Nouvel Obs a écrit:La sécurité routière, une "priorité" pour Hollande
Le président François Hollande annonce dans une lettre à une association que la sécurité routière, dont le nouveau responsable politique a été nommé mercredi, sera une "priorité" de son mandat durant lequel l'accent sera mis sur l'alcool au volant, la prévention et la formation.
Jusque-là directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, haut fonctionnaire proche de Nicolas Sarkozy, est le nouveau délégué interministériel à la Sécurité routière.
Avant même son entrée en fonction lundi, sa probable feuille de route est décrite dans une lettre envoyée à la Ligue contre la violence routière (LCVR) par François Hollande le 25 avril, avant son élection.
"La sécurité routière sera bien lors de mon quinquennat une priorité", y écrit le président, promettant une "attitude de pédagogue" et disant n'être "pas de ceux qui proclament des objectifs chiffrés".
Ce passage vise son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui avait annoncé après son élection en 2007 vouloir passer d'ici 2012 sous la barre des 3.000 morts par an sur la route (environ 4.000 actuellement).
M. Hollande sera "intransigeant avec le respect des règles", notamment sur l'alcool, "principale cause d'accidents". Il juge la présence obligatoire d'éthylotests dans les voitures "pas toujours adaptée", car "la très grande majorité des accidents est le fait de conducteurs qui savent être au-dessus de la limite légale".
Concernant les véhicules, il faudra "engager des négociations avec les constructeurs" sur leur équipement: "limiteurs de vitesse, détecteurs de fatigue, répondeurs-enregistreurs spécifiques pour le téléphone en voiture".
Il ne prévoit donc pas d'interdire le portable au volant.
De manière générale, il estime que la sécurité routière doit comprendre, outre la répression, "deux autres volets" : "la prévention" et "l'éducation routière", "grands oubliés" de l'ère Sarkozy.
De plus, le permis est "trop cher" et il faut changer son apprentissage fondé "sur le bachotage".
Par exemple, "certaines collectivités (...) ou associations ont mis en place des échanges de services et de prestations en contrepartie de la prise en charge partielle ou totale du permis". Il propose également que "les volontaires en service civique bénéficient d'une aide de l'Etat pour financer leur permis".
Il souhaite aussi une formation routière "tout au long de la scolarité", surtout "pour les 15-25 ans", pour qui les accidents de la route restent la première cause de mortalité.
Enfin, François Hollande se prononce pour "l'introduction progressive du principe d'un contrôle de sécurité" des infrastructures, en priorité sur les nationales et les départementales, les plus accidentogènes.
Pas de "baisse généralisée des limitations de vitesse", comme le réclame notamment la LCVR, mais il s'agira de "les adapter" selon la dangerosité, et surtout "les faire appliquer" en supprimant les failles "permettant à certains d'échapper aux décisions de justice", pointe-t-il, s'engageant à "supprimer ces passe-droits".
super5 a écrit:http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20120531.AFP7871/la-securite-routiere-une-priorite-pour-hollande.htmlNouvel Obs a écrit:La sécurité routière, une "priorité" pour Hollande
Le président François Hollande annonce dans une lettre à une association que la sécurité routière, dont le nouveau responsable politique a été nommé mercredi, sera une "priorité" de son mandat durant lequel l'accent sera mis sur l'alcool au volant, la prévention et la formation.
Jusque-là directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, haut fonctionnaire proche de Nicolas Sarkozy, est le nouveau délégué interministériel à la Sécurité routière.
Avant même son entrée en fonction lundi, sa probable feuille de route est décrite dans une lettre envoyée à la Ligue contre la violence routière (LCVR) par François Hollande le 25 avril, avant son élection.
"La sécurité routière sera bien lors de mon quinquennat une priorité", y écrit le président, promettant une "attitude de pédagogue" et disant n'être "pas de ceux qui proclament des objectifs chiffrés".
Ce passage vise son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui avait annoncé après son élection en 2007 vouloir passer d'ici 2012 sous la barre des 3.000 morts par an sur la route (environ 4.000 actuellement).
M. Hollande sera "intransigeant avec le respect des règles", notamment sur l'alcool, "principale cause d'accidents". Il juge la présence obligatoire d'éthylotests dans les voitures "pas toujours adaptée", car "la très grande majorité des accidents est le fait de conducteurs qui savent être au-dessus de la limite légale".
Concernant les véhicules, il faudra "engager des négociations avec les constructeurs" sur leur équipement: "limiteurs de vitesse, détecteurs de fatigue, répondeurs-enregistreurs spécifiques pour le téléphone en voiture".
Il ne prévoit donc pas d'interdire le portable au volant.
De manière générale, il estime que la sécurité routière doit comprendre, outre la répression, "deux autres volets" : "la prévention" et "l'éducation routière", "grands oubliés" de l'ère Sarkozy.
De plus, le permis est "trop cher" et il faut changer son apprentissage fondé "sur le bachotage".
Par exemple, "certaines collectivités (...) ou associations ont mis en place des échanges de services et de prestations en contrepartie de la prise en charge partielle ou totale du permis". Il propose également que "les volontaires en service civique bénéficient d'une aide de l'Etat pour financer leur permis".
Il souhaite aussi une formation routière "tout au long de la scolarité", surtout "pour les 15-25 ans", pour qui les accidents de la route restent la première cause de mortalité.
Enfin, François Hollande se prononce pour "l'introduction progressive du principe d'un contrôle de sécurité" des infrastructures, en priorité sur les nationales et les départementales, les plus accidentogènes.
