pilote2ligne a écrit:Bonjour, je suis entièrement d'accord avec toi. Je trouve que maintenant il y a beaucoup plus d'infractions suite à l'usage du téléphone, cannabis, alcool et autres.
Par expérience je ne suis pas quelqu'un qui conduit au dessus des vitesses mais j'ai réussi à recevoir une amende pour 115km/h retenue à 111km/h au lieu de 110km/h. J'ai donc perdu des points et de l'argent. Je pense qu'il faudrait revoir les contraventions.
pilote2ligne a écrit:Bonjour, je suis entièrement d'accord avec toi. Je trouve que maintenant il y a beaucoup plus d'infractions suite à l'usage du téléphone, cannabis, alcool et autres.
Par expérience je ne suis pas quelqu'un qui conduit au dessus des vitesses mais j'ai réussi à recevoir une amende pour 115km/h retenue à 111km/h au lieu de 110km/h. J'ai donc perdu des points et de l'argent. Je pense qu'il faudrait revoir les contraventions.
pilote2ligne a écrit:Et non justement je pense qu'il voulait faire leurs quota d'amendes et ne pas appliquer les - 5 km/h !! Le problème est là alors que parfois tu te fait doubler par des jeunes en regardant le téléphone, fumant, discute avec le passager sans regarder la route..
Anubis a écrit:Normalement et sans vouloir remettre en cause ta version :
Si la vitesse enregistrée est de 115km/h la vitesse retenue est en principe de 109 km/h ;
A 116 km/h retenue 110 km/h ;
C'est donc à partir de 117 km/h que tu es en infraction puisque retenue 111 km/h! La perte d'un seul point est de mise.
jml13 a écrit:Il me parait absolument impossible que la police "retienne" pour "faire du chiffre" la vitesse qu'elle veut, il y a des règles et, clairement, si jamais c'était bien le cas (j'aimerais voir le PV), non seulement tu devrais contester, te faire rembourser et remettre le point (sans aucun problème), et limite le policier devrait prendre une remarque.
tanaka59 a écrit:Bonjour,jml13 a écrit:Il me parait absolument impossible que la police "retienne" pour "faire du chiffre" la vitesse qu'elle veut, il y a des règles et, clairement, si jamais c'était bien le cas (j'aimerais voir le PV), non seulement tu devrais contester, te faire rembourser et remettre le point (sans aucun problème), et limite le policier devrait prendre une remarque.
La problématique des 5/10 km/h touche dans plus d'1 cas sur 2 :
> des automobilistes passant pour la première ou de manière très rare à 1 endroit ou il y a un radar fixe
> des radars chantiers / voitures mobiles sur les trajets du quotidien
Considérer ces personnes comme des chauffards ou criminels qui roulent à +20/30/40 ... je trouve que c'est particulièrement méprisable et discutable.
Oui il y a excès vitesse. Donc une amende est justifiable.
Quand on connait la politique de l'état dans la lutte contre les comportements dangereux au volant, enlever 1 point pour 5 km/h , est plus que discutable . Opinion perso je juge la chose disproportionné ... Pour d'autre comportement comme le portable au volant, bien suspension du permis il peut y avoir ... je vois rarement des sanctions exemplaires tomber ...
La sanction de "facilité" atteint vite ces limites .
Tout comme les radars feux rouge ... sur des axes ou boulevards avec des feux volontairement non synchronisés ... Générant donc plus de risque de se faire avoir au rouge au milieu du carrefour
J'appelle cela de la répression et non de la sanction .
Je peux me tromper , on peut ne pas être d'accord.
Je ne remets pas pour autant en cause la lutte contre les comportements très dangereux . Ou justement on n'agit pas assez ! Il y a une forme de sentiment d'impunité du coup.
jml13 a écrit:Un fléau, tout comme le rouler sans assurance
C'est bien ce que je pensais, tu n'as pas de chiffres. Moi, les sacs plastiques collés aux plaques, la boue qui les masque, je n'en ai jamais vu en plus de 40 ans de permis. Par contre, le fait de rouler sans assurance est très courant, et se développe, mais ça n'a aucun rapport !
Les décideurs ne prennent pas les décisions sans aucun contrôle, le contrôle ce sont les votes. Si nous étions assez nombreux ou assez organisés pour nous faire entendre, nous trouverions assez de maires et députés pour aller dans notre sens. C'est le seul vrai moyen.
