[ IdF ] RER B

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Nouveau rebondissement dans l'affaire du MI_NG :

Saisie par Alstom, la justice donne un coup de frein au méga contrat du RER francilien

Dans une initiative juridique rarissime contre ses clients majeurs, Alstom a obtenu de la justice des modifications de détail et de calendrier concernant l'appel d'offres en cours du nouveau RER B. La région et la RATP s'interrogent sur ces manoeuvres, juste avant la clôture de l'opération de rachat de Bombardier Transport par le constructeur ferroviaire français


https://www.lesechos.fr/amp/1275388

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Selon l'article, Alstom aurait peut-être flairé, via des fuites, que le contrat emblématique allait filer à la concurrence (qui n'est autre qu'un groupement monté par CAF et … Bombardier !).

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Effectivement, Alstom a perdu l'appel d'offres :

Méga-contrat du RER B : Alstom éconduit face à CAF-Bombardier

La RATP, qui doit signer le contrat de 2,5 milliards d'euros financé par la région, a clairement confirmé son choix en faveur de l'offre de CAF-Bombardier.

A moins d'un très improbable rebondissement juridique, c'est désormais une certitude : le méga-contrat du renouvellement du matériel de la ligne B du RER francilien, la seconde ligne la plus chargée d'Europe avec près d'un million de passagers quotidiens, va échapper à Alstom et revenir à la paire concurrente - associant Bombardier Transport et le groupe basque espagnol CAF.

Malgré des recours en justice en fin d'année dernière de la part d'Alstom , qui n'ont pas manqué d'agacer au plus haut point la région Ile-de-France, l'autorité organisatrice des transports qui finance ce matériel, la voie est libre pour son plus modeste concurrent. Lors d'un conseil d'administration extraordinaire mardi soir, la RATP, qui doit formellement signer l'achat de ces 146 nouvelles rames pour un montant de 2,5 milliards d'euros, a clairement retenu l'offre de CAF-Bombardier, selon nos informations. Comme la ligne nord-sud francilienne est exploitée en commun avec la SNCF, un autre conseil extraordinaire se tenait ce mercredi dans l'entreprise publique. Mais s'agissant d'un seul et même marché, aucune surprise n'est à attendre, selon une bonne source. La voie est donc libre à présent pour un communiqué conjoint des opérateurs.

Urgence pour des rames à deux étages

L'autorité organisatrice n'avait aucune envie de voir ce contrat dérailler. IDFM, qui a voté en décembre dernier le budget relatif à ce contrat, est pressée de voir ce matériel renouvelé comme prévu à partir de la fin 2025 sur cette ligne en souffrance , au profit de rames modernes à deux niveaux. Elle se satisfaisait mal d'un possible retard pour des questions de procédure à quelques mois des élections régionales. D'autant plus que la question du prix a clairement départagé les deux rivaux. « L'offre CAF-Bombardier est nettement moins chère que celle d'Alstom, la différence est d'un pourcentage à deux chiffres », témoigne une source proche de la RATP.

Au moins deux sites français pourraient se partager le travail : l'usine Bombardier de Crespin près de Valenciennes, et celle de CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), actuellement mobilisée sur la rénovation des rames du RER A et qui doit être sérieusement remaniée et étendue dans les années à venir.

La justice saisie par Alstom

Cependant, il semble écrit que ce contrat a priori classique était voué à connaître bien des embûches. Techniquement, le marché ne pouvait être signé tant que le tribunal administratif devait encore se prononcer sur les plaintes d'Alstom, sur la légalité de l'appel d'offres. Un feu vert indispensable qui serait finalement venu en milieu de semaine.

Le groupe industriel français avait fait coup double, en saisissant également le tribunal judiciaire, et avait obtenu de sa part en décembre des modifications de certaines clauses du contrat , rajoutées par la RATP en amont pour tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur les livraisons futures. Les deux candidats ont donc déposé début janvier dernier des offres retouchées à la marge, et en principe, deux juridictions ne statuent pas sur la même affaire. En décembre, Alstom n'avait pas attaqué la procédure sur de simples présomptions de défaite : les différentes parties s'étaient bien gardées de le révéler, mais la RATP avait déjà discrètement donné la préférence à CAF-Bombardier, toujours lors d'un conseil d'administration, selon nos informations.

