bernardG a écrit:Il n'y a pas besoin de métro pour desservir les quartiers et banlieues ouest de Lyon..
Des études tramway ont été faites il y a déjà 5 ans : https://static.destinations2026-sytral. ... ramway.pdf
Elles sont en cours de précision et d'affinage et correction (ex le schéma p. 39 est faux, puisque T2 est aujourd'hui prolongé bien au sud de Perrache)
La mise en service surviendra sans retard par rapport au projet métro des précédents élus (qui n'ont pas mis à profit le délai entre le débat public et les élections de 2020 pour faire avancer des études de prolongement du ME vers la Part Dieu)
Il est aussi de plus en plus vraisemblable qu'une autre ligne de tramway soit construite pour relier La Duchère et Vaise aux Brotteaux et à la Part Dieu, via le tunnel sous la Croix-Rousse. L'horizon de mise en service est 2028.
Les premières études remontent à la fin du 20ème siècle, bien avant que le tunnel "modes doux" soit percé.
Maintenant que c'est fait, l'obstacle le plus sérieux à la réalisation de cette ligne a disparu.
Les travaux sur les lignes T6 nord, T9 et T10 démarrent dans les prochains mois.
gavatx76 a écrit:Effectivement, au delà de Vaise et La Duchère, le métro semble disproportionné au vu de la densité de population et la richesse de celle-ci (peu encline à utiliser les TC).
Bugsss a écrit:La "E" soit serait une branche de la D à partir de Gorges du Loup, soit une ligne à part entière desservant les 500000 habitants du 5ième et une partie de Tassin
Quitte à prolonger la "D" à la Duchère
Il manque clairement des infras sur l'ouest. C'est juste, un problème d'équité...
bernardG a écrit:Bugsss a écrit:La "E" soit serait une branche de la D à partir de Gorges du Loup, soit une ligne à part entière desservant les 500000 habitants du 5ième et une partie de Tassin
Quitte à prolonger la "D" à la Duchère
Il manque clairement des infras sur l'ouest. C'est juste, un problème d'équité...
Quand la population approchera les 500000 habitants on reparlera de métro.
Pour l'instant, les gens vivant à proximité (<800 mètres) des stations du 5ème et Tassin ne sont pas plus de 25000.
L'ouest est traversé par plus de 50 km d'infrastructures ferroviaires totalement sous utilisées, dont 3,00 km à Lyon - 6,15 km à Tassin - 5,60 km à Dardilly - 4,15 km à Charbonnières - 2,85 km à Francheville - 4,40 km à Chaponost - le reste au delà.
L'équité consiste à améliorer les conditions de déplacement dans toutes les directions - ce qui ne veut pas dire systématiquement métro; en l’occurrence ne pas améliorer le ferroviaire existant à l'ouest serait pure connerie.
Note :
Le 5ème arrondissement a voté EELV en 2020, bien que Gérard Collomb lui ait fait miroiter le métro depuis 2014.
Le secteur Est (Vaulx-en-Velin) espère un TC plus performant que les bus depuis 45 ans.
Jamais plus de quatre minutes d’attente
Le patron de Siemens Mobility vient de livrer son premier CityVal à Rennes. D’autres viendront à Francfort et Bangkok. Après des années de recherche et des millions d’investissement, le constructeur allemand compte bien vendre son métro automatique ailleurs dans le monde, en s’appuyant sur ses performances inégalées : une pointe de vitesse à 80 km/h, une moyenne à 36 km/h arrêts compris et la capacité d’avoir une rame toutes les soixante secondes en station. « L’avantage d’un métro automatique, c’est qu’il est autonome. Il n’est pas coincé dans la circulation ou obligé de s’arrêter aux feux, il n’est pas source d’accidents. Il est décarboné, peu gourmand en énergie et ne demande pas beaucoup de moyens humains pour fonctionner », vante le PDG du constructeur allemand. Les Rennais le savent. Même aux heures les plus creuses d’un dimanche de novembre, ils n’attendront jamais un métro plus de quatre minutes. Pas encore automatisé, le système de tramway ne peut pas rivaliser. Le problème du métro est donc ailleurs.
La ligne B du métro de Rennes a été inaugurée le 20 septembre 2022. Elle peut atteindre la vitesse de pointe de 80 km/h en sous-terrain. - C. Allain/20 Minutes
« Le premier argument contre le métro, c’est son coût. On parle de 60 à 100 millions d’euros du kilomètre. C’est énorme pour les collectivités », analyse Julien de Labaca. Cet expert en mobilités constate qu’en dehors de Paris, la solution métro n’est plus la tendance.
« C’est un peu comme le TGV. Toutes les lignes les plus rentables ont déjà été réalisées. A Rennes, ils avaient fait un choix audacieux, un vrai choix politique. Comme la première ligne marche bien, ils en ont fait une deuxième et ils ont raison. Mais ce n’est pas valable partout ».
Si le souterrain fonctionne si bien dans la capitale bretonne c’est qu’il n’est jamais en panne, affichant un niveau de disponibilité de plus de 99 %. Pour autant, ses élus savent déjà qu’ils ne feront pas de troisième ligne. « Le métro automatique a un niveau de performance inégalé en milieu urbain. Mais il coûte trop cher pour que l’on puisse l’étirer en milieu moins dense », reconnaît le vice-président délégué aux transports Matthieu Theurier.
Le tramway ? Une capacité de transport plus limitée
Mais le coût n’est pas la seule raison de la méfiance de certaines collectivités envers le métro. Selon l’expert en mobilités, le système souterrain a aussi pris un coup de vieux ces dernières années, accéléré par la crise sanitaire. « Avec le Covid, le sous-terre, il y a des gens qui n’en veulent plus. On a parlé de la pollution dans les stations, des gens collés dans des stations qui puent. Et puis quand on construit un métro, on réinterroge moins la place de la voiture en surface. Il y a une requalification urbaine mais pas aussi flagrante que lorsque l’on aménage un tramway ».
L’inconvénient du tramway, c’est qu’il peut saturer. A Bordeaux et Nantes, les métropoles sont dans une impasse aujourd’hui, en étant incapables de faire circuler plus de trams, alors que ceux-ci sont bondés aux heures de pointe. « Le tramway a une capacité de transport beaucoup plus limitée et une gestion plus compliquée des flux qui limite sa disponibilité. Le métro s’affranchit de tout ça », argumente le patron de Siemens Mobility.
Aujourd’hui, le moyen de transport le plus plébiscité est le trambus, aussi appelé bus à haut niveau de service (BHNS). Une solution choisie par Rennes pour ses liaisons périurbaines par exemple. Beaucoup moins chers et plus rapides à mettre en œuvre, ces véhicules sont une concurrence sévère pour les métros. « A l’époque où l’on a construit beaucoup de métros, cette solution n’existait pas. Les bus étaient trop limités en capacité pour les concurrencer. Mais aujourd’hui, on a des bus articulés décarbonés qui fonctionnent très bien à l’électrique », analyse Julien de Labaca. Ces systèmes de BHNS sont de plus en plus choisis par les collectivités, qui y voient un réel intérêt financier. « Quand on construit un métro, on ne peut pas faire autre chose en même temps », reconnaît l’écologiste Matthieu Theurier. Et tous les autres projets doivent attendre leur tour.
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