D612 entre Agde et Sète : route ravagée il y a quelques années par une tempête et rebâtie malgré tout le long du littoral. Un projet de reconstruction le long de la VF a été abandonné à cause son coût : 130 M€...
D59-D61-D62-D979 entre Montpellier, la Grande-Motte, Lunel, Le Grau-du-Roi, Aigues-Mortes et Aimargues. Il faut savoir la route (ou plutôt les routes) des plages sont coincées entre mer et étang. On a construit les 2*2 voies près des étangs et une étroite route le long du littoral. Au Sud-Est de Montpellier, l'Hérault a aménagé une splendide 2*2 voies dénivelée alors que le Gard a accumulé les RP (dont un des plus grands de France)...
La route située le loin du littoral permettait jusqu'à présent de desservir les plages mais, depuis peu, sous prétexte d'érosion des dunes, il est prévu de regrouper les parkings autour des échangeurs de la route longeant les étangs et de les rendre payants. La route littorale deviendrait piétonne. Le hic, c'est que le péage ne plaît à personne (riverains, touristes, plages privées...) et que les parkings vont concentrer la foule sur quelques mètres carrés et créer du vide ailleurs ! D'où une polémique dont voici un énième épisode.
Pour ma part, j'ai dû changer de plage l'année dernière car, faute de créer les nouveaux parkings payants, les stationnements le long de la route ont été supprimés...
Midi Libre a écrit:Les opposants aux plages payantes sur le front
Après la trêve hivernale, la mobilisation contre les « projets de plages payantes » repart. L'association Sauvons la plage libre, qui milite contre le projet d'aménagement du lido entre le Petit et le Grand-Travers, et le réseau Hippocampe, qui mène le même combat sur le lido de Sète, viennent d'envoyer une lettre ouverte à l'ensemble des conseillers généraux de l'Hérault.
« Nous espérons ainsi leur fournir les éléments nécessaires à une réflexion plus approfondie sur ce projet qu'ils ont adopté à l'automne dernier, pour la plupart d'entre eux sans même le connaître », assure Nathalie Declerk.
La présidente de l'association Sauvons la plage libre ajoute qu'elle a bien l'intention d'interpeller directement les élus lors des réunions publiques prévues à Montpellier le 27 mars et à Sète le 3 avril. Les deux associations « déplorent » que les projets proposés par la mission Littoral, et « initialement » motivés par la lutte contre l'érosion « aient été dénaturés ». Elles dénoncent également « l'opacité et le manque de concertation qui entourent depuis quelque temps les dossiers d'aménagement du littoral », et estiment que les élus comme la population « sont placés devant le fait accompli ». Les associations considèrent que, si ces projets se concrétisaient, il ne resterait plus, entre La Grande-Motte et le Cap d'Agde, une seule plage non urbaine « facilement et gratuitement accessible ». Réfutant les arguments écologiques, Sauvons la plage libre et Hippocampe soulignent que « plusieurs milliers d'usagers seront déversés au même endroit. L'accès deviendra très compliqué pour les personnes âgées, les handicapés ou les familles avec des enfants en bas âge ». Si de tels projets voient le jour, poursuivent-elles, « la plage ne sera plus un espace naturel, elle deviendra un site aménagé répondant à une logique commerciale ».
Elles demandent donc aux conseillers généraux héraultais de « prendre le temps de réfléchir et d'exiger qu'un débat loyal et démocratique » puisse avoir lieu au conseil général.