Là où les choses se compliquent encore, c'est que Bombardier Transport doit être définitivement absorbé, à la fin janvier , par Alstom. Le perdant du RER B va donc récupérer par ricochet la moitié de la charge du travail, mais à des conditions moins rémunératrices semble-t-il.

https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/mega-contrat-du-rer-b-alstom-econduit-face-a-caf-bombardier-1280736

[guy21]

Le pire est qu'Alstom devra honorer le contrat pris par CAF-Bombardier (en partie, pour la part afférant à Bombardier) et au prix du contrat, soit à plus de 10% d'écart, puisque la division ferroviaire de Bombardier passe chez Alstom à la fin du mois.
On ne m'ôtera pas de l'idée que des contacts existaient entre Bombardier et Alstom, vu ce rachat, et que le prix auquel CAF-Bombardier a remis était connu chez Alstom. Ce manque à gagner aurait donc pu être réduit.

[benj]

Toujours la même histoire. Oui chez les autres, non chez moi... Et ce sont les mêmes qui se plaignent de la régularité après.

Le Parisien a écrit :

Saint-Rémy-lès-Chevreuse : coup d’arrêt pour le projet de voies de garage du RER B
Le tribunal administratif de Versailles a donné raison au collectif d’associations de riverains et d’usagers en rejetant la notion d’intérêt général du projet. La RATP, qui n’a pas fait appel de cette décision, va reprendre les démarches légales depuis le début.

Retour à la case départ. La RATP, qui a déjà achevé une première phase de travaux en gare terminus du RER B à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, se heurte à un mur. D'ici à 2025, elle prévoit de construire 4 voies de garage supplémentaires. Un projet ambitieux de plus de 29 millions d'euros vivement critiqué depuis son lancement en 2016.

À tel point qu'un collectif regroupant une vingtaine d'associations d'usagers et de riverains, a déposé un recours auprès du tribunal administratif de Versailles. La décision est tombée le 3 novembre : la déclaration d'intérêt général du projet, décidée en mai 2018 par la RATP, est annulée.

Un dossier à rouvrir «dans les plus brefs délais»

Celle-ci faisait suite à une enquête publique menée par la Régie autonome des transports parisiens en 2018, et dans laquelle la mairie n'avait pas été consultée. Le jugement rendu est une « excellente nouvelle » pour le collectif Pôle Gare Saint-Rémy et pour la municipalité.

Pour la RATP, qui n'a pas fait appel de la décision, ce n'est qu'un contretemps. Elle annonce d'ores et déjà reprendre « dans les plus brefs délais l'étude d'impact et [procéder] à une nouvelle enquête publique ». Les coûts supplémentaires et les retards induits ne sont, à ce stade, pas connus.

Des questions restées sans réponse

Un objectif qui risque d'être long et fastidieux à atteindre selon le collectif Pôle Gare Saint-Rémy. Car rien ne garantit que les conclusions de l'étude et de l'enquête déjà menées ne restent les mêmes.

« Depuis que la première enquête publique a été lancée, de nouveaux éléments sont apparus sur les plans de la RATP, indique le président du collectif, Yohann Pétillon. Notamment des parois amortissantes et des bassins de rétention d'eau le long des voies. »

Or ces aménagements pourraient poser de sérieux problèmes de sécurité. Inquiet, le maire (SE) de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Dominique Bavoil, a déposé un autre recours courant 2020 en ce sens, ses questions à la RAPT étant restées sans réponse.

Des alternatives à Bourg-la-Reine et à Orsay ?

De son côté, la RATP n'en démord pas, ce projet, aussi imposant soit-il, est « indispensable pour améliorer la qualité de l'offre de transport de la ligne B, rendre l'exploitation plus fluide et réagir rapidement aux incidents pouvant survenir sur le réseau. »

Des arguments que le collectif et la municipalité réfutent sèchement. « Ces voies de gare sont prévues pour le stockage de nuit, les rames partiront à vide le matin pour commencer leur service à Massy ou à Orsay (Essonne), détaille Yohann Pétillon. Ce n'est pas pour de l'offre supplémentaire, renchérit le maire. Ce qu'ils veulent faire va dégrader l'environnement. »

Bien que très contesté, le projet de la RATP n'est pas entièrement décrié. La mairie ne s'oppose formellement qu'à la création de deux voies en particulier : celle qui doit contourner le Parc naturel régional de la vallée de Chevreuse (également membre du collectif Pôle gare) risquant de le polluer, et celle censée se trouver trop près de la voie communale.

