Enver a écrit:Auriom a écrit:Enver a écrit:(mais avec Sarko) ...
Pour tracter la rame dans la traversée de la place Masséna si l'APS défaille.
C'est des batteries, là ... le sol n'y est pour rien !
Le Figaro a écrit:Nice expose à ciel ouvert
La deuxième ville touristique de France inaugurera samedi son tramway. Et avec lui, les 216 œuvres d'art permanentes installées le long de sa ligne. Un véritable musée de plein air qui fournit l'occasion d'une nouvelle visite guidée.
Un élégant revêtement en damier noir et blanc habille le sol de la place Masséna. Entre les hautes façades rouges et les arcades, l'esplanade, immense, est désormais réservée aux piétons, au nouveau tramway inauguré samedi prochain. Et à l'art. De part et d'autre des rails, sept statues en résine blanche du sculpteur catalan Jaume Plensa*, perchées sur des mâts, représentent des penseurs assis ou à genoux, figurant les sept continents. Chaque soir, à la nuit tombée, elles s'illuminent de couleurs changeantes.
Après trois ans de chantier, la plus célèbre place niçoise exhibe fièrement son nouveau visage. Mais elle n'est pas la seule. Car à la faveur de ce nouveau tram, c'est la ville tout entière qui s'est offert un lifting. La première ligne T1, notamment, est ainsi jalonnée de 216 œuvres d'art contemporain. Olivier-Henri Sambucchi, directeur du développement culturel et Âtouristique de la communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur, est à l'origine de ce projet : « Depuis la fin du XIXe siècle, il y a toujours eu de grands Âartistes à Nice. L'introduction de l'art contemporain dans la ville s'inscrit dans cette tradition et réconcilie Nice avec son temps. C'est le complément utile à la coupole du Negresco. »
Les créateurs ont été recrutés sur concours, lancé début 2005 dans le monde entier, via Internet, le réseau artistique des affaires étrangères et celui des conservateurs de musées. Deux cent dix-huit artistes se sont Âprésentés. Quinze ont été sélectionnés par un jury d'experts, spécialistes de l'art contemporain et de l'urbanisme, et un site a été attribué à chaque lauréat.
Enfin, depuis janvier dernier, les œuvres ont progressivement fait leur apparition dans la ville. ÂCertaines sont démultipliées, comme les sept statues de ÂJaume Plensa, ou les 76 tableaux d'aphorismes de Ben, accrochés sur les abris voyageurs des 21 stations du tramway. Bon nombre sont des réalisations monumentales, comme les huit peintures géantes de Michaël Martin sur les pignons des HLM du quartier populaire de Saint-Roch. Et la plupart sont lumineuses, éclairées toute la nuit, comme cet étonnant ciel reflétant toutes les nuances de bleu signé Yann Kersalé, avenue Jean Médecin. « Tout a été pensé dans une démarche de développement durable, précise Olivier-Henri Sambucchi. Ces œuvres de lumière sont constituées de leds, à très faible consommation d'électricité. »
Quatorze sites à visiter
« Ce musée à ciel ouvert est un plus pour le tourisme », se réjouit Jacques Peyrat, le sénateur-maire. L'office du tourisme a d'ailleurs sauté sur l'occasion. Dès le 30 novembre, un nouveau circuit sera proposé aux 345 000 Niçois et aux 4 millions de visiteurs reçus chaque année. Baptisée « L'Art dans la ville », cette visite guidée consistera à emprunter le tramway. Et à en descendre pour admirer de plus près chacun des quatorze sites. Facturée 6 €, hors titre de transport, la balade durera plus de deux heures, avec un départ chaque vendredi, à 19 heures afin de découvrir les œuvres illuminées. Tracé en U, le parcours part du nord, descend vers le centre et remonte vers le nord-est et le quartier « chaud » d'Ariane. Autant dire qu'hormis la fameuse place Masséna, les hauts lieux touristiques, le vieux Nice et le bord de mer, en sont exclus. « Ce tramway est une autre façon de découvrir la ville, commente Bernard Morel, le directeur de l'office du tourisme. Il confère un piment supplémentaire à nos clichés ». Sans détrôner pour autant la célébrissime promenade des Anglais.
