdre son emploi", justifie-t-il d'autant plus que "dans le département, on n'a pas vu d'amélioration en matière d'accidentologie depuis le retour aux 80 km/h".