Maastricht a écrit:(Topic certainement déjà existant !)
Le BIP est en projet depuis la fin des années 60, où il fesait partie de la 3eme rocade A87.
Les études sur la section Gonesse-N1 sont quasiment achevées, on attend l'ouverture pour la première moitié de la décennie 2010.
Pour la section Enghien-N1 le type de projet (2*2, boulevard urbain, etc), n'a pas encore été défini. C'est aussi comme tu l'as dit la section la plus difficile et donc la plus chère, mais aussi celle qui devrait recevoir le moins de trafic. Ce tronçon ne devrait pas ouvrir avant 2020.
Tikaf95 a écrit:Avis aux amateurs: J'ai lu il n'y a pas longtemps dans le journal "le Parisien" que le BIP ne sera pas en VE entre Gonesse et Soisy sous Montmorency(95) mais en boulevard urbain. PS(cette info est a confirmer). Je trouve personellement que c'est dommage ....
A votre avis, pourquoi???
Alexandre a écrit:Tikaf95 a écrit:Avis aux amateurs: J'ai lu il n'y a pas longtemps dans le journal "le Parisien" que le BIP ne sera pas en VE entre Gonesse et Soisy sous Montmorency(95) mais en boulevard urbain. PS(cette info est a confirmer). Je trouve personellement que c'est dommage ....
A votre avis, pourquoi???
Tout simplement pour mieux le faire accepter aux riverains...
otto a écrit:La Commission nationale du débat public, saisie par le Président du Conseil Général du Val d'Oise, a décidé qu'il n'y a pas lieu d'organiser un débat public sur le projet de liaison routière entre l'A15 et l'A1 mais a recommandé au maître d'ouvrage de mener une concertation selon certaines modalités qu'elle a précisées. Sa décision de ne pas organiser un débat public est fondée sur la prise en considération des éléments suivants :
- ce projet a figuré depuis 1939 dans divers documents de planification et notamment dans le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme de la Région Ile de France dans ses versions de 1976, 1984 et 1994,
- ont été inscrits dans plusieurs contrats de plan Etat-Région (et encore dans le contrat 2000-2006) des crédits permettant la réalisation successive de plusieurs sections situées aux deux extrémités du projet,
- la section RD 370-RN1 a été déclaré d'utilité publique en 1990,
- l'importance (une centaine d'hectares) des acquisitions foncières réalisées par l'Etat dans l'emprise du projet,
- enfin, à la suite du transfert de compétence opéré en matière routière en application de la loi du 13 août 2004, le projet est de compétence départementale, d'ailleurs la première section du « BIP Est » (A1-RD 370) est déjà une route départementale.
Tikaf95 a écrit:PS: J'ai une nouvelle information ( tirée du journal " Le Parisien " ) concernant le BIP: il ne sera pas réalisé en VE mais bel et bien en "boulevard urbain" limité a... 70km/h entre Montmorency et Gonesse...
Audit CGPC a écrit:ANNEXE R-IdF 10
LE BOULEVARD INTERCOMMUNAL DU PARISIS
I - DESCRIPTION DE LA LIAISON ET DES PROJETS D'AMENAGEMENT
A l'origine prévu comme devant faire partie de la rocade autoroutière A 87, l'aménagement de la RN 170, entre les autoroutes A 15 à l'ouest du département du Val d'Oise et A 1 à l'est en axe de desserte rapide, a été redéfini au début des années 1980 à la demande des élus locaux en un projet routier plus adapté à son environnement urbain dense : le boulevard intercommunal du Parisis (BIP).
Les fonctions du BIP ont de fait évolué depuis les projets initiaux d'autoroute puisque d'itinéraire alternatif à la rocade A 86 pour les liaisons entre les autoroutes A 15 et A 1, il devrait à l'avenir assurer des fonctions plus locales d'axe de drainage de la circulation de transit est / ouest qui est amenée à se développer en parallèle à la plate-forme aéroportuaire de Roissy, en désenclavant des communes difficiles d'accès, en facilitant notamment la circulation d'échange vers les radiales du secteur et en soulageant la voirie locale qui n'est pas adaptée au type et à l'importance de la circulation qu'elle supporte.
La section ouest du BIP de l'autoroute A 15 jusqu'à la RD 109 est en service depuis le début de l'année 2003 tandis que la section est, entre l'autoroute A 1 et la RD 370 est en service depuis 1995. Sur cette dernière section, un tronçon est par ailleurs en cours d'aménagement à l'occasion du 12ème plan entre la RD 370 et la RD 84 et des études sont en cours pour le raccordement de la RD 84 à la RN 1. Il est aujourd'hui envisagé de compléter le BIP par une section centrale, longue d'environ 5,8 kilomètres.