Enfin, Nice a profité de ses travaux pour s'offrir un coup de jeune. « On a bâti une ville nouvelle sur l'ancienne, indique carrément Jacques Peyrat. Nice avait terriblement vieilli. Engorgée dans la circulation automobile, elle n'était plus adaptée au XXIe siècle ». Tous les quartiers où passe la ligne ont eu droit au lifting, ravalement, nouveau mobilier urbain, plantation d'arbres (800 platanes ont été enlevés et remplacés par 1 600 acacias, aulnes et oliviers). Tandis que 2 km des 8,7 km que compte le parcours, ont été aménagés en zones piétonnes. Et pour inciter les automobilistes à abandonner leur véhicule, trois parkings « de dissuasion » (1 200 places) ont été ouverts. Ils sont gratuits sur présentation d'un titre de transport (2,60 € l'aller-retour).
Annie Barbaccia
Tous les quartiers de Nice où passe le nouveau tram ont eu droit au lifting, ravalement, nouveau mobilier urbain, plantation d'arbres... La première ligne T1 est ainsi jalonnée de 216 œuvres d'art contamporain (sic).
G.E. a écrit:Il a l'air d'avoir du succès ce tram...
Tramway de Nice : une vingtaine d'entreprises en attente de paiement
Une vingtaine d'entreprises de travaux publics des Alpes-Maritimes ayant oeuvré sur le chantier du tramway de Nice sont suspendues au dénouement d'un imbroglio administratif qui empêche la communauté d'agglomération de leur régler une facture de plusieurs millions d'euros, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
"Il s'agit pour certaines entreprises de leur survie", a reconnu le maire de Nice et président de la Communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (Canca) Jacques Peyrat à l'issue d'une réunion, jeudi, qui a permis d'envisager une solution.
Selon M. Peyrat, 27 entreprises sont en attente du règlement d'une somme comprise entre 3,6 millions et 5,5 millions d'euros à valoir sur le marché de plus de 70 M EUR du centre de maintenance et de dépôt du tramway entré en service fin novembre 2007.
Depuis décembre, le trésorier-payeur général des Alpes-Maritimes refuse de débloquer cet argent, qui se trouve dans les caisses de la Canca, faute de présentation des documents exigés dans ce type de procédure.
"Cette situation met en difficulté plusieurs entreprises qui ne pourront attendre indéfiniment", a indiqué à l'AFP Paul Di Natale, président de la fédération française du bâtiment de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Si M. Peyrat n'a pas souhaité dévoiler la voie de règlement envisagée, il s'est dit "optimiste", "tout en sachant que nous sommes là sur un fil ténu qu'un rien peut briser". Le règlement pourrait intervenir "d'ici un mois et demi à deux mois".
Le sénateur-maire de Nice, candidat à un troisième mandat, a qualifié "d'ubuesque" cette situation, à replacer, selon lui, "dans un contexte détonnant de campagne municipale", laissant entendre qu'il voyait dans cette affaire une manoeuvre politique.
©AFP
Enver a écrit:Nice Matin a écrit:Nice - Tram : un casse-tête pour Nicolas Sarkozy... Viendra, viendra pas ? C'est l'histoire d'un suspense torride. Pas celle d'un tramway nommé désir, mais d'un président très désiré.(...) Nicolas Sarkozy sera-t-il présent à l'inauguration du tram prévue le 24 novembre ? (...) Mais quand même. Il était bien présent à l'inauguration du tram de Marseille au début de l'été. Alors, pourquoi bouder Nice ? (...) L'agenda a bon dos. La vraie raison est ailleurs. A moins de quatre mois des élections municipales, la présence de Nicolas Sarkozy aurait des allures de triomphe pour Jacques Peyrat. Un beau cadeau pour celui qui est candidat à sa propre succession. Voilà qui ne manquerait pas de beaucoup chagriner Christian Estrosi, si celui-ci se décide finalement à franchir le Rubicon en présentant sa candidature à la mairie. (...) En tout cas, les tergiversations élyséennes sont un signe de plus de la probable entrée de Christian Estrosi sur la scène des municipales.