Quant aux radars, leur but premier n'est pas d'être répressif, mais de faire respecter la loi. Si certains ne comprennent que ça...
Encore une fois, si la loi n'est pas bonne, il faut se battre pour la faire changer, pas se battre pour ne pas la respecter ou la contourner.
Bugsss a écrit:Je reste persuadé que dans 10 ans, on aura des puces GPS avec flicage permanent (analyse en temps réel des vitesses pratiquées, par rapport aux vitesses admises. Sans forcément, que la conduite soit automatisée...
jml13 a écrit:@bugsss
Je ne reprendrai pas tout ton pavé, surtout que tu redis encore les mêmes choses.
Je retiens que nous sommes d'accord sur le principe, c'est déjà ça, qu'il faudrait que les limitations soient respectables pour être respectées. Je ne me sens pas meilleur que les autres pour pouvoir décider de moi-même ce qui est justifié de ce qui ne l'est pas, je ne m'arroge pas ce droit, et je ne le donne pas à quiconque, ce serait l'anarchie. Par contre, si l'on est nombreux à vouloir changer, on fait bouger les choses. Certes, certains sont plus virulents, mais pourquoi s'avouer battu ?
On est bien d'accord aussi sur les usurpations d'immat, le défaut d'assurance, l'alcool, les drogues, les feux, les comportements dangereux, etc.
Je parcours plus de 20.000 km par an, toujours très près des limites (76/96/116/136) et je n'ai pas pris de PV depuis 4 ans. J'admets qu'on peut être parfois discret qq instants, mais il ne faut vraiment pas avoir de chance pour que ce soit juste devant un radar. Et, au pire, c'est un point sur les 12, qu'on récupère en 6 mois, et 45 €, ce n'est pas non plus comme si on nous prenait pour des grands délinquants.
https://www.lepoint.fr/societe/securite ... or=CS2-238
Sécurité routière : l’efficacité des politiques publiques pointée du doigt
Selon la Cour des comptes, un « plateau » a été atteint depuis 2013. Elle appelle à une approche moins centrée sur les « comportements » des usagers.
L’efficacité des politiques publiques de sécurité routière stagne en France. Tel est le constat de la Cour des comptes, qui indique ce jeudi 1er juillet 2021, qu’un « plateau » a été atteint depuis 2013. Selon la juridiction financière, l’approche devrait être « plus globale » et moins centrée sur les « comportements » des usagers. La mortalité routière, grande cause nationale depuis 1999, a drastiquement chuté en un demi-siècle sur les routes de France, passant de 18 000 morts en 1972 à 3 500 en 2019.
La baisse s’est particulièrement accélérée entre 2008 et 2013, avec un nombre de morts par million d’habitants passé de 69,4 à 52,2. Mais, depuis, cet indicateur clé stagne et la position de la France dans le classement européen a dégringolé en dix ans du 7e au 14e rang. La Cour des comptes cible une doctrine française centrée « par défaut » sur les comportements des usagers, notamment sur la question de la vitesse, avec l’introduction de mesures emblématiques comme les contrôles radar (2003) ou l’abaissement de la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires (2018). Pour « franchir une nouvelle étape », elle appelle la France à imiter ses voisins européens en adoptant des « stratégies plus globales », en se concentrant davantage sur les infrastructures routières, la pédagogie et l’inclusion des collectivités locales.
Affluence des forces de l’ordre
La Cour s’alarme également d’une baisse estimée à 40 % de la présence des forces de l’ordre sur le bord de la route. Cette tendance, expliquée par l’automatisation des contrôles de vitesse et une redéfinition des priorités sécuritaires (terrorisme, crise sanitaire), ne permet pas, selon elle, d’amélioration sur les risques liés à l’alcool, aux stupéfiants et autres facteurs de conduite dangereuse.
Sur le plan de l’efficacité et de la lisibilité budgétaire, la Cour des comptes plaide pour l’adoption par le Parlement de programmes à périodicité fixe, par exemple de plans quinquennaux, plutôt que de poursuivre un égrainage de mesures par l’exécutif. En 2019, l’ensemble des dépenses de l’État pour les politiques de sécurité routière s’est élevé à 3,7 milliards d’euros. En proportion, et loin de l’idée populaire qu’elle représenterait une « manne » pour les finances publiques, l’ensemble des recettes liées à la perception des amendes a atteint cette année-là un peu plus d’un milliard d’euros.
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