Pas de "baisse généralisée des limitations de vitesse", comme le réclame notamment la LCVR, mais il s'agira de "les adapter" selon la dangerosité, et surtout "les faire appliquer" en supprimant les failles "permettant à certains d'échapper aux décisions de justice", pointe-t-il, s'engageant à "supprimer ces passe-droits".
tanaka59 a écrit:En sanctionne toujours mais les bons conducteurs eux n'ont jamais rien en retour
Article 2
Pour l'exercice de ses missions de sécurité routière, le ministre de l'intérieur définit et met en œuvre la politique en matière de sécurité et d'éducation routières, à l'exclusion des politiques de sécurité des infrastructures routières et de réglementation technique des véhicules.
Il préside, par délégation du Premier ministre, le comité interministériel de la sécurité routière.
Le projet de contournement autoroutier de Strasbourg est abandonné. D'autres villes comme Lyon, Bordeaux, Grenoble et Marseille ont imaginé des projets, mais doivent faire face aux difficultés de financement et à l'opposition des défenseurs de l'environnement.
Quand la non-rentabilité devient l'alliée de la biodiversité », se félicitait hier l'association France Nature Environnement au lendemain des échanges aigres-doux qui ont opposé la ministre de l'Ecologie et le groupe Vinci lors de l'annonce de l'abandon du projet de contournement autoroutier de Strasbourg. Les mésaventures de ce projet deviendront-elles le symbole de la difficulté de bâtir des autoroutes en zone urbaine ?
Evoqué depuis les années 1980, le chantier strasbourgois avait le soutien des grandes collectivités jusqu'à l'élection d'une coalition PS-EELV à la tête de l'agglomération contestant l'utilité d'une infrastructure censée désengorger la ville et son coût élevé (750 millions d'euros, frais financiers inclus). La « chute » a été provoquée par le fait que le concessionnaire a demandé un report, le temps de boucler définitivement son financement (voir « Les Echos » du 5 juin).
Opposition des écologistes, difficulté de financement, quatre autres projets de ce type sont aujourd'hui également en suspens, au premier rang desquels celui de Lyon. Destiné à délester le tunnel de Fourvière, lancé en 1988, débattu en 2001 pour un parcours allant du sud de Villefranche-sur-Saône pour rejoindre l'A7 vers Vienne, il a été abandonné du fait de la constante opposition des élus, mais aussi du coût chiffré il y a dix ans, entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Le préfet tente de trouver une solution alternative élaborée en mars dernier par les services et à propos de laquelle le Conseil général du Rhône doit rendre un avis le 22 juin. Il s'agit de passer à l'est en partant du constat que les trois quarts de ce parcours existent. Reste à prolonger l'A432 vers le sud, soit une dizaine de kilomètres. « La pilule est plus petite mais il n'est pas certain qu'elle soit plus facile à avaler », observe un porte-parole des Verts au conseil régional. Sur un autre front, celui du tronçon ouest du périphérique, l'objectif est de favoriser les échanges à l'intérieur de l'agglomération en bouclant le « ring ». La commission du débat public doit présenter trois scénarios d'ici à fin 2012 pour un investissement de 2,5 milliards.
Fronde des milieux viticoles
En juin 2008 les élus bordelais avaient été soulagés par l'annonce de l'abandon du projet de super rocade à péage d'une soixantaine de kilomètres par Sanef et Eiffage pour un coût estimé entre 1,1 et 1,7 milliard d'euros. Les multiples tracés envisagés touchaient soit des zones habitées, soit des zones protégées et surtout plusieurs parties du vignoble. Et c'est bien la fronde des milieux viticoles qui a achevé d'inciter les élus à la prudence. L'an dernier Alain Juppé a demandé la « réouverture » du dossier. Ce à quoi Vincent Feltesse, le président socialiste de la communauté urbaine, avait répondu en organisant un « Grenelle des mobilités », qui doit s'achever cet été avec un plan d'action.
A Grenoble il y a deux ans, le projet de contournement estimé à 657 millions d'euros a été « tué » par l'avis défavorable de la commission d'enquête. Une modification du PLU est en cours, qui doit supprimer des emplacements réservés. L'administration tente de privilégier le passage à 2×3 voies de l'A480, des travaux estimés à 90 millions d'euros, financés à hauteur de 20 millions par l'Etat.
Initialement prévu début 2012, reporté après les présidentielles puis les législatives, le choix de l'entreprise, qui doit réaliser le dernier tronçon du contournement routier de Marseille (L2), pourrait finalement être une fois de plus reporté. Officiellement, selon la préfecture de région qui s'exprimait avant les présidentielles, il s'agit pour les trois candidats en compétition - Bouygues, Eiffage et Vinci - « de poursuivre leur dialogue compétitif pour affiner les interactions avec d'autres projets structurants, comme le tramway et le bus à haute qualité de service ». Mais, officieusement, c'est autour du montage d'un PPP retenu par l'Etat, et notamment le montant du loyer que percevra le groupe de BTP, que se crispe le dialogue. Ajouté aux milliers de revendications individuelles qui ont alourdi la facture (1,1 milliard d'euros pour 9 kilomètres), ce parcours urbain projeté en 1933 est plus que jamais sur la sellette.
Alexandre a écrit:C'était prévisible de toute façon, ne serait-ce que par l'accord PS-EELV (une très grave erreur...)
gaiaabjean2012 a écrit:Espérons simplement que la Gauche investira massivement dans le ferroviaire (urbain ou non....)
JMB a écrit:Je suis d'accord. Je ne sais pas si les modérateurs font des statistiques mais il me paraît clair que sur de plus en plus de sujets nous tournons en rond et je pense que le flux de post doit être en baisse.
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