Bravo à toi geophilip, tu vas être content et tu peux t'installer comme voyantgeophilip a écrit:Salut (...) Nice est en train de changer, en retard comme toujours, mais ça semble bouger, un peu.
En tout cas, quelques mois après l'ouverture, le tram semble remporter un véritable succès. Aux heures de pointes, les rames sont bondées. l'Insertion de la ligne dans la ville est réussie (voir place Masséna)
Sur l'autre grand axe de la ville, la Promenade des Anglais retrouve elle aussi un caractère plus "urbain", avec la suppression d'une voie de circulation au profit d'une piste cyclable flambant neuve. Le stationnement est lui déplacé au centre de la chaussée, ce qui a pour effet de ralentir la vitesse moyenne (et le bruit). Les véhicules sur la file de gauche n'ont plus l'impression d'être sur une autoroute, c'est bien.
Pour faire de la "Prom' " une artère urbaine plus civilisée, il faudrait idéalement y faire passer la deuxième ligne de tram. Pour l'instant, c'est l'avenue de la Californie est préssentie, mais elle est plus étroite et le site propre bus existant a tendance à "zigzaguer" un peu trop pour un tram. Et il faudra couper les palmiers!
Sur la promenade il y a la place pour
==MER/PLAGE==
==TROTTOIR/PROMENADE PIETONNE==
==PISTE CYCLABLE DOUBLE SENS==
==TRAMWAY DOUBLE SENS==
==CONTRE ALLEE==
==STATIONNEMENT==
==TERRE-PLEIN/PALMIERS==
==4 VOIES POUR LES VEHICULES==
==TROTTOIR==
==IMMEUBLES==
Et puis, c'est l'occasion pour Alstom de vendre son APS.
Enver a écrit:Effectivement, Estrosi se la joue très perso,
Cela dit, la gauche niçoise n'a rien trouvé à redire du passage sur la Promenade des Anglais.
Il privilégie la rapidité et le côté vitrine à la desserte du centre-ville et des quartiers les plus peuplés, en étant "séduit" par une solution qui avait été plutôt écartée par les études précédentes parce que moins porteuse...
Enver a écrit:Et des chiffres délirants de 300 millions, hors aménagement urbain, pour 6 km, ...
nanar a écrit:Il faut voir aussi qu 'au bout d'environ un kilometre vers l'ouest à partir de l'embouchure du Paillon, Promenade des Anglais et avenue de France ne sont plus séparées que par l'épaisseur d'un paté de maison. Ca ne change plus grand chose à la qualité de la desserte.
nanar a écrit:Ce qui m'échappe, c'est le coût : A Lyon, quand on construit sur une artère de cette largeur, l'infrastructure revient à 10 M€ par km, et l'aménagement tout compris + le matériel roulant à 20 millions.
Concernant la ligne du tramway reliant le port, la position est claire avec la desserte de la place Garibaldi située à quelques centaines de mètres du port de Nice.
sebi a écrit:Encore une fois, on préfère l'étude d'un cabinet de technocrates parisiens (dont je ne dénigre pas l'expertise technique)...
sebi a écrit:...qui ont oeuvré déjà sous Jacques Peyrat à l'avis des Niçois qui n'a pas été pris en compte, du moins sur cette partie.
Enver a écrit:Et la réaction de l'ancien maire Jacques Peyrat ...
Enver a écrit:Avis perso : pour le fait de ne pas desservir l'intérieur, je suis assez d'accord ... Cela dit, quand il dit "Le tram cassera cette promenade, massacrera le site et ses arbres, ses fleurs séparant la circulation."
Enver a écrit:, m'ouais ... Moi, j'ai quand même été effaré, à Nice, de voir que ladite Prom' était une sorte de voie rapide sous les palmiers ...
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