Le collectif, lui, propose même des solutions alternatives pour ne réaliser que deux voies de garage sur quatre. « Il y en a qui existent et qui sont disponibles à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) et Orsay (Essonne) mais il faudrait que la RATP fasse des aménagements supplémentaires pour les utiliser, suggère Yohann Pétillon. Sans compter le tiroir de retournement en arrière gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse qui sera livré en septembre 2021 : il peut tout à fait accueillir un train long la nuit. »

Le Parisien

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Plus que jamais,
le RER B mérite le statut de ligne maudite

Entre les déboires du futur matériel roulant,
Les rénovations des MI84 qui prennent une éternité,
l'impact du CDG Express (surtout lors de la phase travaux) sur la régénération de l'infra et le projet NexTeO qui voit son coût atteindre des sommets sans réelle garantie de regularité et qui ne pourra pas être en service a priori avant prochaine décennie....

Et maintenant ce sont les équipements de voies à Orsay et Saint-Remy qui ne pourront pas être réalisés comme prévus.

[Jake Sully]

C'est quand même la seconde fois en quelques mois que la justice administrative remet en cause le caractère d'intérêt général de projets ferroviaires... et à chaque fois sur une infra concernant le RER B.
Cela va quand même commencer à être problématique si ça fait tache d'huile et jurisprudence.

[frantz58]

Sincèrement, je peine franchement à comprendre en quoi ces voies de garage posent problème, étant donné qu'elles seront encastrées entre la route et la ligne du RER B, donc que ce soit en matière de nuisance ou de d'emprise, il n'y a pas grand-chose à redire à ce projet selon moi.
https://www.google.fr/maps/@48.7032926, ... !1e3?hl=fr
https://www.aut-idf.org/avis-sur-la-cre ... chevreuse/

[dark_green67]

Apparemment, il y a 2 propriétés qui gênent. Je suppose que les propriétaires font partie du "collectif d’associations de riverains et d’usagers" en question…

[Anubis]

Pour connaître très bien St Rémy-lès-Chevreuse, je peux vous dire qu'il y a plusieurs sources problématiques !

Concernant le ruissellement des eaux qui je le rappelle est à l'origine d'une effondrement du talus, d'un déraillement de RER avec des passagers à bords et une interruption de plusieurs mois entre Gif sur Yvette et St Rémy! Il y a eut souvent par le passé des inondations de route en bordure de voie, donc pas très réjouissant avec des murs qui ne feront qu'obstruer l'écoulement des eaux.

En ce qui concerne le retournement d'arrière gare, cela revient a recréer un passage un niveau là ou l'ancien PN30 a disparu, coupant de surcroit une route départementale assez chargée. l'ancienne maison de garde barrière étant devenu pour moitié un service de location de vélo électrique et de l'office du patrimoine

Les bruits supplémentaires concernant les habitations les plus proches des voies de garage! Tant lors des travaux, certains certainement de nuit comme pour la première phase, ce qui empêche les riverains de dormir naturellement, que lors de la phase de mise et sortie de voies de garages!

En ce qui concerne les nombre de voies, il me semble que d'autres ont été ajoutés par rapport au projet initial!

https://actu.fr/ile-de-france/saint-rem ... 97450.html

[frantz58]

Peux-tu m'éclairer sur certains de tes arguments car je ne suis pas certain de bien les comprendre ?

Premièrement tu parles du ruissellement des eaux de pluies qui ont causé un éboulement au niveau des voies, ce n'est pas ce que dit le rapport du BEA-TT qui ne parle aucunement de problème de ruissellement dans son rapport sur l'accident :

Trois facteurs ont contribué à cet accident :
* un épisode pluvieux exceptionnellement et localement abondant qui se produit sur des sols déjà saturés en eau ;
* un réseau de transparence hydraulique du remblai ferroviaire sous-dimensionné et dont la maintenance en bon état de fonctionnement est perfectible ;
* l’absence de mesures d’adaptation de l’exploitation courante suite aux messages de vigilance de Météo-France.

http://www.bea-tt.developpement-durable ... -a959.html

D'ailleurs, même si les eaux de ruissellement aurait pu avoir un effet, je ne comprends pas bien quel impact négatif sur le ruissellement pourrait bien avoir ce projet, d'autant plus qu'il est prévu des bassins de rétention des eaux ce qui permettra de limiter ce phénomène et qu'une infrastructure ferroviaire est assez perméable ce qui permet d'absorber une bonne quantité des eaux de pluies. Et même s'il est prévu des murs de soutenement pour les voies, cela ne changera pas grand-chose par rapport à la situation actuelle.
J'ajouterai à tout ça que tu fais mention d'une interruption de trafic de plusieurs mois alors que celle-ci ne fut ''que'' d'un mois.

