Enver a écrit:Tiens, la lecture du ParisienLe Parisien a écrit:Seine-Saint-Denis.
...Il permettrait de rallier, sur 500m de dénivelé, les hauteurs en deux minutes. Le coût du projet est estimé à un peu plus de 8,5 M€. Cela pourrait concerner un million de voyageurs par an.
rafi a écrit:Sachant que les quatre seuls téléphériques urbains du monde (Barcelone, Rio, Grenoble et Toulon) ne servent pas vraiment à lutter contre le trafic de masse, servent plutôt à sauter un quartier (Le port de Barcelone) ou bien pour s'adapter au relief (Rio - Pain de Sucre/Grenoble - Massif de la Bastille/Toulon - Mont Faron)*
Mais un gros inconvénient du téléphérique hors montagne, c'est son inesthétique
Enver a écrit:Pour Issy-les-Moulineaux, Santini a abandonné son projet en pleine campagne des municipales.
gavatx76 a écrit:Le téléphérique "urbain" de Barcelone est seulement touristique. Et en plus, il a droit à une tarification spécifique, sans être inclus dans l'intégration tarifaire de l'agglomération .
Enver a écrit:Sinon, pous le titre "La banlieue rêve de téléphériques", on apprend qu'une "télécabine" pourrait relier le terminus du RER B de Saint-Rémy-lès-Chevreuse à Limours, soit 8 km et 5 stations ... et un coût annoncé de 25 millions d'euros par le conseiller général local.
Là où ça se corse, c'est que le journal illustre ce projet de "télécabine" d'une photo du Poma 2000 de Laon -- que d'aucuns classent déjà dans les métros automatiques.
Et réflexion en passant : le tracé correspond visiblement à la partie terminale de l'ancienne ligne de Sceaux (devenue partie sud du RER B), fermée en 1939...
l'idée c'est que nous avons une emprise sncf encore intacte sur 8 km ! ce qui en region parisienne est assez rare,qu'il est neccessaire de desenclaver notre secteur mais qu'un dispositif trop lourd ne serait pas proportionné.
c'est dans cet esprit qu'apres 15 ans de lutte j'ai mis en place la gare autoroutiere de Briis sous Forges qui est une premiere en Europe et qui marche formidablement bien et que je travaille sur le principe du cable entre Limours et Saint Remy avec l'espoir de l'étendre a la ville de Bonnelles puisque la voie existe encore.
Beaucoup de blocages locaux
christian schoettl
lemonde.fr, Marie Delcas a écrit:A Medellin, le téléphérique ranime les quartiers pauvres
Au-dessus des faubourgs qui s'étalent à flanc de montagne, les cabines rutilantes se balancent doucement dans le ciel. Antonia Gomez, 57 ans, ferme les yeux. "Je n'ai jamais pu m'habituer au vertige, explique-t-elle. Mais je gagne 2 heures et demie de transport par jour."
A Medellin, le téléphérique n'est pas une attraction touristique, mais un moyen de transport irremplaçable. Deuxième ville de Colombie, Medellin compte 2,4 millions d'habitants. La première ligne de "Metrocable" y a été mise en service en 2003. 45 000 personnes l'utilisent régulièrement. Ses trois stations - sur plus de 400 mètres de dénivelé - desservent les quartiers déshérités du nord-est de la ville. Entrée en service en 2008, une deuxième ligne longue de 2,7 kilomètres dessert les quartiers ouest. Une troisième ligne est en construction.
Metrocable est le seul téléphérique au monde intégré au réseau du métro urbain. Mais, au-delà de la prouesse technique, l'important, c'est la "prouesse sociale" : grâce au téléphérique, les quartiers pauvres sont désenclavés. Un seul ticket permet de traverser la ville de Medellin et de partir vers les hauteurs. Antonia économise 7 000 pesos (2,3 euros) par jour. Pour une famille de quatre personnes, le gain atteint 70 euros par mois, c'est beaucoup dans un pays où le salaire minimum est de 170 euros...
Le groupe français Poma a fourni la conception, le système et les cabines ; une entreprise colombienne a construit les pylônes et les stations. En contemplant la structure de béton, de verre et d'acier qui trône au coeur du quartier Santo Domingo, une vendeuse ambulante s'extasie : "C'est beau, hein ? Et c'est pour nous, les pauvres."
"CULTURE MÉTRO"
Metrocable a bouleversé la vie et l'économie des quartiers marginaux. "Avant, les habitants parlaient de "descendre à Medellin", comme s'il s'agissait d'une autre ville, explique Ivan Dario Upegui, gérant social de l'entreprise. Metrocable contribue à en faire des citadins et des citoyens à part entière". La vendeuse de Santo Domingo renchérit : "Il y a cinq ans, la police ne mettait jamais les pieds ici. C'était trop dangereux. Mais maintenant, on est tranquilles. Regardez, une banque a même ouvert une agence." Pas un graffiti, pas un papier par terre : comme le métro, le téléphérique brille de propreté. A Medellin, on parle de "culture métro", un synonyme de civisme.
"Metrocable s'est accompagné d'un processus d'intervention publique beaucoup plus vaste", rappelle M. Upegui. La municipalité a bitumé les voies d'accès, construit des écoles et prévu des HLM. Autour des stations de la deuxième ligne, 24 000 m2 d'espaces verts sont en cours d'aménagement pour accueillir concerts et manifestations publiques. Des experts du monde entier sont venus voir Metrocable. L'exemple a plu : Caracas doit bientôt inaugurer le sien.
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