Alors que plusieurs solutions ont été envisagées - élargissement des RD 109, 144 et 125, réalisation d'un axe en tracé neuf - la solution envisagée à ce jour consiste en l'aménagement d'une voie rapide urbaine à 2 x 2 voies, éventuellement élargissables à 2 x 3 voies, et à échanges dénivelés sur les emprises réservées.
Le coût de la solution proposée a été évaluée à 300 M en 1993, ce qui, actualisé à l'indice BTP, donne une estimation 2002 de 377 M. Le coût n'a cependant pas été réévalué depuis et l'estimation est probablement sans rapport avec le coût réel du projet. Ce projet n'avait pas été retenu dans le cadre du ROM à l'horizon 2015 - 2020.
Il avait été un temps envisagé que le projet fasse l'objet d'une concession.
II - AVIS DE LA MISSION
Au même titre que les projets A 6 - RN 6, VDO et déviation de Villeneuve Saint Georges, la mission estime que le projet de boulevard intercommunal du Parisis pose la question d'ensemble de la solution qui doit être retenue entre les rocades A 86 et A 104.
La rocade A 87 avait été prévue à l'origine pour s'insérer entre les deux autres rocades mentionnés ci-dessus. Avec le temps, les pouvoirs publics ont toutefois abandonné toute velléité d'aménagement sur certains tronçons, tout en maintenant des projets d'aménagements en axes à aractéristiques quasi-autoroutières sur les autres sections. Or, il apparaît aujourd'hui vain de vouloir aménager aussi radicalement les sections non abandonnées, en sachant que leurs extrémités risquent d'être raccordées à un réseau aux caractéristiques fondamentalement différentes. La mission considère donc qu'il est nécessaire de redéfinir le projet d'ensemble associé aux sections de l'ancien projet de rocade A 87.
En l'espèce, la mission estime justifiés des aménagements dans la traversée de la vallée de Montmorency compte tenu des conditions actuelles de desserte et de circulation. Pour autant, elle juge que ces aménagements n'ont pas forcément lieu de prendre la forme d'un tracé neuf à 2 x 2 voies. Un projet, plus urbain, de taille plus modeste doit pouvoir être conçu pour répondre à ces exigences. La mission constate en effet que le projet actuellement envisagé, qui déleste les rocades A 104 et A 86 de respectivement 500 à 900 et 400 à 500 véhicules par sens aux heures de pointe mais l'ensemble des voies locales de 100 à 200 véhicules à l'heure de pointe, entre davantage dans une logique de rocade que dans une logique de desserte locale. De même, l'aménagement sur place des RD 109, 144, 125, non retenu lors de la définition initiale du projet, pourrait à ce titre être de nouveau considéré.
Un projet « lourd » semble d'autant moins souhaitable qu'il risque d'être difficile à financer. Même s'il est nécessaire, dans l'absolu, de faire porter l'essentiel de la charge des infrastructures aux usagers plutôt qu'aux contribuables, la mission estime peu réaliste, ou à défaut peu efficace, un projet qui consisterait à créer, au sein d'un réseau libre de toute tarification, un maillon à péage qui n'apporterait pas pour autant de véritable modification de la
situation de référence. La mission y voit donc une raison supplémentaire pour limiter les dimensions du projet.
Même si la mission reconnaît que les arguments mis en avant en matière de désenclavement et de desserte locaux sont réels et justifient l'intérêt du projet, elle constate qu'elle ne dispose d'aucun élément quantifié permettant de mesurer l'intérêt et l'urgence de cette opération. Elle souhaite donc que de nouvelles études de trafic, de coût et d'insertion dans l'environnement urbain soient conduites avant qu'une décision ne soit prise.
En toute hypothèse, la mission considère que l'aménagement du tronçon central du BIP ne pourrait connaître un début de réalisation avant 2020 que sur des caractéristiques fort différentes. Elle propose de ne retenir, à titre indicatif, qu'un montant de 150 M pour cette échéance, quel que puisse être le montant total de l'opération ainsi redéfinie.
Elle estime enfin que l'aménagement des liaisons routières de la vallée de Montmorency constitue un projet de long terme, dont il convient de préserver la faisabilité en maintenant les emprises.
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