Tu nous parles en suite d'un retournement en arrière de la gare de Saint-Rémy qui couperait la route départementale et utiliserais l'ancienne plateforme de la ligne ferroviaire, il n'est absolument pas prévu dans le projet actuel une telle chose ; oui la solution fut un temps envisagé, mais elle a été clairement abandonnée depuis. (Et c'est une bonne chose)

Enfin, tu nous parles de nuisances supplémentaires alors qu'il existe déjà des voies de garage, les trains ne risquent guère de partir plus tôt qu'ils ne partent déjà, de surcroît des murs antibruit sont prévus. Et aux dernières nouvelles, la voie existait bien avant que les riverains soient là, ils ont acheté en connaissance de cause, je ne pense pas qu'ont leurs a mis un couteau sous la gorge au moment d'acheter.

[Anubis]

Je n'ai plus souvenir de toutes les données, mais il y avait un élément qui faisait que dans le projet, l'eau de ruissellement devait passer sous les murs de rétention, sous les ballasts... quelques choses de totalement inédit et jamais vu ailleurs, donc avec des inconnues quant à l'efficacité de cette solution.

[frantz58]

Je serais bien curieux que tu m’amènes la preuve de ce que tu avances, de plus, je ne vois pas bien le problème en terme d'efficacité.

[Anubis]

Je n'ai pas réussi à le retrouver sur le net et je n'ai pas gardé la documentation que j'avais vu ! Sinon je me serais fait un plaisir de le poster lors de ma première intervention!

Tu es en droit de douter de mes propos, je n'invente pourtant rien, je ne peux en dire plus car faute de support ! Je ne l'ai seulement lu pas spécialement retenue en entier, d'où une approximation. Et comme il y avait des recours qui comme on le sait durent parfois très longtemps, à quoi bon!

[Bugsss]

Tout ce foin pour "juste" 4 voies de garage en bout de ligne. En 2020, on en arrive là.

Quand je pense à Haussman qui expropriait manu militari les gens, ou à Bienvenue, qui percait des boulevards en entier. A l'époque, on demandait pas l'avis aux gens. Maintenant, le riverain est roi. Y'a pas un entre deux qui serait possible?

[Anubis]

https://www.ville-st-remy-chevreuse.fr/ ... and-bruit/

Le journal municipal de la commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, qui explique un peu tout ça mieux que je n'ai pu le faire, sur la problématique de création de voies de garages supplémentaires (certaines en plus pas toutes).

[frantz58]

Merci pour le lien ; de ce que j'ai pu en lire le mur va faire 107 m de longueur sur 3 m de hauteur, il n'y a franchement pas de quoi ameuter la terre entière pour ça. Pour ce qui est de l'accident, la commune tourne les choses à sa manière sans réellement mentir mais sans pour autant dire la vérité, et en toute franchise, j'ai largement plus confiance dans les conclusions du bea-tt que dans les dires de la commune qui est clairement opposé à ce projet.

Cependant on peut effectivement reprocher à la RATP sa communication très légère sur ce projet actuellement, si tel n'était pas le cas, cela permettrait d'avoir une vision plus éclairée de la situation.

[guy21]

J'espère pour les habitants de St Remy que la RATP, si elle n'obtient pas gain de cause, ne décide pas de mettre en place un terminus intermédiaire permettant de réinjecter les trains plus rapidement sur Paris. La conséquence pourrait être alors une dégradation du service avec par exemple un train sur deux allant au terminus.

On a longtemps connu cette situation sur le RER A branche Boissy St Léger où certains trains étaient limités à la Varenne Chennevières, faute de capacités de stockage des trains suffisante au terminus. Situation terminée depuis 3 ans.

[Jake Sully]

On avait la même situation sur la branche MLV-Chessy du A, avec 1 train / 2 terminus Torcy (en fait, même 1/3 à Noisy-le-Grand, 1/3 à Torcy, et 1/3 à MLV en période de pointe). Depuis l'agrandissement de l'arrière-gare de MLV, on est passé à 1/3 à Torcy et 2/3 à MLV (et plus de terminus partiel à Noisy-le-Grand en pointe).

Bref, que les élus locaux viennent pas se plaindre après de ne pas avoir d'amélioration de leur offre de transport, si des travaux indispensables à cela ne sont pas mené.

[guy21]

On avait la même situation sur la branche MLV-Chessy du A, avec 1 train / 2 terminus Torcy (en fait, même 1/3 à Noisy-le-Grand, 1/3 à Torcy, et 1/3 à MLV en période de pointe). Depuis l'agrandissement de l'arrière-gare de MLV, on est passé à 1/3 à Torcy et 2/3 à MLV (et plus de terminus partiel à Noisy-le-Grand en pointe).

Bref, que les élus locaux viennent pas se plaindre après de ne pas avoir d'amélioration de leur offre de transport, si des travaux indispensables à cela ne sont pas mené.

On est bien d'accord...